metre ruban

4 ans après la naissance de mon dernier Korrigan, je n’ai toujours pas perdu les kilos pris durant ma grossesse. Je sais que malgré ça mon IMC reste normal et que je ne suis pas grosse. Mais ce poids pris et gardé me prend la tête, et jusqu’ici les tentatives pour me débarrasser de cet excédent de bagages se sont révélées vaines.

Pour mes deux premiers enfants, pourtant, le temps avait fait son affaire : la reprise du travail, de la danse et un rythme soutenu aidant, au bout d’une année, je rentrais peu ou prou dans mon jeans fétiche. Je pouvais même me vanter de ne pas avoir eu besoin de me lancer dans des régimes de famine pour cela (même si la découverte de la méthode Zermati après la naissance de Petitou m’a filé un sacré coup de pouce). Alors qu’est-ce qui fait que la troisième fois, la machine semble s’être grippée ?

J’ai bien ma petite idée là-dessus : un diabète gestationnel en fin de grossesse qui m’a contraint de suivre un régime hypoglucidique très strict pendant deux mois, un retour de bâton après la naissance qui a fait que je me suis jetée sur le sucre comme une affamée sur le dernier quignon de pain, un allaitement de quinze mois durant lequel j’avais tout le temps la dalle, et un congé parental at home de trois ans, avec un rythme certes fatigant, mais qui n’a pas marqué de coupure nette comme avaient pu l’être mes précédents retours au « vrai » boulot.

Très rapidement pourtant, j’ai essayé de me « reprendre en mains », comme on dit. J’ai évidemment repris la danse, question de survie. Du côté de mon assiette, j’avais beau être persuadée de l’inefficacité (voire de la nocivité) des régimes, comme je n’arrivais plus à me replonger dans la méthode Zermati, j’ai un peu tout testé : les pilules miracle, les substituts de repas, la chrono-nutrition… avec plus ou moins de succès (jusqu’à 3 kilos perdus). Fin 2008, j’étais plutôt contente, je n’étais plus qu’à 4-5 kgs mon poids d’avant grossesse.

Mais l’hiver 2009 est arrivé, et avec lui la fin de mon congé parental, le lancement de mon activité de rédactrice free-lance, un premier contrat un peu démesuré et une bonne dose de stress à l’avenant. Résultat, 4 kilos pris en l’espace de quelques semaines et depuis, impossible de m’en délester. Back au point de départ, même poids qu’à ma sortie de la maternité, le jeans qui boudine et les bajoues qui font un excès de zèle.

Alors quoi, tout recommencer depuis le début ? J’avoue, je n’en avais plus le courage, à quoi bon se battre pour tout reprendre ensuite, au moindre petit grain de sable qui vient dérégler la machine ?

Et puis Caroline a longuement détaillé son « expérience » Zermati sur son blog, et j’ai lu avidement tous ses billets sur le sujet. Cet éclatant succès, ce mieux-être évident n’étaient pas sans me rappeler ce que j’avais vécu et ressenti après la naissance de Petitou, mais que je n’arrivais plus à reproduire désormais. Si je n’arrivais plus à me gérer seule, pourquoi ne pas me faire aider? Un twitt de la belle a fini par me décider, et j’ai empoigné mon téléphone pour appeler le G.R.O.S. (Groupe de Recherche sur l’Obésité et le Surpoids), histoire de vérifier si une adepte de Zermati ne traînait pas dans mes parages. J’ai trouvé Geneviève, et j’ai pris rendez-vous. La première fois que j’ai poussé la porte de son cabinet médical, j’étais à la fois impatiente et super craintive. J’avais hâte d’en découdre, mais en même temps, j’avais tellement peur qu’encore une fois, ça ne marche pas. Je me suis jurée que cette fois serait ma dernière tentative, et qu’en cas d’échec, j’abandonnerai à tout jamais cette idée de retrouver mon poids de forme et que je ferai la paix avec moi-même.

Ma première consultation s’est très bien passée. Si Geneviève ne fait pas du Zermati à proprement parler, elle n’est pas favorable non plus au régime hypocalorique, à la restriction alimentaire ou à la tyrannie du repas équilibré. Nous avons beaucoup discuté, histoire de cerner mon comportement et mes habitudes alimentaires, l’origine de ma non-perte de poids, tout ça… Et puis je suis repartie, avec comme mission de tenir un carnet alimentaire pendant une semaine, pour faire ensuite le point.

La semaine d’après, le bilan fut vite fait, mes dernières analyses de sang pas très folichonnes à l’appui (un brin de cholesterol, juste un brin de trop, un soupçon d’hypothyroïdie et une glycémie fragile). Pas question de me mettre à la diète, les portions restant celles que j’ai l’habitude d’avaler, mais essayer de lever le pied sur les gâteaux au goûter, le fromage le soir, manger moins raffiné, moins transformé, plus simple, quoi. Rien de révolutionnaire, que du bon sens. J’étais un peu dubitative, sur ce coup-là, mais je me suis exécutée, sans trop de mal, pendant trois semaines.

Ce matin, troisième rendez-vous, on fait le point sur mes sensations, sur mes éventuelles frustrations puis je monte sur la balance. Mon poids n’a pas bougé d’un gramme, il est d’une affligeante stabilité. Ce n’est pas vraiment une surprise, je l’avais bien senti à mes fringues. Pour être tout à fait honnête, à ce moment de la consultation, je suis prête à rendre mon tablier et laisser tomber. Mais Geneviève se met à parler, parler, et moi, abasourdie, je me prends une grande claque dans la figure. Cette femme a réussi à mettre des mots sur mes maux.

