J’ai commencé l’année 2015 dans un sale état… À la fatigue de fin d’année se sont combinés quelques soucis familiaux, et puis j’ai fait une sorte d’indigestion après le premier de l’an. Sans compter que j’ai eu un mois de janvier très chargé niveau boulot, me causant beaucoup de stress. Non, vraiment je n’étais pas belle à voir, fatiguée, vidée. Alors j’ai pris le taureau par les cornes, et j’ai attaqué le problème sur différents fronts : détox, vitamines et sommeil !
Dans la série Mamzelle Bobo, il y a eu : la cheville, le genou (plusieurs fois), les doigts (plusieurs fois aussi). On peut maintenant rajouter l’épaule à la liste. Ça tombe bien (ou pas) le gilet Dujarrier manquait à notre collec d’orthèses en tout genre, elle sera livrée à la pharmacie demain après-midi. En voyant Mamzelle et son bras tout replié dans sa pauvre écharpe, tout le monde lui demande si c’est le ski ? Eh bien non, figurez-vous, il n’y a eu ni blessé ni malade durant notre semaine à Cordon.
En revanche, il y a eu une répétition de danse mercredi dernier…
Je ne pensais pas être maladroite comme fille. Je tombe rarement, je ne me suis jamais rien cassé, je n’ai pas souvent besoin de renouveler ma vaisselle, mon iPhone est quasi nickel après 3 ans de bons et loyaux services, même mes collants ont une durée de vie supérieure à la moyenne. Non, je suis plutôt soigneuse comme fille.
D’habitude.
Du coup je ne comprends pas trop ce qu’il m’arrive ces derniers temps…
C’est l’histoire d’un petit garçon de onze ans pas toujours très à l’aise dans ses baskets. Un petit garçon au tempérament calme, observateur, hyper sensible. Un petit garçon qui ne trouve pas toujours sa place, notamment au collège, où ses débuts n’ont pas été faciles, où ça va mieux, mais c’est pas encore l’extase.
Un petit garçon qui connaît régulièrement le blues du dimanche soir. Et des autres jours. Qui peine à trouver le sommeil…
Tiens, pour rester dans la thématique cheveux, si je vous racontais ma dernière mésaventure capillaire ?
Suite aux traitements anti-poux que nous nous sommes tous infligés cet été, et suite à la teinture maison que je me suis collé sur les cheveux, je me suis retrouvée avec le cuir chevelu dans un très sale état. Lui qui d’habitude n’est déjà pas joli joli, là c’était la bérézina.
J’ai donc décidé d’employer une méthode qui a déjà moult fois fait ses preuves : me coller tout plein d’huile sur la tête et passer la nuit avec.
Cette année, notre été s’est écrit en quatre lettres : P.O.U.X
(oui, high level de glamour aujourd’hui sur le blog)
Ça a commencé la première semaine des vacances, où en même temps que la dépanneuse débarquait à La Rochelle pour ma voiture, une de ces saletés de bestioles dégringolait sur le front de ma fille.
Depuis l’été dernier, Mamzelle a basculé dans le redoutable clan des teenagers. La métamorphose ne s’est pas faite attendre, dès le premier mois de ses 13 ans nous avons senti le vent tourner. Sautes d’humeurs, avec option insolence et tête de mule, sans oublier de réguliers claquages de porte de chambre à en faire trembler la charpente de la maison…
Rien que du classique me direz-vous, d’autant plus que la rentrée dans un nouveau collège n’avait rien pour aider à calmer le jeu.
Heureusement, petit à petit, au fil des mois, ça s’est tassé. À moins qu’on ne se soit habitués ?
Quand les Korrigans étaient plus petits, j’étais quasiment de toutes les sorties scolaires, y compris le poney (alors que j’ai la trouille de ces pourtant gentils animaux). Il n’y a guère que pour l’accrobranche que je passais mon tour, vertige oblige. Mère parfaite ascendant fayote, vous dites ? Heu, on peut voir ça comme ça, mais bon, comme partout, les instits manquent cruellement de volontaires et bossant à la maison, j’avais la possibilité de me libérer et de donner un coup de main.
Ceci dit, les Korrigans grandissant, et mon emploi du temps se complexifiant d’année en année, j’avoue que depuis deux ans, à part deux trois sorties à la piscine, je ne me rendais plus trop disponible, au grand dam de mon Miniloup qui adoooore quand sa maman l’accompagne (mais de loin, hein, pas question de m’assoir à côté de lui dans le bus, faut pas déconner non plus)
Cette année, il m’a mis une pression telle que mon petit cœur tout mou a flanché, j’ai dit OK pour une des trois sortie du programme Écoles et Cinéma.