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zou à l’école

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Il y a des années où tout est bien organisé, tiré au cordeau, les chambres rangées, parfois même redécorées, les habits triés, on est super prêts.

Il y a des années (un peu plus souvent) où rien n’est prêt, on fait tout à l’arrache, on stresse, on s’énerve, c’est un peu la panique.

Et puis d’autres, comme cette année, où pas grand chose n’est prêt, mais où on prend ça avec philosophie, après tout, on a passé un bel été, il fait beau, hey, ça va, on ne va pas se mettre la rate au court-bouillon pour si peu quand même ?

Franchement, je n’en reviens pas. Pourtant, cette rentrée s’annonçait tendue…

Oui, OK, c’est bon, je sais, mardi prochain, c’est la rentrée… Qu’est-ce qu’ils ont tous à me mettre la pression avec ça ?

Ça a commencé avant même que l’année scolaire se termine, avec l’envoi des listes de fournitures pour l’année prochaine. Listes que j’ai soigneusement planquées au fond d’un tiroir, bien décidée à laisser passer l’été et à bien profiter de nos vacances.

Mais depuis notre retour, ça n’arrête pas !

Dernier jour de cours pour Mamzelle mardi dernier. Comme l’année dernière, elle revenue couverte de graffitis sur les jambes, les bras, la joue… Mais cette année, ces petits tags avaient pour elle une saveur autrement particulière, ils avaient malheureusement le goût un peu salé des au revoirs.

Mamzelle rejoint son petit frère dans un nouveau collège à la rentrée, et c’est un peu un déchirement pour elle. Inscrite sur liste d’attente, elle croisait les doigts pour ne pas être prise. Mais le rapprochement familial a fait son boulot, et la sentence est tombée, elle est admise en quatrième dans le collège public tout près de chez nous.

OK, je sais, je sais, l’école n’est même pas encore terminée que je vous parle déjà de la rentrée, c’est n’importe quoi ! N’empêche que moi, j’aime que nos vacances soient de vraies vacances, alors la rentrée je la prépare un peu en juin, fin août début septembre, mais pas vraiment au milieu… (en vrai, j’essaie d’être prévoyante, mais au final ça se termine à la bourre, à errer comme une âme en peine dans les rayons dévalisés, comme toujours)

Cette année, il ne va pas falloir trop traîner quand même, car notre rentrée va être plutôt musclée : deux collégiens dans un nouvel établissement, et un Miniloup en CE2 qui n’en mène pas large de se retrouver sans frère ni sœur avec lui…
(un cartable IKKS x Tanns et deux agendas Quo Vadis à gagner)

Quand, il y a quatre ans, nous avons accepté le passage anticipé en CE1 de Petitou, zappant au passage la case CP, je me souviens très bien de la première chose à laquelle j’ai pensé. Je savais que tout irait bien au primaire, ce n’était pas ça qui me faisait peur. Non, ce qui m’effrayait, en nous projetant dans le futur, c’était d’imaginer mon Petitou à dix ans à peine, un mètre trente au garrot, rentrer au collège avec un an d’avance, entouré de grands balèzes de troisièmes avec du poil au menton et fumant en cachette dans les toilettes…

Voilà, je remets ça, tous les mardis après-midi du mois de janvier, j’accompagne les classes de CP et CE1 à la piscine. Bon, après tout, j’y ai échappé les deux dernières années, et être free-lance, c’est aussi pourvoir se rendre un peu plus facilement disponible pour ses Korrigans, non ?

Surtout que là, ne nous plaignons pas, je ne suis réquisitionnée que trois fois, et encore, uniquement dans les vestiaires, je n’ai même pas besoin de sauter à l’eau avec les enfants, je ne sais par quel miracle le nombre de maître-nageurs est cette année suffisant. Ouf !

N’empêche, accompagner toute cette joyeuse troupe, c’est sport.

Comparé à l’année dernière, cette rentrée n’avait rien d’exceptionnel, c’est vrai. Pas de rentrée en CP, pas de découverte du collège. Le CE1, le CM2 et la 5ème, c’est presque la routine…

En tout cas, c’est ce que l’on a tous ressenti ces derniers jours. Pas de stress particulier, les affaires étaient prêtes depuis des jours.

Oui mais une rentrée n’est jamais un jour comme les autres…

 

Je ne sais pas comment ça se passe pour vous, mais à J-4, nous, on est fin prêts.

Pour Petitou et Miniloup, ça n’a pas été très compliqué, la joie de l’école primaire qui fournit tout le matos. Résultat, ils n’ont besoin de rien, pas même d’un nouveau cartable, les anciens tenant le choc par je ne sais quel miracle.

Quant à Mamzelle, dois-je avouer qu’elle s’est limite auto-gérée ?

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