J’ai cousu mon premier « vrai » patchwork moderne !

Arrêtez tout ! J’ai cousu mon premier vrai patchwork ! Enfin !

J’en rêvais depuis des années, sans jamais vraiment sauter le pas… J’ai déja cousu quelques patchworks simples à base de carrés ou d’hexagones (notamment un coussin, un plaid, un sac, une robe et 2-3 trousses), mais je n’avais encore jamais osé le patchwork moderne avec des tas de motifs, du matelassage complexe, etc.

Ça m’impressionnait beaucoup parce que j’avais le souvenir de mon amie Hélène et sa maman qui dans les années 90 cousaient du patchwork entièrement à la main, point par point à l’aiguille, aussi bien pour assembler que pour quilter. Ces incroyables ouvrages leur prenaient plusieurs mois, voire même des années pour les plus aboutis. J’ai la chance d’avoir reçu une de leurs créations pour mon mariage, il est d’une beauté presque surnaturelle.

Autant dire que la barre était bien haute, malgré tout je savais qu’il n’était qu’une question de temps avant que je me lance à mon tour. Le patchwork moderne, réalisé à la machine, est en plein essor, et je voyais passer régulièrement des publications sur Instagram qui ne faisaient qu’attiser mon envie. Et puis en septembre dernier, j’ai vu passer l’annonce d’un prochain QAL à venir !

Kesaco un QAL ?
Un QAL c’est un Quilt Along que l’on pourrait traduire par un Couds un Quilt avec Moi.

C’est Florentine d’Atelier Malesherbes qui était à l’origine de cette sympathique initiative, et elle expliquait tout bien sur son compte, comment choisir les tissus, combien il en fallait, et surtout le déroulé du QAL : une étape bien détaillée par semaine pendant 7 semaines, pour réaliser de A à Z son modèle de patchwork. Le tout étant 100% gratuit, fun et partage ! On avait un peu plus d’un mois pour trouver nos tissus, ce qui permettait de prendre son temps, sans se précipiter. Le motif me plaisait beaucoup, alors j’ai dit banco, et je me suis inscrite dans la foulée !

Quand le lancement du QAL est arrivé mi-octobre, j’étais dans les starting-blocks : j’avais déjà acheté mes tissus dans une mercerie brestoise plusieurs semaines auparavant durant le concours de ma fille, ils étaient lavés, repassés, et prêts à être découpés. J’étais au taquet !

Je ne vais pas vous raconter en détail chaque étape, mais sachez que j’ai gardé mon enthousiasme tout au long du projet. La première semaine, je me suis rendue compte que mon cutter rotatif était vraiment nul et sur les bons conseils de Florentine, j’ai investi dans du vrai matos de qualité (un cutter rotatif pour tissus OLFA avec une lame de 45 mm). Je me suis également acheté une règle de découpe japonaise en inches pour ne pas à avoir à faire les conversions (le patchwork se coud traditionnellement en inches, et pas en centimètres)

Les 3 semaines suivantes, je me suis régalée à assembler les lignes, les blocs, etc. Le pas à pas était super bien fait, et Florentine publiait chaque lundi sur son compte Instagram des vidéos détaillées de toutes les manips à faire, avec plein de conseils.

Aucune obligation de tout faire en temps et en heure, si la lecture de mon article vous motive vous pouvez même vous lancer dès aujourd’hui alors que le QAL est terminé depuis plusieurs mois. Je dois dire cependant que ce séquençage à la semaine est hyper motivant, et permet de caser des sessions de couture pas trop longues à chaque fois. On ne se décourage pas si on a pris un peu de « retard ». J’ai dû interrompre ma couture durant presque 3 semaines suite à mon opération, et j’ai repris sans souci, plus motivée que jamais.

Et voici donc le résultat, après « quelques » heures de travail :

Ma partie préférée ? L’assemblage !
Ce que je redoutais le plus ? Le matelassage !
Est-ce que je m’en suis sortie ? Oui, en y allant vraiment doucement !
Est-ce que je suis contente du résultat ? Oh oui ! Je suis vraiment bluffée !

Oui, j’ai vraiment adoré coudre ce très bel ouvrage, et j’ai trouvé ça plus simple et rapide que je ne le pensais. Les étapes sont assez courtes, on découpe et coud à la chaîne, c’est hypnotisant et presque méditatif. La technique de montage est assez magique : on assemble d’abord des bandes, qu’on découpe, puis on assemble des petits blocs qui deviennent de plus gros blocs, etc. etc. Tout s’emboite à la perfection et à la fin, on a un super motif ! Moi qui ai toujours adoré la géométrie (team bac scientifique ☺️), j’ai trouvé que ça avait un petit côté très satisfaisant !

Le quilt (= matelassage) avec ma machine à coudre familiale n’a pas été très facile compte tenu de la taille de l’ouvrage, mais pas insurmontable non plus. J’ai vraiment pris mon temps, allongé mes points et cousu en vitesse minimale.

Finalement ce que j’ai le moins aimé, c’est la pose du biais final, malgré mes précautions, je trouve que ce n’est pas nickel nickel. J’ai vu depuis que certaines refermaient leurs biais avec des points invisible à la main, ça doit effectivement prendre beaucoup plus de temps, mais je pense faire ça pour le prochain…

Parce que oui, il y aura un prochain patchwork Malesherbes, dans des couleurs totalement différentes, il est d’ailleurs en cours d’assemblage…

Et je me suis inscrite au prochain QAL de Florentine pour coudre le quilt Pompéi d’Exemplaire Unique. Ça débute en mars, et j’ai déjà choisi mes tissus !

Alors, vous venez coudre avec nous ? ☺️

♥︎

Retrouvez cet article facilement en l’épinglant sur Pinterest  :

(certains liens sont affiliés)