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Casablanca

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Casablanca. Notre ville d’arrivée. Une ville que je connais bien, une ville que j’affectionne tout particulièrement. Mes grands-parents maternels et mes parents y sont nés, mes grands-parents paternels y ont vécu jusqu’à la fin de leurs jours. Je suis venue souvent dans cette ville, enfant, puis ado. Je n’y étais pas retournée depuis 2008 lors de ma dernière visite à Mamisa, ma grand-mère.

Je ne pense pas avoir une vision très objective de cette ville. Pour l’avoir contemplée de longs moments depuis le quinzième étage de l’appartement de Mamisa, je n’en retiens que l’incroyable luminosité, les toits blancs à perte de vue, l’océan qui la borde, la grand mosquée, mais aussi les parcs, la cathédrale, et puis cette effervescence permanente et son incroyable architecture des années 30. J’aime Casablanca pour sa beauté mais aussi ses défauts (et ils sont nombreux), et y retourner en famille, la montrer enfin à mes enfants, était très important pour moi.

Avant de vous narrer nos vacances au Maroc dans le détail (il faut que je trie mes 1800 photos et que je dérushe mes 2h14 de vidéo avant), laissez-moi vous raconter l’histoire de ce petit pouf rose fluo…

Donc ce petit pouf, il m’a littéralement sauté aux yeux, au détour d’une petite échoppe planquée au fin fond du quartier des Habous, à Casablanca. Je n’avais pourtant pas du tout prévu de ramener ce genre de souvenirs, non moi mon créneau c’est plutôt les pâtisseries marocaines et les chaussures sur mesure (je vous en reparlerai) mais là, allez savoir, il était posé au milieu d’un tas d’autres petits poufs de toutes les couleurs possibles et imaginables, c’est sans doute ce rose flashy qui a attiré mon regard.

Oui, je sais, ça ne parle que de bouffe sur ce blog ces temps-ci (et aussi de robes qui rétrécissent mystérieusement, ceci expliquant peut-être cela). Mais que voulez-vous, l’hiver approche, les jours raccourcissent, il faut ce qu’il faut pour résister ! Et chez moi, la bouffe, c’est sacré. A tel point qu’il ne me faut pas plus qu’un tout petit pot de confiture pour me mettre en transe. Mais attention, pas n’importe quelle confiture… la meilleure confiture du monde, ni plus, ni moins. La confiture de figues Aïcha.

 

Toutes les bonnes choses ont une fin, paraît-il. Je confirme, cette expression idiote est malheureusement vraie.

Ma semaine chez Mamisa est passée à la vitesse de la lumière. Nous avons beaucoup ri, beaucoup parlé, ma grand-mère m’a raconté des tas d’anecdotes croustillantes sur sa vie, que je me suis empressée d’écrire dans un petit carnet…

Mardi matin, Malika vient me chercher pour aller faire les courses au souk.

Malika a dans les 45 ans, elle est couturière et parle très bien le français. Elle connaît ma grand-mère depuis des années, et elle est très copine avec ma tante, alors cette dernière m’a dit de ne pas hésiter à lui demander qu’elle me balade un peu. Comme durant mon séjour je suis très peu sortie, je l’appelle. Mamisa est rassurée de me savoir accompagnée dans cette grande ville, et avec Malika à mes côtés, aucune crainte de tomber dans un piège à touriste.

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