J’ai commencé le NO BRA – aka « vis ma vie sans soutif » – un peu par hasard, il y a 3 ans.

C’était l’hiver, je travaillais quasi exclusivement chez moi, j’avais pris du poids et j’étais gênée par mes soutien-gorges. Comme je suis une grande frileuse, j’ai toute une collection de t-shirts thermiques Heattech Uniqlo que je porte en permanence sous mes gros pulls et mes sweats. Je me suis rendue compte qu’avec ces tops « seconde peau » façon maillot de corps, je n’avais vraiment pas besoin de soutien supplémentaire, c’était suffisamment moulant pour que je sois maintenue sans être gênée par ma poitrine, et sans être entravée par cette lingerie que je ne supportais plus. Et c’est comme ça que j’ai adopté très naturellement ce qu’on appelle le No Bra (à l’époque je ne savais même pas que ça avait un nom !). Et depuis, j’ai gardé cette habitude…

 

Le no bra, compatible avec une poitrine généreuse ?

Quand j’en ai parlé sur Instagram il y a quelques semaines, la question qui est revenue le plus souvent c’est « oui, mais si on a une grosse poitrine ?« … J’avoue que je ne sais pas trop quoi répondre.

Mon expérience est très personnelle, et je ne peux pas me mettre dans la peau des autres. La seule chose que je peux vous dire, c’est que c’est une façon de faire qui me convient à moi. Je n’ai pas une très grosse poitrine, je fais un bonnet A, mais j’ai une cage thoracique assez large, ce qui fait qu’avec des soutien-gorges standard, je me trouve très vite cisaillée au niveau du dos, et surtout sous les seins. Que ce soit en 95A, ma taille officielle, ou même en 100A pour être bien à l’aise, ça ne convient jamais. J’ai beau avoir essayé au fil des années tous les différents modèles de lingerie possibles et inimaginables, balconnets, triangles, avec ou sans coques, effet push up… il n’y a rien à faire, à partir du moment où il y a une attache derrière, je me sens comprimée et cisaillée. Sans parler des bretelles qui ne tiennent jamais en place sur mes épaules, je ne sais pas elles doivent être profilées en teflon anti-dérapant, quel que soit le réglage en longueur, je me retrouve toujours avec une bretelle, ou deux, qui dégringole au milieu du biceps.

Bref, je n’ai jamais été à l’aise dans un soutien-gorge, et voilà que sans, je découvrais que je me portais bien mieux !

Il faut dire aussi que j’ai toujours bien aimé ma poitrine, c’est une des parties de mon corps avec lequel je vis en parfaite harmonie. Je n’ai jamais complexé à son sujet, je suis à l’aise avec elle, alors l’idée de lui rendre sa liberté ne m’a posé aucun souci, bien au contraire !

Pendant tous ces premiers mois d’hiver, j’ai donc franchement vécu ma meilleure vie poitrinaire. J’ai même pu observer que ça lui plaisait bien à elle aussi : mon décolleté s’est affermi, il a même remonté un peu !

 

Oui, mais en été ?

Ça s’est ensuite légèrement corsé quand les beaux jours sont arrivés : pas toujours facile d’assumer le No Bra avec des tenues plus légères. Je ne parle pas que de l’aspect « esthétique », la plupart du temps ça ne me gêne pas d’avoir les tétons qui pointent sous mon t-shirt ou ma blouse, mais parfois je ne suis pas forcément très à l’aise quand ça « ballote », et disons-le clairement, quand il fait très chaud, on transpire plus sous les seins quand on ne porte pas de soutien-gorge ! (je sais, ce n’est pas glamour, mais il faut le dire !).

J’ai trouvé un semblant de parade en remplaçant mes tops Heattech par des débardeurs à fines bretelles de la même marque. Moulants et respirants, ça fait bien le job, même si parfois ça tient un peu chaud au ventre…

Ma solution ultime quand il fait vraiment chaud ou que ma tenue n’est décidément pas No Bra compatible ? Le SLOW BRA (ils sont forts ces anglo-saxons, ils ont un nom pour TOUT !). En français dans le texte, il s’agit tout simplement de porter une brassière.

 

No Bra VS Slow Bra ?

N’allez cependant pas croire que cela soit si simple, la quête de la brassière parfaite peut s’avérer parfois très compliquée. Les brassières de sport par exemple compriment souvent un peu trop. Le critère numéro un étant le confort, il faut que l’élastique sous la poitrine soit suffisamment large pour ne pas cisailler et tenir bien en place, mais il ne doit pas être non plus trop rigide sous peine de gêner autant que celui des soutien-gorges. Les brassières souples avec de fines bretelles non réglables laissent parfois échapper un boob, ou deux… Celles avec des bretelles larges ne sont pas forcément très esthétiques portées sous un top fin. Bref, c’est assez complexe !