Si je perds pas de poids, c’est que j’essaie de tenir. J’essaie de tenir un rythme de vie trépidant, une vie de famille prenante et un boulot qui repose entièrement sur mes épaules. J’essaie de tenir, coûte que coûte, j’ai tellement peur de me planter. Alors je mange pour tenir, tout comme quand j’allaitais, j’essayais de tenir le coup physiquement en compensant par la bouffe. Ce qui m’a fichu dedans, effectivement, c’est ce régime à la noix en fin de grossesse. C’est normal qu’ensuite j’aie compensé, mais ce qui l’est moins c’est de ne pas avoir réussi à dépasser ce stade, d’avoir développé une sorte de compulsion pour le sucre. J’ai peur de l’échec, j’essaie de tenir, mais je n’ai pas besoin de ça. Il faut juste que je me fasse confiance. On en revient toujours au même point, crucial : la confiance, celle qui m’a toujours fait défaut…

Dire que je suis sortie de mon rendez-vous un peu secouée est un euphémisme. Ce n’est plus une simple histoire de tour de taille, je crois, le chemin risque d’être long. Mais j’ai trouvé quelqu’un pour m’accompagner, et il en vaut la peine, non ?

(PS: j’ai beaucoup hésité à mettre en ligne ce billet un peu long, un peu fouillis… désolée pour la tartine. Mais j’ai mis du temps à l’écrire, et ça m’a fait du bien. Et surtout je me suis rappelé que c’est la lecture d’un blog qui a tout déclenché…)
(re-PS: je crois que je suis mûre pour me replonger dans mon vieux Zermati vintage 2003, là)

52 Commentaires

  1. Je me reconnais tellement dans ta note, c’est impressionnant… si ça se trouve, mon problème de poids réside lui aussi dans mon manque de confiance en moi.

    Je pense sérieusement attaquer un régime ou aller voir une nutritionniste après cette grossesse, car depuis ma première grossesse, je n’ai cessé de grossir :/

    En tous cas, je te souhaite d’y arriver, de t’accrocher et j’espère que ce travail sur toi te permettra d’arriver à ce que tu souhaites.

    :dot: On verra bien, mais si je peux poser un peu mes valises (et là je ne parle pas forcément de poids 😉 ), ça sera déjà très positif ! Je te souhaite en tout cas de rencontrer quelqu’un de bien, pas un(e) forcené(e) de la balance…

  2. Trés vrai !
    C’est un coach qui m’a fait m’en rendre compte.
    Je mange pour tenir le coup quand je suis fatiguée (c’est connu que ça donne un coup de fouet ?), énervée (le sucre : mon opium), paniquée par la somme de choses à faire.
    Dans la nourriture se trouve le refuge et la satisfaction que l’on n’a pas ailleurs…
    Bref, un peu de temps, quelques reflexions sur soi ont vaincu des TRES mauvaises habitudes.
    Je suis sûre que le parcours que tu commence te conviendra et que tu pourras nous en faire part de temps en temps !

    :dot: Pas facile, hein ? C’est une chose de prendre conscience de ça, et une autre de lâcher vraiment prise avec ces conneries. Je suis contente que ça ait maeché pour toi, et oui, je vous tiendrai au courant, dans quelques temps…

  3. wow.
    non, c’est juste que je trouve que toi et caro vous avez vraiment beaucoup de courage pour réussir à parler de choses aussi personnelles avec tant de délicatesse, de tact, et de simplicité. (je commente jamais chez caro, parce que j’ose pas trop, mais bon, comme je sais qu’elle vient ici, chais pas, peut-être qu’elle verra mon commentaire)

    depuis quelques temps, j’ai vraiment compris à quel point ma relation avec la bouffe est misérablement exécrable, et j’essaie de changer la donne. mais tant que j’aurais pas accepté que je ne ferais jamais 45 kilos sans paraître malade, je sais que je pourrais pas faire grand chose.
    pour autant, toi et caro vous me donnez un peu de courage, et j’ai vraiment envie d’essayer de lire, au moins, Zermati, histoire d’arrêter de me leurrer en me disant « ça va rentrer dans l’ordre tout seul ».

    (n’importe quoi, ce commentaire, je deviens bien trop bavarde, parfois)(j’aurais mieux fait de continuer à regarder M6, tiens)(bref)(merci pour ce billet, en fait)

    :dot: Tu sais, j’ai un peu épuré mon billet d’origine, parce que pour le coup, j’y faisais un peu trop étalage de mes états d’âme… Mais ça fait tellement de bien de les écrire… J’ai été vraiment secouée d’entendre ce qui est pourtant une évidence que je n’avais qu’une peur, en rentrant chez moi : les oublier (les occulter serait mieux approprié, même). Là, écrit noir sur blanc, ça pose le truc. Et si ça peut aider quelqu’un, eh bien tant mieux.
    Sinon, j’ai commandé les 2 autres bouquins de Zermati, je te dirai ce que j’en pense, s’ils sont moins orientés « exercices » et plus réflexions. Ca te conviendrait peut-être mieux dans un premier temps ?

  4. Et bien tu as vraiment bien fait de mettre ce billet en ligne, car il t’aide toi mais risque aussi d’en aider plus d’une;
    Depuis la naissance de mon 2eme (2 ans), je ne perds pas le pois de grossesse. Comme toi,, diabète gestationnel et donc régime (mais a partir de 5 mois de grossesse), du coup, sur 9 mois, j’ai pris 9 kg les 5 premiers mois, et 3 les 4 suivants, là où on prend d’habitude du poids. Par contre, depuis la naissance, j’ai perdu peu, et il reste 6 ou 7kg bien accrochés. Je ne suis pas en surpoids non plus, mais pas au poids qui me convient.
    Et le rythme de folie avec deux enfants plus un boulot en région parisienne n’aide pas, les efforts que je fais pour manger mieux, je les tue en me jetant sur le paquet de biscuits, le chocolat ou le fromage au diner.
    Cette methode dont tu parles, j’en ai entendu parler sans jamais regarder ce qu’il y avait dedans, je vais peut etre aller y jeter un coup d’oeil, car tu m’intéresses en en parlant ainsi

    :dot: On est exactement dans le même cas de figure, c’est affolant ! Lis le bouquin, il pourrait bien t’aider un peu.

