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chuis crevée

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Il y a des moments où il faut savoir s’arrêter, et profiter d’une pause bien méritée. Ça semble bateau comme recommandation, mais pourtant, il est rare que je sache m’arrête à temps. En général, je tire sur la corde jusqu’à ce qu’inévitablement, elle craque.

Malgré ce facheux penchant, hier soir, après une journée de mercredi où je n’ai fait que courrir et crier après mes Korrigans, j’ai décidé de m’accorder une petite parenthèse girly.

 

Le mois dernier, j’ai du interrompre mes vacances jurassiennes par une petite journée à Paris. Je n’avais prévu aucune tenue adéquate avant mon départ, mais heureusement une livraison soldesque un peu tardive chez mes beaux-parents m’a épargné un arpentage de bitume parisien en tongs Havaïanas 5 ans d’âge. Un jeans flare bien repassé, un simple tshirt noir et une besace à pois ramenée d’un Gap Kids new-yorkais ont complété à merveille ma nouvelle paire de Chie Mihara et m’ont évité de (trop) passer pour une touriste en goguette.

Le coin de Jura où je passe mes vacances, ce n’est peut-être pas la dernière destination à la mode, on est même limite dans un trou paumé, la connexion internet est dure à trouver et les cinémas ne sont même pas climatisés.

Mais pour vraiment se reposer, je n’ai pas encore trouvé mieux que la maison de mes beaux-parents, sur les premiers contreforts du Jura.

Hier soir, alors que MrChéri était à son dernier cours de guitare de l’année et Mamzelle dormait chez MeilleureAmie, je n’avais qu’une hâte : coucher Petitou et Miniloup, et profiter enfin d’une soirée tranquille… J’avais bossé toute la journée comme une acharnée, ces dernières semaines (que dis-je, ces derniers mois !) ont été fatigant(e)s et la prochaine, à New York, risque de ne pas être de tout repos non plus. Bref, une vraie pause s’imposait !

J’ai bien peur que cette fin d’année soit fatale à mon pauvre cerveau… déjà qu’en tant que multi-maman au foyer, ce n’était pas brillant, brillant, là, avec mon nouveau boulot et les activités annexes qui en découlent, les galas de danse, les fêtes de fin d’année, les week-ends agités et la vie de tous les jours qu’il faut continuer à assurer, mes neurones frôlent la surchauffe, et j’enchaîne allègrement gaffes, boulettes et bévues.

J’ai bien peur de devoir me rendre à l’évidence : mes cordes vocales sont plus fragiles que je ne le pensais. Car perdre la voix après une fête de plusieurs jours semble devenir une (mauvaise) habitude…

Comme pour nos 10 ans de mariage, après 2 jours de fête, d’éclats de rire, de danses endiablées (et une nuit blanche qui n’a rien arrangé), me voilà le sifflet coupé. Les 2 fêtes ont eu lieu au même endroit… hasard ? coïncidence ? un truc dans l’air ?? (MrChéri pense que c’est plutôt dans le verre, moi je dis qu’il a l’esprit drôlement mal tourné)

Samedi dernier, au mariage de nos amis… une magnifique journée ensoleillée, de l’amour, de l’amitié, de l’émotion à foison, du champagne aussi. Avec ce qu’il faut de petits fours pour ne pas trop tanguer sur mes talons hauts et rester digne dans ma belle robe.

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