Par exemple, j’ai acheté ces brassières réversibles en coton Etam, on peut les porter devant / derrière, avec un décolleté en V dans un sens, et arrondi de l’autre. J’aime beaucoup ce modèle, mais quand je porte le V devant, à tout instant je risque une Sophie Marceau… Je vais essayer de reprendre les bretelles en longueur pour voir si ça résout le problème.

Slow Bra - brassières réversibles Etam

J’ai également dégoté deux brassières hyper basiques il y a 2 ans sur Amazon (pas bien !) (plus dispo sur le site), et elles font assez bien le job. Elles sont plutôt moches et 100% synthétiques, mais à ce jour c’est ce qui me convenait le mieux.

Heureusement ma quête de la brassière belle et confortable s’est terminée avec MinaStorm qui propose des brassières hyper bien fichues, et jolies. La marque m’a envoyé la brassière Mina Irisée* et elle a tout bon : bretelles fines et réglables, léger décolleté en V, large éventail de tailles, élastique souple et confortable sous la poitrine, et des tissus sympas certifiés OEKO TEX. Je l’ai portée quelques jours, et je la préfère à toutes celles portées jusqu’alors ! (vous avez -10% sur tout le site avec le code MPCHOCO10 si ça vous dit de tester, c’est sans limite de temps)

Slow Bra - brassière MinaStorm

♥︎

Voilà, on peut dire que globalement, depuis 3 ans, je suis No Bra 90% du temps, et Slow Bra le reste du temps, c’est à dire quand je fais du sport, quand j’ai un décolleté un peu échancré et que je préfère éviter que mes seins ne vivent trop leur vie au vu et au su de tout le monde. Je ne crois pas que je reviendrai en arrière, car c’est vraiment une formule qui me convient, en terme de confort et d’esthétique. J’en viens même à me demander comment j’ai pu supporter les soutien-gorges durant toutes ces années, juste parce que c’était la norme, et que je n’envisageais pas de faire autrement !

 

Et vous alors, adepte du No Bra, du Slow Bra, du Bra tout court ? Du No Bra avec une poitrine généreuse ? Racontez-moi !

 

*produit offert

20 Commentaires

  1. Cela fait maintenant 10 ans que j’ai cessé de porter des soutifs. J’avais lu une thèse rapprochant le port du soutif et les cas de cancer du sein. Ma maman ayant eu ce cancer, je n’ai eu aucun mal à me convaincre. D’autant plus que cette étude montrait un port plus soutenue de la poitrine. Je vais avoir 48 ans, j’ai allaité mes enfants sur 3 années quasi-consécutives et j’ai une poitrine de jeune fille 😊. Après 10 ans de no-bra, j’ai pris une taille de bonnet (C) et une poitrine solide et haute. Ca ne ballotte pas et si je ne porte rien de transparent, on ne voit pas que je ne suis pas « soutenue ». Évidemment, je ne m’amuse pas à faire un footing sans brassière mais je peux courir 50 mètres sans porter mes seins. J’ai passé le stade des tétons qui pointent sans rougir et je porte mes robes d’été sans la bretelle du soutif à planquer. Je suis libre! J’ai un soutien-gorge dans mon tiroir que je porte rarement mais quand c’est le cas, je m’aperçois de la compression, ça m’étouffe. Bref, non seulement c’est plus confortable mais c’est plus sain !

    • C’est vrai que je n’avais pas pensé à aborder cet aspect santé, mais oui tu as raison ! Et le maître mot c’est vraiment ça : la liberté ! 🙂 Merci pour ton témoignage Nad !

  2. Merci pour cet article qui tombe à point nommé. J’avais vu passé tes stories mais je ne me rappelais plus de la marque. J’ai fait du no bra l’année dernière pendant le confinement et j’ai trouvé ça très agréable. En revanche, je ne suis pas prête à sauter le pas dans le cadre du travail. Je me suis donc dirigée vers le slow bra mais comme tu le dis justement, quellle complexité pour trouver LA brassière adaptée à son anatomie ! Ça serre, ça déborde le plus souvent. Je te remercie donc pour ce nouveau tuyau en espérant que ce soit le bon pour moi aussi !