  5. Courage ! On leur fera la peau à ces satanés pulsions et kilos qui nous empoisonnent la vie!
    Et pour la confiance : il fallait du courage pour se lancer en rédactrice free-lance! Alors ne baisse pas les bras pour ta « rééducation alimentaire ».
    Et quant à la publication de ce post, moi je te dis merci 😉

    :dot: Merci Sylvie… ces histoires de confiance sont fichtrement compliquées, mais j’aime à me dire qu’en grandissant, en mûrissant, on acquiert de la sagesse, non ? (enfin, j’espère !! 😆 )

  6. Ca me rassure de voir que je suis pas la seule à avoir une drôle de relation avec la nourriture ! Perso, je sais très bien que je me jette sur le sucré pour avoir ce plaisir immédiat que je n’ai pas en voyant tout ce que j’ai à faire (forcément, tout n’est pas aussi rapide qu’une tablette de chocolat avalée !)… Et l’idée de rationaliser la nourriture alors que c’est un refuge depuis si longtemps me freine un peu à changer mon comportement… mais ça vient, tout doucement… Alors courage à toi et à toutes celles qui souhaitent au final, être mieux dans leur peau 🙂

    :dot: Merci JS ! Je pense que la nourriture peut être un réconfort sans pour autant plonger dans la compulsion… se faire plaisir, c’est important ! Mais quand ça devient trop un refuge, danger…

  7. Si j’ai bien compris, c’est ton perfectionnisme qui t’empêche de perdre ton poids…
    Loin de moi, de te donner des leçons, avec mon énorme sur poids, et tout le travail que je fais aussi, sauf que j’écrit pas si bien que ça! (oui, il est très bien écrit ton article, comme toujours d’ailleurs)
    et si tu te demandais, si ça serait si grave que ça? si tu te plantes? (je dirais , que ça dépend en quoi?) c’est le boulot ? ou te manques de confiance? pour tant tu t’en sors comme une reine, ma belle!
    bon, juste du courage! et je pense a toi! et félicitations d’en parler et d’avoir rencontré Geneviève!! allez!! yihaaa!!

    :dot: Je me pose toujours la question : et si je me plante, qu’est-ce que ça va changer. Mon cerveau répond qu’il n’y aura pas mort d’homme. Mais mon moi profond n’est pas du tout raccord avec cette façon de voir les choses 😉

  8. Depuis ta naissance et encore plus celles de tes frangins, mes problèmes de poids n’ont jamais été résolus. Je n’ai pas arrêté de perdre 5kg pour en reprendre 8 en suivant, avec en plus un sentiment de culpabilité et d’impuissance qui me « bouffait » au quotidien… A l’arrivée presque 25kg de plus qu’à mon mariage (en 36 ans tout de même).
    Des régimes, j’en ai fait beaucoup, aucun n’a résisté au temps et à la lassitude. J’ai fini par me résoudre à ne jamais retrouver mon poids « idéal ». Mes derniers épisodes de santé m’ont fait perdre 7/8kg, je vais essayer de me maintenir dans cette zone, tant pis pour ma silhouette de rêve, que je n’ai jamais eu…
    Comme toi je suis maintenant persuadée que l’alimentation n’est pas la seule responsable, et que l’état psychologique entre pour beaucoup dans cet état de fait. Bon, reste à savoir s’il faut être en permanence à l’écoute de soi, jusqu’à l’obsession?

    :dot: Je pense qu’il faut avant tout s’accepter et s’aimer soi même. Lâcher prise et se faire confiance. Et ce n’est pas une question d’obsession. Pas facile…

  9. Promis on va faire attention à ce qu’on mange demain soir! Bisous et courage!

    :dot: Huhu, je ne suis pas à la diète non plus, hein 😉

  10. Dès le titre ton billet m’a interpellé: je suis avec grand intérêt la zermatisation de Caro et ma nutritionniste s’appelle aussi Geneviève! et il est probable que ce soit la même que la tienne car son procédé est identique et la façon dont tu présentes ses propos me semble familière.
    C’est courageux en tout cas de se remettre en rééquilibrage alimentaire, bravo 🙂

    :dot: Tiens, tu es dans le Morbihan toi aussi ?

  11. Moi aussi, j’avais lu les billets de Caro et j’ai pris rendez vous chez quelqu’un que m’a recommandé le GROS, et çà avance.. mais je ne sais pas si j’aurai le courage comme toi d’en parler sur mon blog, en tout cas bravo, c’est bien d’en faire profiter les autres !

    :dot: Contente que tu aies sauté le pas, toi aussi ! On se tient au courant, ok ?

  12. J’ai eu la chance de « zermater » pendant 2 ans, pas avec le maître mais l’une ses fidèles, à Paris également. Ce qu’on y apprend, ce que j’y ai appris en tout cas, c’est aussi que son poids de forme n’est pas nécessairement celui qu’on croit et qu’il n’est pas toujours possible de maigrir. En l’occurence, depuis le temps que tu luttes peut-être que ton poids de forme est plutôt celui auquel tu es ? En photo tu me sembles mince et jolie. Dans tous les cas, en parler, progresser c’est toujours bien. Mais moi ce que je trouve vraiment unique dans les méthodes du GROS c’est justement qu’il ne s’agit pas d’une méthode pour maigrir mais d’un travail sur soi pour manger en respectant son corps. Cela peut entrainer une perte de poids quand on mange de façon inadéquate (sans faim, par pulsions, par émotion…) mais pas nécessairement. Voila, ma façon de dire les choses est un peu maladroite mais vouloir maigrir à tout prix entraine plus souvent une augmentation du poids à la fin. Je crois que parfois il peut-être sage de s’accepter et si je l’avais fait à 25 ans au lieu de me lancer dans des régimes absurdes pour 5 kg de trop, j’aurai 20kg de moins au compteur…

    :dot: Non, ce n’est pas maladroit ce que tu dis, au contraire… Je me suis d’ailleurs posé la question… mais vu l’historique de mon poids, il y a un très net décrochage après la naissance de Miniloup. Prendre un ou deux kilos après une grossesse et en vieillissant, ça ne me paraît pas démentiel et je l’accepte. 8 par contre, je sens que ce n’est pas mon poids de forme (qui doit tourner grosso modo autour de 53-54 kgs, mon poids post Zermati)

  13. et bien !!! …. je vais réfléchir à tout ça … tu exprimes certainement ce que beaucoup n’oseraient exprimer … et tu donnes une piste que je n’aurais même pas imaginé ! merci.

