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Depuis que toute gamine un chat basque et féroce m’a sauvagement lacéré la guibole de haut en bas, j’ai une peur bleue des chats. Les voir tourner autour de moi me flanque limite des palpitations, je suis infoutue de les prendre dans mes bras, sur les genoux, ne m’en parlez pas. Mais allez savoir pourquoi, visiblement, les chats m’adorent.
Dès que j’en croise un, il ne peut s’empêcher de venir se frotter à moi, de quémander des caresses, de miauler sous mon nez…

 

Deux enfants malades, coincés à domicile et qui s’occupent comme ils le peuvent, une maman qui n’en fiche pas une ramée et un papa un peu débordé mais qui tente ville que vaille de résister, voilà ce que ça donne, en cette fin de semaine un peu particulière…

 

Nous avons profité d’une légère accalmie sur le front de l’invasion des poux pour défricher un peu le terrain… Visite express chez le coiffeur hier après-midi. Ça me brise toujours un peu le coeur d’entendre le claquement des ciseaux et de voir les mèches blondes et soyeuses tomber à terre, une à une, mais à la guerre comme à la guerre. Et en quelques minutes, Miniloup a gagné en apparence une ou deux années supplémentaires !

Sur le chemin qui nous ramène du Jura vers la Bretagne, nous avons fait une halte près de Tours. C’est dans cette campagne dorée par le soleil et peu vallonnée, loin du cliché de carte postale, que nos amis ont élu domicile il y a une dizaine d’années, en reprenant à leur compte une exploitation agricole. Leur ferme est une belle grande bâtisse en pierre, posée au milieu d’une bonne dizaine d’hectares de champs et de prairies. Ils auraient pu y créer un golf, ils ont préféré faire pousser des céréales, et élever des moutons. Des tas de moutons.

Ah les repas d’été dehors, quel bonheur… dans le jardin de mes beaux parents, sous l’ombre du pommier, nous n’avons pas boudé notre plaisir. Seule ombre au tableau quasi idyllique de nos agapes champêtres, l’invasion systématique de guêpes !

Attirées par les sucs de viande grillée, pas les fromages odorants, par les fruits bien mûrs, elles sont venues nous embêter par groupe de cinq ou six, à chaque fois. Et pour s’en débarrasser, chacun a sa technique. Si personne n’a osé faire comme mon grand-père, qui les attaquait vaillamment au coûteau, risquant d’éborgner son voisin ou de rendre fou furieux l’insecte qu’il ratait sans faillir, certains ont des méthodes plus ou moins efficaces.

Alors si on ne sait toujours pas pourquoi la Vache qui rit rit, en tout cas, on sait où elle habite : à Lons le Saunier, dans le Jura. Même que nous y étions hier, avec les Korrigans, tout contents de rencontrer l’hilare ruminante.

 

La maison de la Vache qui rit, c’est une sorte de petit musée à fort potentiel d’interactivité qui a ouvert au printemps dernier. Là-bas, tout est fait pour que les enfants s’amusent et se passionnent pour la riante bovidée.

J’ai beau n’avoir quasiment jamais vécu en ville, je suis loin d’être une campagnarde dans l’âme. Limite si je ne suis pas une citadine contrariée. Les balades en forêt, le jardinage, tout ça, très peu pour moi. Lâchez-moi dans une grande ville pour quelques jours et je me sens vraiment en vacances.

C’est sans doute pour ça que les animaux, c’est pas trop mon dada : la plupart du temps, j’en ai une trouille bleue. A part peut-être les poissons rouges. Et encore.
(c’est MrChéri qui s’occupe de l’entretien du bocal)

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