J’ai été invitée à l’automne dernier à la toute première Greenclass Sanoflore autour du bien-être, de la détox et de la nature. L’ayant largement relayée sur mes réseaux sociaux, je n’avais pas prévu de faire un article ici sur le blog, mais avec le recul de quelques mois, cette journée et les rencontres que j’y ai faites ont pas mal résonné depuis, j’ai eu donc envie de vous en reparler plus en détail, sous un format plus complet, et surtout plus facile à retrouver plus tard, si besoin !
Bienvenue au Tigre Yoga
Cette journée de rencontres et d’ateliers sous l’égide de la marque Sanoflore s’est déroulée au Tigre Yoga, en plein centre du Marais à Paris. Très chic, mais surtout très calme car situé au fond d’une cour, et très agréable. Dès notre arrivée le ton est donné, nous nous déchaussons, posons nos affaires au vestiaire, et buvons une petite tisane. C’est bon, on est prêtes pour rentrer dans le vif du sujet !
Initiation à la Naturopathie
J’avais hâte de rencontrer Odile Chabrillac, naturopathe très engagée dans la cause des femmes et de l’environnement, dont Marjolaine m’avait beaucoup parlé. Odile est également autrice du livre Âme de sorcière, ou la magie du féminin que j’ai depuis acheté et lu, et qui m’a beaucoup intéressée.
Mais revenons-en au cœur du sujet, voulez-vous ? La naturopathie. Je suis arrivée ce matin-là sans rien y connaître vraiment. Odile a su avec des mots simples nous parler de son métier, destiné à stimuler l’énergie vitale pour être en bonne santé et prévenir les maladies. C’est d’ailleurs la définition qu’en donne l’OMS : « la Naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques. » Pour cela, on peut pratiquer de grandes cures de détox, de revitalisation ou encore anti-radicalaires (pour gérer les effets du monde moderne sur notre organisme).
Ce qui m’a plu, c’est que la naturopathie se base sur différents plans, très complémentaires : on s’attache certes à optimiser son alimentation, à connaître les plantes, à faire de l’exercice physique, mais on n’oublie pas les massages, la relaxation, la méditation, etc. qui sont également très importants.
Les cures détox
Très à la mode actuellement, les vraie cures détox selon les principes de la naturopathie ne sont cependant pas celles que l’on a l’habitude de voir dans les magasines féminins. D’ailleurs attention, le corps doit avoir de l’énergie pour la détox, alors celle-ci ne se pratique pas n’importe quand, on évite le traditionnel mois de janvier post fêtes de fin d’année. L’idéal est de procéder au printemps (dès février s’il ne fait pas trop froid) et/ou à l’automne (25 août – 29 septembre selon le calendrier chinois).
La 1ère étape d’une cure de détox est d’assécher les sources de surcharge en éliminant par exemple les produits laitiers, le sucre sous toutes ses formes, la viande… On privilégie les légumes de saison – de préférence bio et locaux – le « bon » gras (petits poissons gras, oléagineux, pourpier…) et les produits le moins transformé possible. On peut pratiquer le jeûne intermittent (pas de nourriture durant 14-16h)
Ensuite, pour la 2ème étape, il faut stimuler les émonctoires (= organes éboueurs du corps). Les émonctoires principaux sont le foie, les intestins, les reins. Les émonctoires secondaires qui prennent ensuite le relai sont la peau, les poumons, l’utérus et le vagin pour les femmes. On utilise pour cela des tisanes (romarin, chardon marie, curcuma, desmodium par exemple pour stimuler le foie) des huiles essentielles (citron pour le foie, tea tree et lavande pour la peau) et la chaleur à l’aide de bains, bouillottes, sauna, etc.
Et enfin, la dernière étape de la cure de détox, c’est la déconnexion (on coupe les écrans) et la relaxation avec la méditation, les balades en plein air, la lecture, etc.
La cuisine détox
Histoire d’aller un peu plus loin dans le principe de la naturopathie et de la détox, nous avons assisté à un atelier culinaire avec Charles-Antoine Winter, diététicien nutritionniste certifié en médecine traditionnelle chinoise. J’ai trouvé son approche très originale, et intéressante, car il se base sur l’énergie yin et yang des aliments pour élaborer ses recettes. Il préconise d’éviter au maximum les aliments humidifiants comme le sucre, les sodas, les bonbons, les céréales raffinées ou à indice glycémique élevé, les graisses saturées et les fritures, l’excès de viande et de charcuterie, les produits laitiers et les fromages (snif !), l’alcool et les produits à base de blé et de gluten… sans oublier bien-sûr les additifs de synthèse, les résidus de pesticides, les cuissons excessives, notamment des graisses, et les édulcorants.