    :dot: Mais de rien… on pourra en discuter, si tu veux…

  14. J’attends ma diététicienne, j’ai rien perdu depuis des mois (en fait j’en prends je reperds mais du coup je reste toujours au même point), j’ai un peu la boule à la gorge, je me dis que bientôt je vais devoir m’acheter des fringues pour le printemps et que rien ne va m’aller, et bon y a le chiffre aussi..
    Enfin bref, ton billet a beaucoup raisonné chez moi. Bon courage !

    :dot: Bon courage à toi aussi, on se serre les coudes !

  15. sonia de la rue d'a coté Répondre

    Tu ma intrigué avec cette méthode ,du coup je suis allée « fouinée » sur d’autre blogue et ça me tente .
    En plus les quelques témoignage que j’ais vu me font un peux changé d’avis sur le faite que ma fille ne veux jamais finir sont assiette , finalement c’est peut-être a moi de prendre exemple sur elle et non l’inverse .
    Je vais de suite a la fnac trouvé ce petit remède .
    Merci pour l’info

    :dot: J’ai aussi commandé ses 2 autres bouquins… on en reparle en live, si tu veux !

  16. C’est dingue comment je me retrouve dans ce que tu dis. Je ne suis jamais allé consulté pour ça (toujours ce manque de temps qui me complique la vie !!) mais au fond de moi, je sais que mes kilos superflus sont essentiellement dû au stress (il faut jongler entre les moussaillons, le boulot, la maison, mon petit mari … pas facile, enfin pour moi en tout cas …).
    D’ailleurs ma dermato m’a confirmé en début de semaine que la plaque d’eczéma qui me pourrit la vie depuis le début de l’hiver est dû en partie au stress et à la fatigue …
    Je vais peut-être jeté un coup d’oeil à cette méthode Zermati, je ne connais pas …

    :dot: Zermati m’a pas mal déculpabilisé par rapport à la bouffe… mais son approche est bcp plus globale que le simple contenu de notre assiette, alors qui sait, ça pourrait te filer un ptit coup de pouce ?

  17. on revient toujours à un point clé pour moi : le lâcher-prise, très dur mais souvent salvateur pour repartir sur de bonnes bases. Moi c’est le jour où j’ai cessé de me prendre la tête sur mon poids/apparence que j’ai fondu tout doucement sans régime et sans vraiment m’en rendre compte juste parce que la carapace que je m’étais construite ne servait plus à rien… bref c’est un chemin que l’on pourrait trouver un peu long mais qui t’apprendra sûrement beaucoup sur toi même. Des bises pour la peine ♥

    :dot: Merci Luna… le vrai lâcher-prise, j’espère y arriver !

  18. Je vais encore dénoté dans le concert de louanges mais si les amies ca sert pas a dire la vérité ca sert a quoi alors???
    Shalima, tu es geniale comme tu es! tu fais de la danse plus de deux fois par semaine : ton corps doit etre musclé : et le muscle pèse plus lourd que la graisse deja!
    et pourquoi vouloir absolument retrouver son poids d’avant grossesse : on vieillit : c’est un fait , il faut l’accepter et le corps ne vit plus pareil.
    Quand est ce que nous les femmes on arretera de se torturer pour etre PARFAITE : bosser, les enfants, etre sexy et faire un petit 38, etre drole, douee en fashion mais en faisant semblant de s’en foutre, faire la mariole en se disant femme libérée alors qu’on est toutes prises dans ces sales carcans et qu’en fait on est jamais libérée…
    Je crois que tout ca est lié à notre désir de rester comme avant et donc de ne pas vieillir.. mais faut se faire une raison et voir comment on peut gerer au mieux sans que ca devienne une fixette…
    oui je fais ma propre psychanalyse .. ca coute moins cher !! ;o)

    :dot: Héhé, je te reconnais bien là, ma Brunette ! Le truc, je crois, ce n’est pas de revenir comme « avant », je suis bien dans mon âge et dans ma vie, j’ai 3 enfants et ça se voit. Les rides, les cheveux blancs, je m’en accommode parfaitement, ils font partie de moi, de mon évolution. C’est juste que ces kilos, objectivement, me plombent. Je ne me reconnais pas avec ce corps qui ne m’appartient pas. Et cette carapace que je me suis forgée, je ne pense pas en avoir besoin, puisqu’elle me rend « malheureuse ». Je me trompe peut-être, hein, mais pousser la réflexion et l’acceptation de soi par ce biais-là, j’en ressens le besoin, là. A suivre !

  19. Une bonne initiative de ta part, j’espère que ce premier rendez-vous électrochoc t’amènera là où tu le veux. Le poids n’est pas lié qu’à la bouffe, cela je pense qu’on en est toutes ou presque conscientes, psychologie, stress, vie, et la tienne ne déroge pas à la règle qui ne te pose quasi jamais.

    :dot: Oui, je suis contente de ne pas être tombée sur quelqu’un qui scrute mon assiette et ma balance, mais qui m’amène à une réflexion bcp plus globale. (Peut-être que j’arriverai à savoir d’où me vient cette espèce d’hyperactivité, du coup 😉 )

  20. courage ma belle! les petits kilos en trop c’est comme une carapace qu’on se forge pour tenir le coup…

    :dot: Yep, et foutons-la à la benne !