  3. A peu près la même histoire que toi en tout point mais j’ai arrêté de porter depuis encore plus longtemps. J’ai remplacé les soutifs par un débardeur à bretelle noir en hiver et si besoin un brassière de base noire de supermarché en été et qui me sert aussi pour la danse.
    Idem petit bonnet mais gros tour de poitrine, les brassières de sport je les prenais en XXL et ca me serrait tellement que j’ai cru m’être fêlé une côte un jour !!!
    Il n’y a que pour le running que j’ai pas encore trouvé le bon compromis entre maintien et confort.

    • Ah la compression de la brassière de sport, le pire c’est de l’enfiler, à chaque fois j’ai l’impression que je vais me déboîter une épaule, ou rester bloquée dedans à jamais ! 😆 Je ne cours plus, mais à l’époque j’aimais bien les brassières Moving Comfort, elles me sont trop petites maintenant, mais ma fille les a récupérées et elle en est super satisfaite.

  4. J’avais essayé le no bra l’année dernière, mais je n’avais pas accroché …
    Et puis, il y a un 1 mois 1/2, j’ai eu une tumorectomie avec la cicatrice juste sous mon sein. Je ne pouvais pas porter de soutien gorge, donc j’ai fait sans et j’ai adoré ! Je me disais quand même qu’il fallait que je trouve une solution pour l’été … Je vais donc commander une brassière et voir si ça me convient …

    • Oui il ne faut pas hésiter à essayer dans différentes situations, et saisons… J’espère que ça ira pour toi 🙂

  5. Bonjour. Après vu votre Story sur Minastorm’ il y a quelques jours j ai voulu essayé même avec une forte poitrine et franchement c est un pur bonheur cette marque. Je suis enfin libéré des cisaillements et des bretelles qui tombent. Merci beaucoup pour cette découverte. Je vais profiter de votre code réduction pour parfaire mon stock.

    • Ah génial Claudie, je suis contente que vous en soyez satisfaite ! Ce que j’aime beaucoup chez MinaStorm, c’est qu’il y a des modèles pour toutes les poitrines, et c’est assez rare je trouve !

  6. Bonjour, même histoire que vous toutes. Et j’ai vu passer la story de Céline sur Minastorm, j’ai commandé et c’est génial ! agréable à poser, joli, et rien à redire du soutien. Je vais en commander d’autres au fur et à mesure…
    Merci Céline !

    • Oh merci, ça me fait très plaisir ! J’aime l’idée de se constituer son stock petit à petit, je fais pareil 🙂

  7. Comme c’est intéressant !
    Alors moi je suis l’inverse : petit dos et gros bonnet ! :-))
    Je n’arrive pas à me passer de soutien-gorge. Je connais les formes et les marques qui me vont (merci Empreinte à Brest !) qui me font me sentir bien mieux avec que sans SG… mais… mais je dois dire que les baleines commencent à me chauffer. Peut-être suis-je mûre pour passer au slow bra. heu les anglais ils disent aussi Bralette… je dis ça je dis rien…
    Bref, je préfère ma silhouette avec un SG mais je crois aussi fortement à cette histoire de gagner en fermeté en no-bra. Alors why not ?

    • Haha, les bralettes, oui j’ai vu ça (et je ricane à chaque fois 😆 )
      Pour le no bra, tu peux peut-être commencer en douceur en faisant ça chez toi, et en complétant par une brassière quand tu en ressens le besoin ? C’est vraiment au feeling ce truc 🙂

  8. Presqu’ilienne Répondre

    Ah les bretelles qui ne tiennent jamais, j’ai le même souci et je pensais être la seule, je me dis que ça doit venir de mes épaules tombantes ! Le NO BRA pour moi c’est NO WAY, même si j’adorerais pouvoir faire comme Jane B., ce doit être tellement confortable d’avoir de tout petits seins qui tiennent tout seuls ! Mais avec ma poitrine généreuse (mon + gros complexe depuis l’adolescence), impossible de sortir sans soutif, et même à la maison je n’aime pas trop, sauf le soir pour regarder la TV ou pour faire des activités vraiment très tranquilles, sinon ça me gêne et je cours (façon de parler 🤣) enfiler mon SG. Pourtant je n’ai jamais trouvé le soutif parfait, et je rêve parfois d’un soutien-gorge moulé et fabriqué sur mesure. Et depuis quelque temps les baleines me gênent vraiment et je me sens comprimée. Je connaissais les brassières de sport mais ne les trouvais pas particulièrement confortables (et encore moins seyantes pour les gros seins), et puis l’an dernier j’ai acheté une brassière à 3 € chez Action, que j’ai d’ailleurs longtemps laissée dans un tiroir, avant de la porter dès que possible cet hiver (uniquement à la maison dans un premier temps), et là, révélation : ma poitrine est certes moins soutenue qu’avec des baleines, mais quel confort ! J’ai racheté quasi la même et je pense essayer une taille en dessous pour comparer et voir si je me sens mieux soutenue, mais j’ai de + en + la sensation d’être engoncée dans un véritable soutien-gorge, et je comprends tellement bien ta démarche ! J’ai bien envie de tester la marque dont tu parles, je vais aller voir ça 😉