À première vue, on a l’impression qu’il ne reste pas grand chose à manger, mais il a tenu à nous prouver le contraire avec des recettes simples et faciles à faire comme une compote express crue au blender avec une pomme ou une poire, des fruits secs, un trait de jus de citron et des épices, un green smoothie hyper vitaminé, des canapés de la mer avec du pain de seigle, de la purée d’amandes blanche, du tartare d’algues, des graines germées, une crème chocolat au tofu et à la poire… C’était effectivement délicieux !
Les cosmétiques bio
Vous le savez si vous me lisez depuis un moment, cela fait longtemps que je privilégie les cosmétiques bio dans ma salle de bains (mon stage de fin d’études de chimie était d’ailleurs sur ce sujet… en 1997 !) (ça ne nous rajeunit pas ! 😂). La marque Sanoflore fait d’ailleurs partie de mes préférées, je l’utilise au quotidien en soin du visage (les gammes Merveilleuse et Reines sont mes valeurs sûres).
Parce que ce n’est pas toujours facile de se retrouver dans la jungle des différents labels, et qu’on peut parfois confondre bio / naturel / vegan et compagnie, nous avons eu une petite présentation du label et de la charte COSMEBIO. Cosmebio est une association mondiale qui ne fait pas de contrôle (ça c’est Ecocert qui s’en charge), mais qui a établi un cahier des charges en 2002 et qui porte sur la formulation, les ingrédients, les procédés de fabrication et sur le packaging.
Le label Cosmebio garantit qu’il y a 95% minimum d’ingrédients d’origine naturelle et 95% d’ingrédients issus de l’agriculture biologique parmi ce qui peut l’être (10% si on tient compte de l’eau présente dans la formule, car celle-ci ne peut pas être bio. Idem pour les minerais). Cosmebio donne la possibilité d’afficher le pourcentage d’ingrédients bio sur la matière sèche. En accord avec la législation européenne, les tests sur animaux sont interdits depuis 2013 pour TOUS les cosmétiques, qu’ils soient bio ou pas.
Il existe d’autres labels dérivés, comme par exemple :
– COSMOS NATURAL garantit 95% d’ingrédients naturels mais pas de minima sur les ingrédients issus de l’agriculture biologique
– COSMOS ORGANIC garantit 95% d’ingrédients naturels et minimum 20% d’ingrédients issus de l’agriculture biologique (10% pour les produits rincés) sur le total du produit.
Vous êtes un peu perdus ? C’est normal ! Voici un petit tableau récapitulatif pour vous y retrouver en toute confiance :
La liste des 400 marques et entreprises adhérentes à la charte Cosmebio est disponible ici. Sanoflore en fait partie depuis le tout début, et est auditée par Ecocert chaque année.
Le yoga du visage
Je connaissais le yoga du visage pour avoir déjà vu quelques vidéos sur internet. J’en avais même testé pour mon cou et mon menton (mon bon vieux complexe de toujours). J’étais donc impatiente de tester une vraie séance, avec Sylvie Lefranc. Nous étions confortablement installées sur nos tapis et coussins de yoga, et on s’est laissé guider par la douce voix de Sylvie.
J’ai trouvé ça super agréable, très détendant, et parfois un peu déroutant, comme quand j’ai constaté que je pouvais gonfler indépendamment ma joue droite, mais pas la gauche !
La séance a duré 45 minutes à peu près, nous avons travaillé sur le haut du visage, les joues, la bouche, le menton, le cou, et sans mentir, à la fin du cours nous avions toutes vraiment meilleure mine qu’au début !
Je me suis promis de refaire les exercices régulièrement de retour chez moi, mais vous savez ce que c’est, je n’ai pas encore pris le temps. Mais l’idée fait son chemin, je me connais, je sais qu’à un moment je vais m’y mettre. Surtout que c’est facile à faire, et ça ne demande aucun équipement particulier… Il faut « juste » se dégager un peu de temps de cerveau disponible (et je n’ai pas dit que c’était facile ! 😉)
La digital detox
Nous avons terminé cette journée riche en découvertes et informations par un sujet qui me passionne : le digital, internet, et les impacts que tout cela a sur la planète, l’air, l’eau, le cerveau… Car oui internet est un outil merveilleux mais qui a ses limites, selon l’usage que l’on en a !
Nous avons donc rencontré Inès Leonarduzzi, la fondatrice et CEO de Digital for the Planet, une initiative qui vise à réduire la pollution digitale en aidant les entreprises à faire leur transition digitale écologique.