  21. Je ne sais pas tellement comment réagir face à ce billet, très touchant et surtout qui parle d’un sujet souvent difficile pour nous tout(e)s. Mais bon je me permets quand même de mettre un petit peu de mon expérience.
    Les kilos, je demeure persuadée que ça vient à 80% de la tête et 20% de l’alimentation. Petite, ado et jeune adulte j’étais assez rondouillette. A 24 ans je faisais 1,69m, 79kgs, un bon 44 en vêtements.
    Aujourd’hui à 25 (bientôt 26 ans), je fais toujours 1,69m mais je pèse 54 kgs, je fais un 36 en bas et un 40 en haut. Sans rigoler je pensais même pas que ce serait possible qu’un jour j’arrive à rentrer dans un 36, ça ne m’avait pas effleuré l’esprit une seule fois (et la première fois que j’ai acheté un vêtement en 36 j’ai eu un électrochoc de la mort qui tue).
    Entre ces deux périodes, j’ai vécu beaucoup de moments difficiles et j’ai entamé une psychothérapie.

    Les 25kgs que j’ai perdu, je crois que c’est avant tout une armure que je m’étais forgée pendant des années que j’ai fait tomber/qui est partie (je pense qu’il y a un peu des deux).

    Bien sûr qu’aujourd’hui je mange moins qu’avant et que tout n’est pas psychologique. C’est aussi sans doute plus facile de prendre soin de soi lorsque l’on vit seule.

    Tout cela pour dire: courage. Je crois que la prise de conscience, l’acceptation et le lâcher prise c’est le plus difficile. Le reste suit naturellement…

    :dot: Merci pour ton témoignage, Louloute, on est sur la même longueur d’onde. Comme dirait Apfeldorfer, maigrir c’est dans la tête, ce n’est pas une question de volonté, au contraire.

  22. Je suis exactement pareille que toi. J’ai un manque, je ne sais pas quel manque, je ne parviens pas à l’identifier et j’ai peur de l’identifier car je ne vais pas voir les personnes qui pourraient m’aider. Je compense ce manque tantôt par la bouffe, tantôt par des achats compulsifs. Des sparadraps sur ma jambe de bois fendue.
    Je te souhaite énormément de courage sur ce long chemin sinueux qui ne s’annonce pas facile à parcourir. Mais tu as trouvé l’aide dont tu as besoin, ce qui devrait t’aider grandement.

    Bonne route ! 🙂

    :dot: Il m’a fallu un déclic pour me lancer. Un simple twitt (comme quoi, qui a dit que twitter ne servait à rien ?), car lire les billets de Caro n’avaient pas suffi à me faire prendre mon téléphone. Je te souhaite de l’avoir aussi, ce déclic, parce que ça fait flipper, mais ça fait avancer, aussi.

  23. Mon petit quignon, troisième et dernier de la lignée, m’a laissée 4 kilos en trop! Le bougre!
    L’épice (epice.canalblog.com) vient de faire un sujet sur Zermati. Elle en est fan!

    :dot: Damned, ces petites 3èmes, ils exagèrent quand même ! :mrgreen:

  24. on dirait que tu parles de moi …
    pourvu que l’arrivée du printemps (si jamais il arrive, ici il fait un froid glacial, même les qqs crocus qui avaient réussi à pointer le bout de leur nez sont tout rabougris …) nous aide à moins craquer sur tout « ce qui est bon mais pas bon », juste pour tenir le coup …

    :dot: C’est vrai que cet interminable hiver ne nous aide pas des masses, hein ! (j’ai encore quelques « envies de printemps » sous le coude 😉 )

  25. étonnant après 15 mois d’allaitement, y’a pas de justice ma bonne dame. Etre tout le temps affamée en allaitant nos monstres, c’est normal.
    ps : je t’attends pour mon défi 400è, histoire de te changer les idées!

    :dot: Je fais partie de ces filles bizarres qui grossissent en allaitant, et qui pestent quand elles lisent « allaitez, ça vous fera maigrir » ! 😆

  26. Après la naissance de Chupa et après son allaitement qui me faisait bouffer comme 4 [et pourtant je ne faisais que perdre du poids et j’étais descendue à 48kg], comme toi, j’ai eu du mal à remanger normalement [j’avais aussi un petit soucis de thyroïde]… zermati était aux oubliettes!
    Mon homme me faisait remarquer que j’avais meilleure appétit qu’avant, mon appétit de moineau s’étant fait la malle…
    J’avoue que le boulot m’a aidé à reprendre un rythme que je n’aurai peut-être pas eu en restant à la maison…
    Mais j’ai réussi à perdre 8 des 10 kg que j’avais pris par rapport à mon poids avant grossesse.

    Une collègue a eu le même soucis, aucun régime me fonctionnait et c’est avec WW qu’elle a réussi à enfin perdre du poids.

    Bon courage pour réussir à maitriser tes émotions par rapport à la nourriture! Mais tu y arriveras, c’est sûr!
    Puis même si tu n’y arrives pas, tu es très belle comme ça 🙂

    :dot: Merci miss ! (mais j’espère quand même y arriver, hein)

  27. La Montagnarde Répondre

    Je viens faire ma pénible 😉 Attention aux mots qu’on utilise, ils ne sont jamais anodins… « Perdre » du poids devrait être un concept à bannir. Dans « perdre », il y a le pendant sous-jacent « vouloir retrouver ». Se débarrasser de ses kilos superflus, ou vouloir gagner en minceur 😉 , voilà qui est nettement plus positif! Ça a l’air de rien, mais l’usage que l’on fait des mots a un certain poids, si je puis dire 🙂

    :dot: On est bien d’accord 😉

  28. Pas « concernée » par les soucis de poids (par contre thyroide oui…), je voulais juste te dire bravo pour ce billet, bravo pour ta démarche, elle démontre d’une très grande sensibilité, d’un grand courage et d’une réelle envie pour toi, d’aller juste mieux, avec quelques kilos en moins peut-être mais l’objectif est vraiment de trouver ton équilibre à toi.
    Pour ma part, je commence à prendre plus facilement, du coup, j’envisage la visite d’une diététicienne pour prendre de bons réflexes dès maintenant (avant les 35 ans…).
    Et de mon côté, mon équilibre, je le construis depuis 2 ans, depuis que j’ai commencé ma psychothérapie, suite à ma dépression post natale et je dois beaucoup beaucoup à cette personne qui m’a tout simplement fait prendre conscience de mes points forts et qui m’a donc donné ENFIN confiance en moi.
    Je te souhaite la même chose, parce que tu le vaut bien ! :o)

    :dot: Merci e-za, je savais que tu comprendrais le sens de ma démarche… (bon, c’est quand qu’on invente la pilule qui donne confiance ?)

