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J’aime ces dernières journées estivales qui précèdent le rush de la rentrée. Des journées entre deux eaux. Le soleil, fidèle au poste, offre une lumière particulière, plus douce, comme déjà nostalgique. L’air est vif et changeant. Le Golfe se vide peu à peu de ses touristes, et nous profitons plus que jamais des plages quasi désertiques.

 

Ah les repas d’été dehors, quel bonheur… dans le jardin de mes beaux parents, sous l’ombre du pommier, nous n’avons pas boudé notre plaisir. Seule ombre au tableau quasi idyllique de nos agapes champêtres, l’invasion systématique de guêpes !

Attirées par les sucs de viande grillée, pas les fromages odorants, par les fruits bien mûrs, elles sont venues nous embêter par groupe de cinq ou six, à chaque fois. Et pour s’en débarrasser, chacun a sa technique. Si personne n’a osé faire comme mon grand-père, qui les attaquait vaillamment au coûteau, risquant d’éborgner son voisin ou de rendre fou furieux l’insecte qu’il ratait sans faillir, certains ont des méthodes plus ou moins efficaces.

J’ai beau faire une vraie cure de légumes chez Belle-Maman…

 

J’ai beau faire mes 5 Tibétains scrupuleusement tous les matins…

 

J’ai beau m’acharner avec ma ceinture Slendertone (niveau 4, force 50, 30 minutes par jour, je frôle la crise d’épilepsie à chaque séance)…

 

… j’ai quand même l’impression que mon tour de taille ne va pas résister à ce petit séjour jurassien. En même temps, quand on voit la propagande qui circule sur les routes de la région, il ne faut pas s’étonner !

 

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Alors si on ne sait toujours pas pourquoi la Vache qui rit rit, en tout cas, on sait où elle habite : à Lons le Saunier, dans le Jura. Même que nous y étions hier, avec les Korrigans, tout contents de rencontrer l’hilare ruminante.

 

La maison de la Vache qui rit, c’est une sorte de petit musée à fort potentiel d’interactivité qui a ouvert au printemps dernier. Là-bas, tout est fait pour que les enfants s’amusent et se passionnent pour la riante bovidée.

Les cerises, avec le raisin, les reine claudes et les figues, font partie de mes fruits préférés. De ceux dont une fois commencés, je ne peux m’arrêter de picorer.

J’ai des souvenirs d’enfance incroyables de la fête de la cerise d’Itxassou et de ces week-ends « cueillette » chez nos copains du Fauga, près de Muret. Ils habitaient une grande bâtisse un peu vieillote en bord de Nationale. Leur jardin était hyper bruyant, MAIS il y avait des cerisiers démentiels dans lesquels on passait nos journées. On mangeait des fruits par poignées entières, et on en ramassait tant que cela finissait invariablement en confiture. Sacrilège ! Je n’ai jamais aimé les « trucs à » – cuits, confits ou aromatisés – pour moi rien ne vaut une cerise bien noire, fraîchement cueillie.

Je n’ai pas reçu qu’un nouvel APN et un palmier pour mon anniversaire, mes amis m’ont également offert un big moule à gâteau en forme de puzzle. En silicone orange casimir super sympa, je n’avais qu’une hâte, tester la bête, histoire de revendiquer haut et fort mon statut de reine des gâteaux rigolos. Je n’ai pas eu à attendre longtemps, nous avions des potes pour dîner samedi dernier, je voulais bricoler un dessert vite fait bien fait, et pour épater mes invités, quoi de mieux qu’un gâteau maintes fois réussi, mais sous une forme un peu plus originale que d’habitude.

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