Les quelques minutes passées avec elle étaient passionnantes. Internet nous semble si virtuel, si « impalpable » que l’on oublie souvent les ressources énergétiques et matérielles que cela demande au quotidien. Savez-vous par exemple que l’envoi d’un mail avec une pièce jointe d’1 Mo correspond à 20g d’émission carbone, soit l’équivalent de la consommation d’une heure d’ampoule ? Sans parler du stockage de nos milliers de mails déjà lus, car les serveurs consomment énormément d’énergie. Pour limiter cela au maximum, il est intéressant de supprimer les mails au fur et à mesure lorsqu’on n’en a plus l’utilité, de se désabonner des newsletters qui ne nous intéressent pas, privilégier l’échange de pièces jointes sur des messageries collectives (type WhatsApp) plutôt que par mail. On peut également éviter de charger son téléphone toute la nuit quand 1h30 suffisent normalement. Ça n’a l’air de rien, mais tout le monde – ou presque – recharge son téléphone la nuit, si chacun changeait sa façon de faire, les économies d’énergie seraient énormes !
Elle nous a également parlé des moteurs de recherche responsables comme Ecosia (qui plantent des arbres), Lilo (qui permet de reverser de l’argent aux associations de notre choix), etc., ainsi que des fairphones, fabriqués à partir de pièces recyclées. Je n’ai pour ma part pas encore sauté le pas, mais cela fait plusieurs années qu’à la maison nos smartphones sont achetés reconditionnés et de seconde main sur BackMarket, et on en est très satisfaits…
Les petits gestes à faire sont nombreux et faciles à mettre en œuvre, je vous mets ci-dessous une petite infographie qui regroupe les principaux, peut-être faites-vous déjà cela, peut-être cela vous inspirera-t-il ? Vous me direz !
En conclusion…
J’ai vraiment apprécié cette journée, avec une approche quasi holistique du bien-être, de la santé, de l’environnement. C’est une démarche de la part d’une marque que je trouve très intéressante, on est allé au delà du simple test produit pour voir et explorer en dehors du flacon. Merci Sanoflore pour cette Greenclass très inspirante.
Car je vous le disais en début d’article, les découvertes et informations échangées ce jour-là résonnent encore fortement en moi aujourd’hui. Je regarde d’un autre œil la naturopathie, je suis plus que jamais sensible aux énergies qui circulent en nous et entre nous. Je me suis remise plus sérieusement au yoga, et à la méditation qui me font toujours un bien fou. Je ne me suis pas précipitée sitôt les fêtes de fin d’année pour faire de la détox ou du sport à outrance, au contraire, j’ai respecté mon temps d’hiver, je me suis reposée, je me suis chouchoutée, quitte à adapter mon rythme quotidien. Je me sens moins fatiguée que d’habitude à la même époque, d’ailleurs à l’approche du printemps je sens monter en moi un regain d’énergie et l’envie d’aller encore plus loin ! Et vous ?
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J’espère que ce très long article vous aura plu et peut-être appris des choses ? N’hésitez pas si vous avez des questions, ou des témoignages à apporter, j’ai hâte de vous lire !
7 Commentaires
Très intéressant, ça fait un moment que je veux voir un naturopathe, merci pour le rappel ! Moi aussi je laisse mon téléphone charger toute la nuit, je vais faire attention.
Oui c’est pas grand chose, mais c’est facile de prendre le pli, finalement. Je le recharge le matin au réveil, et si jamais je dois partir, j’ai une batterie externe.
Pourquoi un smartphone plus petit ? j’ai pas compris non plus le 5 (url direct)
En fait, plus ton smartphone est gros, plus il nécessite des ressources matérielles et donc de l’énergie, et plus il génère des déchets. Quand on tape l’url (quand on la connaît bien-sûr) directement dans le navigateur, cela fait des requêtes en moins sur les serveurs que si on ouvre son moteur de recherche, on lance la recherche, puis on clique sur le lien. Ces 3 actions consomment plus d’énergie que de n’en faire qu’une 😉 Je ne sais pas si j’ai été claire ?
Merci pour cet article très intéressant! Ça a du être une journée riche en découverte!
Je crois que pour le digitale comme pour le reste, nous avons jusqu’à présent consommé sans réfléchir à l’impact que ça a. Je commence à regarder ça de près, mais j’ai encore du chemin à parcourir!
Bonjour Céline,
Merci pour toutes ces infos intéressantes.
Ma fille m’a parlé d’Ecosia, il y a deux ou trois semaines.
Quant à Lilo, je me disais que ce pourrait être bien pour offrir encore plus d’argent à l’association médicale de recherche que nous soutenons, avec ma famille et mes amis, depuis le décès de ma fille. Mais hélas, ça ne semble pas réalisable. Dommage.
Belle journée.
Bonjour Céline,
Merci pour votre article très pertinent ! Cela m’a fait réaliser bien des choses.
Bonne journée,
Clara