  29. J’aime ce billet (pas du tout fouillis à mes yeux!) tout comme j’aime les billets sur le « même » sujet chez Caroline!
    Je suis moi-même Zermati-fan depuis quelques temps maintenant (d’ailleurs, y’a un concours sur mon blog jusqu’à dimanche pour gagner ses 2 livres « maigrir sans régime » et « maigrir sans regrossir »). Bon, après les débuts euphoriques, la stabilité rassurante pendant de longs mois (ou de courtes années, au choix :p)… j’ai fini par reprendre du poids (stress, rythme de vie, questionnements perso…). J’aimerais tant retrouver cette sérénité naturelle devant la nourriture que j’avais enfin trouvée grâce à Zermati… du coup, je me replonge aussi dans la lecture du Dr Z.

    :dot: J’aimerais aussi retrouver cette sérénité, c’est vraiment le terme… je suis sûre qu’on peut y arriver, c’est juste le signe qu’il y a encore du boulot sur certains aspects de notre personnalité, que tout n’est pas réglé et qu’il faut encore avancer… un genre de succédané de tout ce qui ne tue pas rend plus fort, quoi !

  30. Shalima, j’espere que tu as compris que je voulais pas te decourager mais juste te dire que moi je t’aime comme tu es et peut etre que toi aussi finalement tu vas t’aimer comme tu es (grace a ce Mr Z)!
    j’ai lu dans les comments que finalement beaucoup de femmes sont dans le meme cas (prise de poids et angoisse de pas reperdre et stress psychologique, manque de « on sait pas quoi mais on le ressent » )
    moi aussi d’ailleurs je suis pareil

    et c’est la ou je me dis : merde – si on est si nombreuses c’est quand meme pas normal!
    moi aussi les kg me plombent le moral (presque autant que les cheveux blancs et les joues qui s’affaissent d’ailleurs) –
    en fait j’ai juste l’impression que le monde nous fait toutes culpabiliser (kg, vieillesse..) pour quelquechose qui est somme toute normal : prendre du poids avec l’age n’est pas anormal.

    mais c’est vrai que voir la culotte de cheval qui s’installe (malgré tous nos efforts), c’est deprimant!
    je veux juste te dire que moi je te vois pas derriere mon ecran et et que tu ais 10 kg de + ou – : ca fera jamais de difference : je t’aime en tant que toi coupine!! 🙂

    :dot: Ben tu sais quoi, ton com il me fait chaud au cœur, merci ma louloute ! ♥

  31. Effectivement elle a l’air très bien Geneviève, ne serait ce parce qu’elle n’a pas tout de suite essayé de te faire passer un message mais a su attendre.
    je ne connais pas la méthode Zermati ; mais je suis persuadée que le meilleur moyen de pouvoir perdre du poids c’est d’avoir un accompagnant de qualité et je pense que tu l’as trouvé !

    :dot: Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle me dise ça, en tout cas… tu as raison, elle est très forte !

  32. Wouaa, alors là, je tombe des nues, les bras m’en tombent.
    J’ai lu le billet ce matin et je n’ai su quoi dire. Ca m’a travaillé une partie de la journée.
    Je te vois brillante et ensoleillée comme le soleil du sud, travailleuse et courageuse, gaie et positive. Je n’imaginais pas une seconde un manque de confiance. En tout cas, tu ne l’incarnes pas.
    On est d’accord, ça fait un moment que je ne t’ai pas vu, mais ce blog avait renforcé ma conviction.
    Concernant le poids, j’ai plutôt le problème inverse. Tu n’arrives pas à perdre, et moi, je n’arrive pas à gagner. Tu vois, on trouve toujours des doubles-sens dans ce qu’on peut dire. T’es une winneuse ma belle.
    En ce qui concerne le sucre, ma sage-femme m’a clairement fait comprendre que c’était un grille énergie, et que si je voulais arrêter d’être fatiguée tout le temps, il fallait que j’arrête. Trois ans après, j’ai toujours cette idée en tête et la vue de sucreries ne me fait plus du tout saliver.
    Je te souhaite de te retrouver comme tu as envie d’être. Girl power is in Shalima !

    :dot: Tu sais, je me vois aussi comme tu me décris, gaie, positive, travailleuse… mais je manque aussi énormément de confiance en moi (un rapide sondage auprès de mon entourage te le confirmera). Tous ces aspects de ma personnalité cohabitent avec plus ou moins de bonheur selon les périodes. Mais une chose est sûre, le blog m’a énormément apporté, en terme d’assurance, d’ouverture aux autres. C’est une telle source de satisfaction ! (et je suis d’accord avec cette histoire de sucre, les rebonds de glycémie, c’est très mauvais, surtout quand on a du mal à réguler tout ça… si je me goinfre de sucreries au petit déj, bonjour l’hypoglycémie carabinée à midi !!)

  33. Elle a l’air vachement bien ta toubib. C’est fou comme le fait d’avoir confiance en soi ou pas peut changer, parfois une vie.
    Merci pour ce témoignage, sincère… Je n’ai pas fini d’y penser…

    :dot: C’est le nerf de la guerre… contente que mes mots aient trouvé un écho chez toi.