  9. Merci, merci 🙂 pour votre article !! moi aussi cela fait plusieurs années que je pratique le no bras, au début c’était juste les vacances et maintenant avec le télétravail c’est quasiment tout le temps ! et ma poitrine s’en porte bien !! j’ai aussi adopté des brassières souples quand « l’éthique le demande », merci pour ces références. Bon long week-end !

  10. J’ai fait un article là-dessus il y a quelques temps, j’en avais même profiter pour faire un petit historique du soutif !

    Pour les grosses poitrines j’ai peut-être un élément de réponse ! Ça fait quelques années que j’avais eu cette discussion donc je ne sais plus avec qui je parlais… Apparemment, c’est possible si on le fait par étape : il ne s’agit pas de passer du soutif à baleine à rien du tout du jour au lendemain, mais de passer d’abord au sans-armature, puis à la brassière. On peut aussi chercher à se muscler le dos. Par contre, une femme m’avait dit que sa sœur, qui fait beaucoup de natation (a donc un dos musclé) et une grosse poitrine ne pouvait pas ne pas porter de soutif’, donc c’est possible mais au-dessus d’une certaine taille je pense que ça devient compliqué.

    En été, quand j’ai des choses trop décolleté ou transparentes, je fais comme toi, je passe à la brassière ! (je ne savais même pas que ça avait un nom !!)

  11. Bonjour Céline,

    Chouette article !
    De mon côté, ça doit faire 6-7 mois que je n’ai pas mis un vrai soutien-gorge et quelle liberté ! A voir si j’assume mes nouvelles habitudes avec l’été qui, si si je vous assure, va arriver.

    J’avais commencé à porter les débardeurs Uniqlo avec brassières intégrées il y a 3 ans, pour moi ça a été la solution parfaite, j’étais tranquillement à l’étape « je ne mets plus rien le soir en rentrant » lorsque le Covid est arrivé, et avec lui, 2 à 3 jours de télétravail pour moi et là j’ai tenté les journées sans rien, mais quelle libération !
    En même temps, je découvre les brassières MinaStorm et j’en prends une pour voir : parfaite ! Coup de chance car c’était mon 1er essai de brassière mais dans le mille dès le départ 🙂

    Selon mes hauts, j’ai remis des soutien-gorges au cours de l’été mais clairement je ne les supporte plus. Je fais un 90A (peut-être d’ailleurs que 95A m’irait mieux hahaha) et n’ai pas tellement besoin de soutien.

    Vive le Slow/No bra !

  12. Bonjour à toutes.

    J’ai découvert le no bras Lorsque j’avais une quinzaine d’années et que mes parents m’envoyaient tous les ans dans une institution privée située en Belgique pour y subir un bilan de santé en séjour d’une semaine.

    Au programme durant une semaine du lundi au jeudi, c’était examen médicaux le matin et activités sportives l’après-midi au choix, pour moi évidemment l’équitation.

    C’était une institution qui pouvait un peu paraître vieille école avec l’admission de dimanche après-midi et la remise en uniforme, mais c’était assez sympa d’être toutes habillés de la même façon un peu école anglaise. Hormis pour les activités sportives où nous portions une brassière assez large permettant de bien maintenir la poitrine, pour le reste c’était Les seins libres sous le chemisier.

    La directrice de l’institution était une féministe convaincue par cette art de vivre et elle avait bien raison. Nous n’étions contrat fille et cela ne posait aucun problème, cela ne me crée aucun complexe. De toute façon dans cette institution il valait mieux ne pas en avoir, car les douches étaient même collective.

    Mais parents s’arrangeaient autant que possible pour me faire subir ces bilans de santé durant les vacances scolaires, cela m’évitais de manquer des cours et quand je rentrais au lycée , évidemment j’adoptais le no bras …

Écrivez un commentaire

Combien font : *

Pin It