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famille nombreuse

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J’ai toujours entendu dire que le décalage horaire était plus facile à supporter quand on voyage vers l’ouest. Et jusqu’à présent c’est ce que j’avais expérimenté, sauf peut-être en revenant de Nouvelle Zélande il y a quatre ans, ça n’avait pas été « si pire » comme on dit. En tout cas, l’année dernière en Thaïlande, j’avais eu beaucoup plus de mal sur place qu’une fois revenue à la maison, et idem en Guadeloupe, le retour à l’est avait été un peu tendu.

Mais cette fois, en famille et depuis notre retour de Chine, c’est un peu différent, on a beaucoup plus de mal à s’en remettre…

Et voilà, mon petit dernier passe à 2 chiffres, et ça fait un peu bizarre, vous savez ? Mais pas bizarre / bonjour l’angoisse, hein, plutôt bizarre / ouhlala comment c’est possible un truc pareil ?

Parce qu’il file à toute allure, ce fichu temps, c’est un lieu plus que commun j’en suis bien consciente, mais tellement vrai. Je le mesure à chaque micro-évènement, à chaque fois que mes enfants grandissent un peu plus. Et là, c’est un sacré cap que franchit mon Miniloup. Notre petit dernier qui en joue à plein, ce qui énerve passablement ses aînés qui aimeraient qu’il grandisse plus vite, qu’il soit moins bébé. Oui mais après tout, il n’a que 10 ans notre blondinet, il a bien le temps de jouer aux grands, vous ne trouvez pas ?

Fin septembre début octobre, c’est la ronde des anniversaires dans notre petite famille… Il y a celui de MrChéri le 28, notre anniversaire de mariage le 5, puis celui de Miniloup le 11. Alors le champagne est au frais, on a fait le plein de petites gourmandises apéritives, et les wishlist traînent un peu partout dans la maison (surtout celleS de Miniloup en fait ^__^). Et au milieu de la cohue de nos emplois du temps, on se réserve de petites parenthèses festives !

Si on était la famille Ingalls et qu’on vivait dans le monde merveilleux de la Petite Maison dans la Prairie, on aurait des enfants parfaits toujours heureux, MrChéri couperait du bois tous les jours et je porterais un béguin sur la tête.

Mais comme ce n’est pas le cas, on vit dans une maison chauffée à l’électricité, mes cheveux vivent leur vie à l’air libre… et mes Korrigans sont des enfants tantôt cools, tantôt franchement relous.

Dimanche dernier, quand MrChéri et moi avons décidé d’aller prendre l’air pour profiter du soleil, l’idée n’a pas franchement soulevé l’enthousiasme des foules. Chacun y a est allé de son soupir blasé, de son « ah non, moi j’ai pas envie », « c’est trop nul d’aller se balader à Vannes », « je préfèrerai qu’on reste ici » etc.

Des ados tout ce qu’il y a de plus classique, quoi…

À chaque année qui passe, je me pose un peu plus la question… Jusqu’à quand vais-je danser ? Et à chaque fois, la réponse est la même, je danserai jusqu’à ce que je ne puisse plus être en état de le faire. Qu’importe mon âge, qu’importe mon modeste niveau, je crois que je ne pourrais pas vivre sans danser…

Cette année, mes deux mois de coupure estivale m’ont fait du bien. Je me suis même dit que ce serait peut-être le moment, sans mauvais jeu de mot, de lever un peu le pied sur mes cours. Que notre emploi du temps était trop chargé, trop compliqué. Et puis… et puis, j’ai franchi la porte du studio de classique, la porte de la salle de danse contemporaine, et c’est reparti illico.

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