Cette semaine, Mamzelle est restée à la maison, ses seuls cours étant en e-learning*, sa présence en amphi à Brest n’était pas vraiment nécessaire.

(* merveilleuse invention qui pallie le manque de profs disponibles, hop, tout est dispo sur internet, à toi de te démerder pour apprendre ton cours tout seul, comme un grand)

Je ne vous parle plus trop de cette première année de médecine, mais sachez que c’est toujours aussi difficile, et ça empire chaque semaine qui passe. On nous avait prévenu que ça serait dur, très dur, et que c’était une véritable course de fond contre le stress et la fatigue. Mais je crois qu’on a beau imaginer le truc, on ne le comprend vraiment que quand on le vit.

Mamzelle est une bosseuse acharnée, elle a l’esprit de compétition chevillé au corps et elle a une grande force mentale. Mais chaque jour qui passe je vois son assurance et son courage s’effriter, le stress et le découragement gagner du terrain. Ces longs mois à travailler seule, sans s’arrêter, commencent à peser lourd, et mon petit cœur de maman ne peut s’empêcher de s’inquiéter.

Heureusement cette semaine à la maison lui a fait du bien. Je l’ai traînée quasi de force à mon cours de danse classique mercredi soir, on a marché tous les jours un petit quart d’heure après le déjeuner, elle a pu réviser dans à peu près toutes les pièces de la maison histoire de changer un peu d’air. Vu de l’extérieur, ça n’a l’air de rien, mais c’est vital pour elle, je crois. Le retour à Brest ce soir va être un peu compliqué à gérer, heureusement les cours se terminent dans trois semaines… en attendant le  concours dans six semaines !

Autant vous dire que dans cette ambiance un peu particulière, mon retour du Japon est passé comme une lettre à la poste. Moi qui n’avais pas très bien géré le décalage horaire là-bas, aucun souci au retour, j’ai dormi comme un bébé, et à des heures normales. Et voilà, c’est reparti pour un tour…

Je vous souhaite une belle semaine !

14 Commentaires

  1. Comme tu dis, on a beau essayer, on ne peut réellement comprendre la situation tant qu’on ne la vit pas. Je pense que c’est une excellente chose que tu aies repris tes activités de freelance, tu peux ainsi consacrer plus de temps à ta fille sans pour autant délaisser les autres membres de la famille. Courage à ta grande et soutien à toi !
    Des bises

    • C’est clair que ça aide, je me sens beaucoup plus disponible mentalement pour elle qu’au semestre précédent… et elle en a de plus en plus besoin.

  2. Courage à ta grande fille! je n’ose imaginer la quantité de travail et le stress qui doit l’accompagner chaque jour. En tout cas, elle a de la chance d’avoir une maman qui l’accompagne dans ses moments de difficultés et de doute.
    Je lui souhaite beaucoup de courage!

    • Ce qui est fou c’est de réaliser le nombre d’étudiants dans ce cas… car elle est loin d’être un cas isolé, et la fac de Brest ne compte « que » 1000 étudiants en première année, c’est quasi rien par rapport à d’autres facs bien plus importantes. J’avais entendu dire que la PACES était un vrai projet familial, tant l’entourage est primordial, et énormément sollicité. C’est très vrai, et si je suis heureuse de pouvoir apporter mon maximum à ma fille, j’ai hâte que le concours soit passé (et j’espère qu’on n’aura plus à repasser par là… à vrai dire ses frères semblent vaccinés contre l’éventuelle idée de faire des études de médecine 😆 )

  3. De bonnes ondes à ta fille ! Un de mes grands est en 5ème année à Sciences-Po, il travaille aux RH d’une banque à Paris et rentre suivre une semaine de cours par mois à Rennes. Je ne l’ai jamais vu aussi épuisé, il travaille 10 heures par jour et prépare des rapports pour l’école le soir en rentrant du boulot et le matin avant d’y aller. Le week-end, il bosse aussi non-stop. J’avoue que moi aussi je m’inquiète de le voir dans un tel état de fatigue… Et pour médecine, c’est vrai que la première année surtout est hyper difficile. Courage !

    • Plein plein de courage à ton fils, et surtout qu’il prenne soin de sa santé ! Je comprends – et partage – ton inquiétude, ils sont jeunes, mais quand même…

  4. J’y suis passée en tant que « belle-maman » d’un beau-fils qui ne se lavait même plus car c’était autant de temps passé à ne pas bûcher. Il n’y a pas de recette miracle si ce n’est celle d’être là pour soutenir Mamzelle, ne pas la juger, lui préparer des repas … bref être à la fois super présente et discrète ! Bon courage et belle semaine !!

    • C’est tout à fait ça, merci Laurence (eh oui, l’étudiant.e en PACES a souvent le cheveu pas très net, ça prend trop de temps de se shampooiner !)

  5. Plein de force à cette demoiselle les concours c’est tellement de stress j’espère vraiment que ça va payer pour elle.
    ?

    • Merci Sandrine ! Je reste très confiante vu ses résultats du 1er semestre, et la dose de travail du 2nd… vivement que tout ça soit passé !

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