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Mamzelle attendait ce moment avec impatience. Chaque année, c’en est presque devenu une tradition, à peine le dernier gala de danse terminé, hop, un coup de fil à notre coiffeur préféré, et c’est parti pour une coupe d’été bien méritée. Un carré bien net, sous les oreilles, un peu plongeant cette fois, parce que c’est plus stylé.

 

De ma dernière escapade parisienne, on en était donc que je piquais un fard devant Elise Lucet et que je devais partir en courant à mon rendez-vous suivant, encore et toujours à la bourre.

Pourtant je ne l’aurais raté pour rien au monde, ce rencart… Pensez donc, Samantha, la créatrice du Monde des Parents (une agence de coaching parental et de conseil en image) m’offrait la possibilité de me relooker. Mais attention, pas un truc à la sauce M6 – le trip transformiste Nouveau Look pour une Nouvelle Vie, très peu pour moi – plutôt un bilan approfondi et réfléchi sur ma petite personne, histoire de me mettre en valeur au quotidien sans pour autant me sentir déguisée. Pour avoir vu le résultat sur ma cops e-Zabel, j’y allais en toute confiance, et avec enthousiasme. Je n’ai pas été déçue, mon après-midi a été très intéressante, enrichissante, révélatrice… Je vous raconte ?

 

Hier je vous racontais que j’avais passé une nuit mémorable à l’hôtel Amour. Si j’ai un peu pesté contre l’étroitesse de l’ascenseur, contre l’éclairage inexistant de la chambre et de la mini salle de bains et contre la conception un peu bizarroïde de la douche à l’italienne sans paroi qui arrose dans un même élan toilettes, lavabo, sol et plafond, je ne suis pas non plus qu’une vilaine petite ingrate jamais satisfaite… En effet, j’ai particulièrement appréciéla jolie vue sur la cour intérieure et sa verrière, le lit hyper confortable et ses quatre coussins ultra moëlleux, ainsi que le calme plutôt inattendu dans cet hôtel à la réputation un peu sulfureuse.

Mais pour être totalement franche, ce que j’ai préféré, et de loin, à l’hôtel Amour, c’est son shampoing…

 

Il y a quelques temps, voilà ce que j’écrivais sur le blog de Fresh’n’Fashion :

« La frange, c’est du boulot !

Depuis deux ans, j’alterne les périodes avec et sans frange.

Environ tous les six mois, ça me reprend, je demande à ma coiffeuse chérie de me couper une frange bien nette, bien épaisse au niveau des sourcils. Tout le monde me dit que ça me va bien, alors je suis ravie. Et puis au bout de trois semaines, ça commence à prendre une tournure un peu moins sympa… Ma frange a poussé, elle est trop longue, et comme je n’ai ni le temps ni l’envie d’aller à ce moment-là chez le coiffeur, je me saisis de mes ciseaux les plus tranchants, et face au miroir de ma salle de bains, je taille dans le vif…

 

Nous avons profité d’une légère accalmie sur le front de l’invasion des poux pour défricher un peu le terrain… Visite express chez le coiffeur hier après-midi. Ça me brise toujours un peu le coeur d’entendre le claquement des ciseaux et de voir les mèches blondes et soyeuses tomber à terre, une à une, mais à la guerre comme à la guerre. Et en quelques minutes, Miniloup a gagné en apparence une ou deux années supplémentaires !

Ça faisait quelques temps que ça me démangeait, mais je voulais attendre la rentrée avant de me recouper la frange… je pensais qu’avoir un rideau capillaire bien épais sur le front quand il fait beau et chaud, ça ne pouvait qu’être rudement inconfortable.

 

Mais finalement, j’ai craqué avant la fin du mois d’août, mon envie de changer de tête a été la plus forte.

Comme chaque année, pour Mamzelle, la fin des galas de danse rime avec rafraîchissement capillaire.

C’est sans état d’âme que la miss confie sa tête à des ciseaux experts : ses cheveux poussent à une vitesse hallucinante et passée une certaine longueur, shampoings et démêlages sont les pires tortures qu’on puisse lui faire subir. Je m’étonne toujours que les voisins n’aient pas encore alerté la DDASS vus les cris de goret qu’on égorge épile poussés par ma tendre enfant dès que je m’approche avec un peigne.

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