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On y a droit tous les deux ans, à peu près à la même époque. Mamzelle semble réglée comme du papier à musique. Il y a eu le purpura rhumatoïde avec béquilles à la clé, un mois avant le concours de danse, en février il y a quatre ans. Il y a eu l’entorse du genou, un mois et demi avant le concours de danse again, deux ans après. Et là, cette année, dernier cours de sport de la semaine, petit match de handball, une passe, et paf, la main droite retournée.

Ce week-end, j’ai participé à un stage intensif de danse classique au conservatoire. Neuf heures de cours en deux jours, avec comme professeurs deux danseurs de l’Opéra de Bordeaux. C’était juste fabuleux, j’ai adoré chaque moment passé à la barre, puis au milieu.

Chaque année c’est la même chose. Mais chaque année c’est un peu plus difficile. Trente ans que ça dure, pourtant. Après deux mois d’été, rechausser ses demi-pointes dans un mélange d’envie, d’excitation, et de découragement aussi. On perd tant en deux mois. On est plus raide, moins précis, moins gracieux. L’impression d’être une patate en collants et justaucorps. Mais chaque année, le miracle opère…

 

Je n’ai pas encore récupéré toutes les photos de notre dernier spectacle de danse, alors en attendant, comme l’année dernière, voici une petite vidéo en stopmotion qui grâce à un iPad posé en régie résume en moins de deux minutes une bien belle soirée. L’univers de la photographie en vingt chorégraphies, avec notamment Mamzelle, Petitou, Miniloup, et moi-même ! (MrChéri, lui, a tenu la buvette à l’entracte !)

Cet après-midi a eu lieu la première répétition « grandeur nature » de notre spectacle de danse classique. Avant de passer sur scène la semaine prochaine, nous avions rendez-vous avec tous les autres élèves du conservatoire à La Voilerie Danses à Arzon, tout au bout de la presqu’île de Rhuys. Un très bel endroit, spacieux, lumineux, malgré le stress des derniers détails à régler, c’était un vrai plaisir d’y danser !

Un concours national, dans la vie d’une petite danseuse, c’est toujours un évènement d’importance. Surtout lorsqu’il se déroule à l’autre bout du pays, Nice en l’occurrence, qu’on prend l’avion avec sa maman pour s’y rendre, qu’on va dormir chez son parrain, et que même ses grands-parents viennent de loin pour l’admirer.

 

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