Je ne me suis pas trompée lorsqu’en juin dernier je pensais que Mamzelle portait sans doute sa dernière coupe au carré de petite fille sage. Une rentrée au collège (et un blouson en simili cuir) plus tard, et nous voilà de retour chez le coiffeur.
Je ne me suis pas trompée lorsqu’en juin dernier je pensais que Mamzelle portait sans doute sa dernière coupe au carré de petite fille sage. Une rentrée au collège (et un blouson en simili cuir) plus tard, et nous voilà de retour chez le coiffeur.
fête / fiévrou / catch them all / légèreté / parisian breakfast / bubbles / kermesse (http://mplc365.tumblr.com/)
C’est devenu une tradition ici, sitôt le dernier gala de danse passé, direction chez le coiffeur pour que Mamzelle passe au carré de l’été.
Ma petite danseuse attend toujours ce moment avec impatience, particulièrement cette année où elle n’en pouvait plus de ses longs cheveux épais, si casse-pied à démêler / coiffer le matin. Les poux s’étant joint eux aussi à la partie pour nous rendre la vie impossible, j’avoue que j’avais hâte également que les ciseaux de notre nouvelle coiffeuse fassent leur boulot. Aucun pincement au cœur quand les longues mèches blondes sont tombées au sol, ni pour la mère, ni pour la fille…
Les envies de coiffeur, chez moi, c’est un peu comme une envie de chocolat (ou de faire pipi, mais tout de suite, ça fait moins chic).
À chaque fois c’est pareil, ça me prend comme ça, sans que je m’y attende vraiment, et je ressens alors comme une sorte d’urgence à changer de tête…
La dernière fois, on y était allé en douceur… mais cette fois-ci, notre coiffeur y est allé un peu plus franco du ciseau. Avec ma bénédiction. Parce que deux petits chevelus à la maison, c’est bien, ils sont trop mignons avec leur coupe à la wild rock’n roll, mais les cheveux dans les yeux et les maxi épis tout plein de nœuds 7 jours sur 7, on commençait à en avoir tous un peu marre…
Petitou avait très envie d’avoir la même coiffure que son illustre parrain. Alors depuis quelques mois, pas question de passer par la case coiffeur. J’ai juste réussi à négocier péniblement un léger raccourcissement de la frange un peu avant la rentrée. Mais là, ça devenait vraiment plus possible. Mon frangibus cavernibus a des cheveux crêpus frisés avec une implantation vers l’arrière, mon fiston a les tifs raides qui poussent droit devant. En clair, il n’y voyait plus rien.
J’ai beau être une fille qui aime vivre au grand air, j’avoue que j’apprécie également tout particulièrement de pouvoir m’échapper de temps à autre à Paris (ce qui arrive finalement tous les mois, mois et demi). En général, c’est pour du boulot, ou pour le blog, mais c’est aussi l’occasion de voir les copines, faire un peu les magasins, et flâner (au pas de course) dans les belles rues de notre belle capitale. Si en plus cette petite escapade comporte un spectacle ou une expo, c’est la cerise sur le gâteau ! Parce que Vannes, la mer, la campagne, j’adore, mais niveau vie culturelle, hein, voilà, quoi, je reste un peu sur ma faim…
Je suis fan de la tignasse épaisse et dorée de mon petit dernier. Tant et si bien que je repousse toujours au maximum le moment fatidique d’aller sacrifier tout ça chez le coiffeur. Régulièrement, j’égalise comme je peux la frange qui tombe toujours trop vite dans les yeux, je raccourcis légèrement la nuque, j’effile délicatement les pointes comme ma cousine m’a appris à le faire.