Desperate ???

J’ai découvert Desperate Housewives lorsque Canal+ a diffusé cette formidable série en septembre dernier. J’étais alors enceinte de 8 mois, et les hormones aidant, je suis devenue immédiatement et irrémédiablement accro. Accro au point de faire venir sur le champ un antenniste pour régler cette fichue antenne qui faisait des siennes depuis des mois, parce que là, il était HORS de question que le moindre minuscule petit parasite vienne brouiller mon écran…

En septembre dernier, c’était encore l’insouciance de la vie à 4, et je regardais cette série avec le sourire léger et le rire facile, m’identifiant sans peine à Susan, les déboires amoureux en moins, et à Gabrielle, surtout pour le côté shoes-addict et l’envie de conduire une sportive décapotable (je n’ai pas de jardinier, hélas).

La diffusion des 25 épisodes terminée, je me suis résignée à prendre mon mal en patience, et à attendre que Canal+ daigne diffuser la suite. Pas question de télécharger illégalement la Saison 2… non pas que je sois d’une honnêteté à toute épreuve, juste que je n’ai pas de cable vidéo reliant mon PC à la télé et je tiens à mon confort de visionnage. Et je me connais, si j’avais l’intégrale sous la main, je la regarderai d’une traite, mettant ainsi en péril mon sommeil et par là-même ma mission de mèrofoyerdoucepatienteattentionnée !

Quelle a donc été ma stupeur, et mon effroi, quand par hasard je suis tombée sur un épisode la semaine dernière, en zappant innocemment sur M6.
MrChéri et moi étions littéralement affalés sur le canapé, profitant d’un peu de calme après la tempête du coucher de nos 3 petiots. La scène qui se déroulait devant nos yeux, je l’avais déjà vue l’année dernière. Mais là, elle allait prendre pour moi une tout autre dimension : Lynette et son mari discutaient de la promotion de celui-ci, au milieu du vacarme des jeux turbulents de leurs 4 enfants. Malgré les injonctions patientes (et totalement inefficaces) du père, ces bruyants marmots ne se sont calmés qu’après que leur mère ait piqué une grosse gueulante et les ait envoyé jouer dehors. Hahaha.

MrChéri et moi nous sommes alors regardés, livides, moi le tshirt imprégné de l’odeur des derniers renvois de Miniloup, lui le front encore soucieux de ses problèmes de boulot… Madre De Dios, nous sommes devenus comme eux, mais c’est horrible, nous sommes des Scavo !!!!!!!!!!!!!!!!!

(c’est déprimant, mais tant que nous ne virons pas Van de Kamp, il nous reste un espoir, non ?)
(je veux y croire)

5 Commentaires

  1. Hum hum malheureusement je crois bien ne pouvoir plus jamais me sentir proche de Susan ou de Gabrielle… Il est clair que chez nous aussi ça sent la couche sale et le lait caillé!!!

    Bises

  2. La blogtenbulle

    chez nous aussi, ça sent plus le Scavo (mais ils sont si mignons…):-)

  3. chez moi, il y à un peu de Susan : le côté desinatrice de contes d’enfants me parle, et le fait miss gaffette aussi.
    un peu de Gabrielle le côté latino, manque de jardinier j’ai la belle-mére qui va avec.Finalement avec deux à peine je suis une demi-linette à temps complet
    bises Shalima

  4. Maria, merci de ta visite chez moi !
    Tu es définitivement une Gabrielle, muy caliente, avec ou sans tongs !! ;-))
    Gros bisous !

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