  34. Coucou!
    Je ne sais pas si mon message va t’aider, mais moi (22ans, 74kg pour 1m60)… j’ai entamé un régime il y a qq mois de ça.
    J’avais grossi (7-8kg quand même) il y a un an et je ne me sentais pas bien. J’ai perdu les 8kg en 3semaines grace au régime Dukan (on ne mange que des protéines, ensuite on ajoute des légumes), bref! Pendant ces trois semaines, j’étais persuadée qu’il s’arrêterait dès que je mangerai un tout petit bout de pain.
    J’ai du faire une analyse d’urine (visite médicale obligatoire), et là les médecin m’ont fait réaliser un truc: je n’avais pas un microgramme de sucre dans mon corps. Ils ont eu peur pour moi, me demandaient si j’allais bien, bref.
    Là j’ai réalisé que ça n’allais pas…. Je voulais manger!! non pas des gateaux ou de la charcuterie! je voulais un jus d’orange! J’ai recommencé à manger normalement, en étant persuadée que j’allais tout reprendre.
    Eh bien non! Pourtant, il m’arrive souvent de faire des excès, mais je suis à mon poids de forme, même si j’aimerai être plus mince, mes jeans me vont bien.
    Je pense, après tout ça, j’ai quand même refléchis, que le régime a une grande place dans la tête, il suffit de rester raisonnable et de ne pas culpabiliser.
    Facile à dire, mais bon, du moment qu’on est bien dans la tête, on a déjà une bonne part de faite!!
    Après, j’ai un petit tuyau: pour affiner la silhouette et ne pas avoir de cellulite, il faut manger de l’huile! oui!!! pas de tournesol ni d’arachide, de l’olive et du colza par exemple, ça permet aux cellules d’être fluides et avec (un peu) d’exercice, on perd la graisse (testé et approuvé!)bon,faut rester raisonnable hein! 2c à soupe par jour quoi!
    J’espère que tu vas réussir tout ça =)
    Avec les beaux jours et le printemps qui arrive (enfin, il est attendu en tout cas!!), ça devrait aller mieux: on est de bonne humeur, on a envie de sortir, de bouger…

    :dot: Merci pour ton témoignage, miss… il illustre bien la « dangerosité » des régimes et qu’heureusement, on peut revenir en arrière sans dégats. Lors de ma cure à la thalasso de St Malo, le nutritionniste (membre du G.R.O.S. lui aussi) nous avait montré une étude très intéressante. Que l’on fasse un régime hyperprotéiné, hypocalorique, hypoglucidique ou hypolipidique, on perd la même quantité de poids, et dès le retour à une alimentation « normale », on reprend pareil. Le régime n’est pas la solution.

  35. Je suis aussi les « aventures zermatesques » de Caro et je me suis vraiment reconnue dans ce qu’elle décrivait de son rapport avec la nourriture. Et c’est pareil avec ton billet : les 6 kilos pris depuis ma grossesse que je n’arrive pas à perdre me plombent un peu le moral.
    La méthode du Dr Zermati me tente beaucoup. Je ne me sens pas prête à consulter, mais je pense que je vais me laisser tenter par ses bouquins.
    Affaire à suivre ! Et merci pour ton billet sur le sujet : tu as bien fait, ça aide beaucoup certaines d’entre nous ! 😉

    :dot: tant mieux si mon billet fait double emploi, vraiment… et lance-toi pour le bouquin, il t’aidera sûrement beaucoup.

  36. Poulette de la Loich' Répondre

    C’est clair que « pas bien dans son corps, pas bien dans sa tête », mais là quand même, pas de soucis, tu es loin d’être grosse !! Je pense qu’en t’imposant dans ton emploi du temps (très chargé) une séquence de sport intensif et un équilibre alimentaire, ce n’est l’histoire que de quelques semaines…. Qui dit « régime » ne dit pas forcément plus de chocolat !! J’ai perdu 10kg depuis août en continuant à manger du chocolat tous les jours !! Il faut trouver un équilibre, va voir une nutritionniste ?! Mais il est clair que travailler en libéral est un statut très stressant… je comprends que tu aies besoin de « remontants »… Va juste falloir en trouver d’autres !!! Bon courage et bravo pour ton travail, ça déchire !!

    :dot: Merci ma poulette… pour le remontant, j’hésite : couture intensive, ou double dose de schnaps dans le café ? :mrgreen:

  37. Pendant ma grossesse j’ai pris 11 kilos. 4 ans plus tard, non seulement les 11 kilos sont toujours là mais j’en ai pris d’autres.
    Le lâcher-prise, le manque de confiance en soi sont des mots qui me parlent (j’étais en thérapie quelques années. L’enfance, le vécu jouent des rôles importants pour se cosntruire.

    Mettre des mots sur les maux : tout un programme !

    Vivement le prochain rdv !

    :dot: Dans 3 semaines ! On verra si j’ai un peu avancé de mon côté…

  38. Ah non pas de Morbihan pour moi… je suis normande exilée à Paris! Eh bien ta Geneviève a un double dans le 9° arrondissement de Paris!!! ou le don d’ubiquité 🙂

  39. au fait, ça coûte combien tout ça ?
    parce que maigrir du porte-monnaie sans gagner en minceur, ça c’est dur !

    :dot: Geneviève est médecin, ça me coûte donc le prix d’une consultation spécialisée (25€)

  40. Hey poulette,
    c’est toujours quand j’ai décidé d’arrêter de faire attention que j’ai commencé à maigrir… pour mes 3 grossesses ça a été le cas ! et pourtant 18kg pour Gus, 22 pour les Twins et 22 pour Pom à 35 ans… Il faut surtout être bien dans sa tête et accepter tout doucement les choses avant de se lancer… c’est bien que tu ais trouvé quelqu’un qui t’aide… et surtout tu es belle (quand mêm) et en plus tu es très très très sympa ! Merci pour ce post touchant ! tout plein de bonnes choses copine. @ très vite.

