Mes cousines complotaient depuis un an. La date était déjà fixée l’été dernier. Le plus dur, finalement, c’était de ne pas gaffer. Une bourde est si vite arrivée au détour d’une conversation. Mais non, heureusement, chacun a su tenir sa langue et le secret est resté bien gardé.
Elles ont bien bossé, mes cousines. Elles ont invité les amis, la famille, il y en avait même qu’on n’avait pas vu depuis près de 25 ans, des enfants qu’on n’avait pas vu naître. Petit clin d’œil du hasard, on était 70 pour les 70 ans de ma tante et de mon parrain. Nous, nous avons fait la route jusqu’à Clermont Ferrand la veille, d’autres sont arrivés le matin même. Mais le jour J, à midi quinze, on était tous dans la salle à attendre les rois de la fête qui ne se doutaient (presque) de rien.