arc-en-ciel sur la mer - Ben Mack - Pexels

Avril est déjà bien entamé, et l’envie de partager ce premier trimestre 2024 me trotte dans la tête depuis quelques jours. On est loin de mes billets hebdomadaires d’il y a quelques années où je vous racontais mes semaines dans le détail. Je n’en ai plus le temps ni tellement l’envie, cependant faire des bilans de temps en temps m’aide beaucoup…

Ces trois premiers mois de l’année m’ont pas mal chahutée et challengée. Il y a eu des moments assez difficiles mais aussi des moments exaltants, et je suis sortie de ma zone de confort de nombreuses fois, avec des conséquences assez inattendues. Mais trêve de suspense à deux francs six sous (qui dit encore ça ? 👵🏻), je vous raconte !

 

Janvier

En janvier, j’entame mon 3ème et dernier mois de convalescence sans sport depuis mon opération, j’ai pris du poids, je me sens lourde, sans énergie et disons-le clairement, passablement déprimée. Je sais que je dois prendre mon mal en patience, mais vraiment le cœur n’est pas à la fête. Ma fille se fait opérer de l’épaule, et reste quelques temps à la maison pour se requinquer avant un n-ième stage d’externat à l’hôpital. Titou est encore à la maison lui aussi, mais plus pour longtemps, il a enfin trouvé sa voie, il est pris dans une école de cinéma et d’audiovisuel à la rentrée de septembre prochaine, et planifie son retour à Nantes pour y travailler jusqu’à l’été. MonLoup est enfin libéré de son plâtre au poignet, et entame sa rééducation chez le kiné. L’heure de Parcours Sup a sonné pour lui. On est rôdé, c’est notre cinquième procédure ici…

Niveau boulot free-lance c’est le marasme, comme à chaque début d’année. Les caisses sont vides et je m’ennuie à 100 sous de l’heure (mais enfin, qui dit encore ça – again – ? 👵🏻). Malgré tout, je tiens le cap : je termine mon bilan de compétences avec beaucoup de joie, et surtout, je décroche un entretien à l’Université d’Arradon, pour un temps partiel comme responsable pédagogique et administrative de Licence Pro !

Je continue les rencontres Kaléidoscope avec les indépendants près de chez moi, et nous passons un chouette week-end à Angers chez nos amis Prune et Ben.

 

Février

Je passe ce fameux entretien à l’Université, qui se passe très bien, et je décroche le poste ! J’ai quelques semaines devant moi, car je ne commence que début mars.

Notre vie sociale se porte bien : on enchaîne les dîners entre amis, je sors plus facilement, et souvent de chez moi. On fait les foufous au concert de Shaka Ponk, on encourage le RCV au stade de la Rabine. Je reprends enfin la danse, ça m’avait TELLEMENT manqué.

Je couds un peu, je ne blogue pas beaucoup, et je traîne MrChéri à une soirée Disco Roller ! Je n’en ai jamais fait auparavant, même pas quand j’étais gamine, je vous laisse imaginer le résultat. J’ai la trouille, je ressemble à un crapaud mais je sens un truc se déclencher en moi. Ça sera mon défi à venir : je veux savoir faire du roller avant mes 50 ans, qui arrivent l’année prochaine !

 

Mars

En mars, tout s’accélère. Avec une super team de bénévoles, je suis à fond sur l’organisation du Printemps des Saveurs, le premier salon gastronomique de mon village. Nous partons une semaine skier aux 2 Alpes avec les Villages Club du Soleil et la team Solaro, et c’est une véritable bouffée d’oxygène au cœur de cet interminable hiver sombre et pluvieux.

À notre retour je plonge dans le grand bain de mon nouveau job à l’université : c’est un tourbillon, je découvre un nouvel univers et rencontre plein de monde, j’aide à organiser des jurys, des concours de vente. Une journée par semaine c’est à la fois très court et très rapide, je ne vois pas les heures passer, et je kiffe.

Le printemps arrive, et j’anime un live avec Papa Pique et Maman Coud, expérience que j’adore. Le Printemps des Saveurs se déroule sur tout un week-end, et c’est un succès. Une vingtaine de vignerons et de producteurs locaux, 800 visiteurs, des tas d’animations, c’est un vrai shoot d’ondes positives. Fatigant, oui, mais avec mon chéri venu prêter main forte, je m’éclate et apprends plein de choses.

Il y a aussi un magnifique spectacle de danse, Portraits de Mehdi Kerkouche, un concours de danse un peu raté, des examens médicaux rassurants, et plein d’autres petites choses.

Et puis avril pointe le bout de son nez…

 

Voilà, ce premier trimestre se termine sur une note positive, je retiendrai surtout que j’ai tellement plus d’énergie, de motivation et d’optimisme qu’en début d’année, et c’est tout ce qui compte, non ?

 

 

Et vous ? Vous aussi vous avez été pas mal ballotté.e en ce début d’année ?

 

(image de couverture libre de droit)

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6 Commentaires

  1. J’adore les vieilles expressions, à deux francs six sous included^^ Félicitations pour ce poste à l’université, c’est chouette de découvrir un nouveau métier. Enfin, je te souhaite que ce 2ème semestre soit dans la lignée de la fin du 1er ; enjoy !
    Des bises,
    Cécilia

    • Merci Cécilia, oui il est bien parti pour être chouette ! Le retour des beaux jours, et du taf intéressant, ça aide quand même beaucoup ! J’espère que tout se passe bien pour toi 🙂

  2. Mes que de bonnes ondes dans ce post!
    Tu vis plusieurs vies en une finalement et c’est sûrement cela qui te redonne la pêche, tant mieux!
    Pour ma part, j’avoue que ce début d’année a été également rempli de « ups and downs » mais je sais maintenant mieux le gérer, la sagesse de la 50aine qui approche??!!
    Des bises ma Célinette et à très vite sur le blog ou ailleurs… et en vrai ce serait encore mieux 🙂

    • Oh mais oui, en vrai c’est encore mieux ! Cet été peut-être ? faut qu’on en parle ! Je t’embrasse bien fort ma future cinquantenaire chérie ! (je ne peux pas croire ce chiffre, et toi ??? 😆 )

  3. C’est super chouette si ce trimestre commencé difficilement s’achève si bien ! Cela laisse présager un très beau mois d’avril et ce nouveau job à l’université est certainement plein de très belles opportunités.
    Ici, le début de 2024 m’a énormément challengé. Je devais déménager le 6 janvier (après 15 mois de « cohabitation » avec mon ex-conjoint) et finalement j’ai eu un énorme dégât des eaux 3 jours avant d’emménager. La déception a été très rude, je me suis retrouvée plongée dans un monceau de formalités administratives (moi qui déteste ça) et aies dû reprendre mes recherches à 0.
    Heureusement, j’ai trouvé très rapidement cette fois et début mars j’emménageais dans une petite maison super chouette, au-delà de ce que je cherchais !
    Je te souhaite que la suite de 2024 soit aussi bien que cette fin de 1er trimestre, que tu puisses profiter, continuer à t’éclater à la danse, seule ou avec ton fiston, que le temps vous permette de profiter de la plage, de belles balades, de canoë,… Et que tu progresses en roller pour atteindre ton objectif !

    • Effectivement, pas facile ! On ne le voit pas toujours sur le moment, mais parfois les contretemps amènent vers du mieux, je suis contente pour toi que cette maison soit à la hauteur, voire plus, de ce que tu espérais !

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