J’ai commencé l’année 2015 dans un sale état… À la fatigue de fin d’année se sont combinés quelques soucis familiaux, et puis j’ai fait une sorte d’indigestion après le premier de l’an. Sans compter que j’ai eu un mois de janvier très chargé niveau boulot, me causant beaucoup de stress. Non, vraiment je n’étais pas belle à voir, fatiguée, vidée. Alors j’ai pris le taureau par les cornes, et j’ai attaqué le problème sur différents fronts : détox, vitamines et sommeil !
Dans la série Mamzelle Bobo, il y a eu : la cheville, le genou (plusieurs fois), les doigts (plusieurs fois aussi). On peut maintenant rajouter l’épaule à la liste. Ça tombe bien (ou pas) le gilet Dujarrier manquait à notre collec d’orthèses en tout genre, elle sera livrée à la pharmacie demain après-midi. En voyant Mamzelle et son bras tout replié dans sa pauvre écharpe, tout le monde lui demande si c’est le ski ? Eh bien non, figurez-vous, il n’y a eu ni blessé ni malade durant notre semaine à Cordon.
En revanche, il y a eu une répétition de danse mercredi dernier…
On avait décidé de se faire un week-end vraiment cool, tous les cinq, en famille, pour se retrouver un peu. C’était un peu ambitieux, évidemment, surtout quand on connaît nos emplois du temps du samedi : danse le matin pour Mamzelle et Miniloup, danse l’aprem pour Mamzelle et moi (non, je ne bégaye pas, Mamzelle a bien danse le matin ET l’après-midi, trois cours à deux endroits différents). On a même réussi à caser deux rendez-vous chez le coiffeur, et puis le soir on est allé dîner chez des amis, c’était prévu depuis longtemps, et puis un dîner entre potes, ça rentre dans ma définition d’un week-end à la cool. Même si on rentre à deux heures du matin !
Je me souviens de mon pire jetlag : mon retour de New York il y a cinq ans, où après avoir passé 10 jours un peu dingues avec…
Et voilà Juin, ce mois marathon qui m’épuise d’avance autant qu’il m’enthousiasme. Un de mes mois préférés. Mais aussi un des plus redoutés.
Au programme de ce juin cuvée 2014, tant de choses. Et pourtant je m’étais promis (comme chaque année) que je serai mieux organisée et que je saurai mieux me préserver. Hahaha, la vaste blague !
Mamzelle, puisqu’on parlait d’elle récemment et que c’est un peu notre star de la semaine, est donc désormais une ado, une vraie, avec ce que cela comporte de réactions aléatoires, de réparties incendiaires et parfois même, les bons jours, de grosses parties de rigolade. Cependant, il y a bien une chose qui n’a pas changé avec les années, Mamzelle est toujours aussi sportive et garde son esprit de compétition chevillé au corps. Mais parfois, cela joue un peu contre elle, comme dimanche dernier, dans la petite piscine de la bergerie des Corbières, où nous finissions nos vacances…
Dans toutes les familles, c’est un peu pareil, je pense, juin est un mois marathon. Je me souviens l’année dernière, avec toutes nos activités qui nous occupaient quasi chaque soir de la semaine, nous avions fini l’année sur les rotules. Et juin avait été un véritable cauchemar. Je m’étais dit, plus jamais ça, alors cette année on a essayé d’être un peu plus… modérés ? (en regroupant les activités le samedi par exemple)
Mais c’était un vœu pieux, bien évidemment, la modération n’est pas une qualité que nous possédons. Si j’ai du abandonner la self défense en cours d’année, nous avons rajouté à notre planning déjà bien chargé du rugby à toucher tous les jeudis soirs. Comment résister à une activité en famille avec des copains, après tout ? Malgré cela, nous attaquons la dernière ligne droite de cette année scolaire un peu moins crevés que l’année précédente.
Trois Korrigans et autant de comportements différents face à la douleur…
Petitou, le plus prudent, se fait très rarement mal. Il n’a eu aucun gros bobo, il ne connaît pas les urgences, et quand il lui arrive de tomber ou de se cogner, ça ne va jamais bien loin, un pansement, et hop, c’est réglé.
Miniloup, lui, est beaucoup plus casse-cou (ou maladroit ?). Résultat, il en est à plusieurs points de suture, les bosses et les égratignures sont monnaie courante chez lui. Mais passés les premiers pleurs dans le feu de l’action, sitôt soigné / câliné, il passe très vite à autre chose. C’en est même parfois impressionnant, comme la fois où il s’est ouvert le crâne en tombant de la table basse. Un quart heure après, il déménageait la salle d’attente des urgences pédiatriques en racontant des blagues à tout le monde.
Quant à Mamzelle, heu, comment dire (sans la vexer) ? Disons que ce n’est pas que Mamzelle soit douillette, mais heu, si, quand même, un peu (BEAUCOUP !)