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J’ai fait un rêve étrange cette nuit. J’ai rêvé que j’arpentais les meilleures pâtisseries de France, à la recherche d’un gâteau Russe aussi bon que celui de mon enfance. Le fameux Russe de chez Lacote à Lannemezan. Pas un dimanche d’été chez mes grands-parents sans en déguster une part (ou deux, ou trois) en dessert. Qu’est-ce qu’on a pu s’ennuyer dans cette petite ville au bord des Pyrénées où il ne se passait jamais rien. Heureusement, ce gâteau sauvait de tout, et j’en garde un souvenir ému. Malheureusement ce Russe appartient désormais au passé, la pâtisserie a depuis longtemps fermé, et je n’ai plus jamais mangé de gâteau aussi fin et délicieux que celui-ci…

 

Enfant, je n’ai pas dérogé à la règle… Comme tout le monde, des bêtises, j’en ai faites. Plein. Des petites et des moins. Des vraiment graves ? Je ne le crois pas. Mais si on me demandait quelle est la plus grosse bêtise que j’ai pu faire, ça me demanderait pas mal de réflexion…

Voyons…

 

Or donc voilà, 10 ans après, on s’est retrouvés (le début du pourquoi du comment, c’est là). Une bonne quarantaine de vieux de la vieille, mais toujours jeunes, certains venant même de Paris, Rennes, Nantes et Brest. La pêche aux anciens a été fructueuse. La salle était prête, le couscous n’attendait plus que nous. On avait juste oublié un léger détail : le passage à l’heure d’été. Avec une heure de plus en moins à la clé…

 

J’ai passé mes premières années au Pays Basque, dans les environs de Saint Jean de Luz (à Ciboure, plus précisément). À l’époque, j’étais fille unique, nous logions au rez-de-chaussée de l’immense villa de nos propriétaires, et il suffisait de descendre tout en bas de la rue pour arriver directement sur le sable de la plage de Socoa. Je garde de cette tendre époque et de ce petit coin de paradis de nombreux souvenirs très précis. Parmi eux, les mimosas du grand jardin dans lesquels j’aimais grimper avec ma copine Béatrice…

 

J’ai trouvé mon premier job un peu par hasard, en 1999. Chimiste de formation, après mon diplôme, je n’ai jamais réussi à décrocher un poste dans un quelconque labo. Après 18 mois de recherche infructueuse, je désespérais bosser un jour, quand une cousine graphiste m’a dit que sa boîte cherchait quelqu’un pour s’occuper du référencement des sites web qu’ils créaient. Je n’y connaissais rien, mais j’ai été engagée sur le champ, et appris mon nouveau métier sur le tas. L’ambiance dans cette web agency, comme on disait à l’époque, c’était un truc de dingue.

 

Le film TRON L’Héritage sort aujourd’hui sur les écrans. Mais j’ai l’impression que ça fait des mois qu’on en entend parler, non ? En tout cas, moi je ne compte plus les teasing de fou, les communiqués de presse qui pleuvent dans ma boîte mail. Je me souviens très bien de ma première réaction : « oh une suite, mais c’est génial, j’adooooore TRON !! »
Avant de réaliser, qu’en fait, je n’avais JAMAIS vu TRON, le film culte sorti au tout début des années 80. Je n’en connais même pas l’histoire.
Non, mon TRON à moi, c’était un jeu vidéo, un des ancêtres du genre, que mon père s’était offert à Noël, peut-être bien en 1982, ou en 1983…

 

Mon plus vieux Tshirt date de 1992, ou 1993, je ne sais plus. Acheté en soldes pour une petite poignée de francs dans une toute nouvelle boutique Célio. C’était la grande mode des Tshirt pour homme, mais j’avais calmé le jeu en le choisissant en toute petite taille, dans un beige chiné intemporel, et en coton côtelé. Notre histoire d’amour a débuté à Toulouse, il m’a suivie à Marseille, puis à Vannes. Cette relique du passé s’est adapté sans broncher aux évolutions de ma silhouette tout au long de ces 18 dernières années…

 

Dès que j’ai vu les photos de la dernière campagne Gérard Darel, j’ai su… ce pull Marilyn, je le voulais, il me le fallait. Vieille réminiscence d’une des (nombreuses) idôles de mon adolescence, souvenir encore vivace de ce film avec Yves Montand que j’avais adoré, et de cette chanson… My Hearts belong to Daddy.
Et puis, juste avant de foncer dans une boutique Darel ventre à terre, écume au bord des lèvres et carte bleue en ébullition, je me suis rappelé…

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