  41. Eh bien, que de réactions ! Impossible de passer à côté sans ajouter mon petit com’ ! Comme quoi toutes les femmes se sentent concernées par le sujet (à tort ou à raison) et tu as bien fait d’en parler, car je ne connaissais pas du tout cette méthode. En ce qui me concerne, j’ai bien aussi quelques kgs qui traînent depuis la naissance de Timouton (le petit 3è), installés sur le ventre et les cuisses et qui ne veulent plus en partir. Bon tant que je ne change pas de taille de vêtements (38 toujours), je me dis que ça va… et Chérimari me traite de folle si j’aborde le sujet ! Mais je n’ai jamais aimé mon corps et ne l’aime toujours pas (j’adore la belle saison pour le côté agréable mais la déteste aussi car il faut se découvrir… C’est grave docteur ?). D’un autre côté, je n’essaie même pas de régime car je sais d’avance qu’aucun ne me conviendra, la moindre privation entraînera obligatoirement un lâcher sauvage sur le coin sucre du placard et je ne serai pas assez forte pour tenir. Et avec une famille à nourrir par là-dessus, impossible ! Par contre l’exercice oui ! J’aimerais me mettre à la danse (j’en rêve depuis l’enfance, à 33 ans il serait p-e temps) ou refaire du step, j’avais essayé une année et bien aimé.
    Je suis entièrement d’accord avec toutes celles qui disent « le poids, c’est dans la tête » ; j’ajouterai qu’il y a aussi tous ces héritages familiaux qu’on traîne avec soi et qui « orientent » notre rapport à la nourriture : ma mère est bonne cuisinière mais ne mange quasiment rien (cherchez l’erreur), ma soeur a toujours focalisé l’attention de ma famille sur elle et ses problèmes de poids, d’acné, de « mal dans sa peau » pendant l’adolescence, ce qui a fait que quand on se porte à peu près bien comme moi(physiquement et moralement) ben à côté de ça on n’ose pas se plaindre (et c’est encore le cas 15 ans après)… Bref, tout ça est beaucoup plus complexe qu’on ne le croit de prime abord. Pour finir, je comprends bien ta situation : comme toi, j’ai 3 enfants, comme toi je trouve difficile et parfois épuisant de tout concilier (même si je ne retravaille pas encore), et notre société qui veut faire de nous des femmes parfaites sur tous les plans ne nous aide pas vraiment.
    Alors je t’envoie beaucoup de courage, même si je pense qu’après ce brillant exposé (le tiens) tu as fait maintenant la plus grosse partie du boulot et que la machine ne va plus gripper bien longtemps 😉 Pour finir : après toutes ces vérités que t’a sorties ton médecin, moi j’aurais eu envie de pleurer en sortant du cabinet… C’est presque une psychotérapie !

  42. Bonjour,
    Lectrice de ton blog depuis maintenant un certain temps, je n’ai jamais laisse de com. Aujourd’hui, je souhaite le faire pour te dire merci car aujourd’hui c’est toi qui a mis des mots sur mes maux et cela fait du bien.
    J’ai accouche de ma fille il y a presque 4 mois (c’est mon deuxieme enfant) et apres un diabete gestationnel et un allaitement qui me pompe, je compense aussi par le sucre et j’ai aussi peur de ne pas tenir et j’ai tellement de mal a retrouver mes reperes que j’ai du mal a prendre du plaisir….
    Merci pour ton article et pour ton blog frais et different.

  43. Je viens ici pour la première fois. On se retrouve sur le DG (t’avais droit à l’insuline 3X par jour aussi ? et j’avais droit si au sucre, ni au gras… autant dire à rien quoi), pour l’allaitement je suis qu’à 4 mois et demi (hum 15 mois… mon rève)… mais seulement 2e enfant pour moi. J’ai eu beaucoup beaucoup de mal à remanger normalement après l’accouchement. Toute nourriture me faisait culpabiliser et j’avais une peur panique de garder cette saloperie de diabète.
    Du coup j’ai tout perdu (13 kg en 3 mois). Il me reste 2 bons kilos dans les seins, mais ça compte pas. Là je recommence à me jeter sur la bouffe… parce que quand même l’allaitement, y a pas à dire, mais ça donne super faim.
    Je te souhaite vraiment de parvenir à retrouver cet « équilibre » si difficile à maitriser.

  44. effectivement ce post et tous ces commentaires sont très touchants…. merci pour ce partage.
    moi j’ai le problème inverse: j’aimerais prendre 4 ou 5 kgs!! après 3 grossesses et un rythme de maman qui court, j’ai perdu et trop perdu les kgs pris!!! et quand on est un peu trop maigre, tout le monde nous dit « tu n’aurais pas un peu maigri » « tu es sure que tu n’es pas malade » etc…. et ce n’est pas non plus facile à vivre psychologiquement…. l’essentiel est de se sentir bien dans sa peau et dans ses vetements, peu importe qu’on fasse du 36 ou du 40 et franchement, moi qui rentre dans un 36 en bas et 34 en haut, j’aimerais mieux avoir un peu plus de formes, c’est plus joli et plus féminin…. comme quoi, mon comm surprendra peut être mais je crois qu’il ya des métabolismes différents, certaines qui auront toujours du mal à maigrir, d’autres à grossir… la nature est injuste…. l’essentiel est de n’être ni obèse ni anorexique et de pouvoir manger en se faisant plaisir sans compter les calories à longueur de journée!
    bon courage à toutes!!!

  45. Bonjour Shalima

    Je lis régulièrement tes articles passionnants. Puis, je suis tombée sur celui-ci qui correspondant à mes convictions. J’ai la chance de vivre dans le même département que toi (je vis proche d’Auray) et je recherche depuis longtemps un médecin capable de m’aider dans cette démarche. Je souhaiterais, donc, savoir si tu pouvais me transmettre les coordonnées de « Geneviève » ?
    Je te remercie par avance
    J’ai hâte, également, de savoir comment avance la démarche avec cette fameuse « Geneviève ».

  46. Madame, bonjour.

    Pourriez-vous me dire où en est à ce jour « votre expérience Zermati »? Est-ce concluant? Avez-vous perdu vos kilos en mangeant de tout et surtout ce que vous aimez raisonnablement ou est-ce un échec?
    Une question indiscrète quelle est votre taille et votre poids? Car comme vous j’ai fait 2 diabètes gestationnels et quelques kilos en trop ensuite.
    Depuis vous êtes vous laissée tenter par d’autres règimes à la mode genre Dukan, Weight watchers etc. ou avez-vous fat la paix avec vous même et vote corps?
    Très cordialement.

  47. Bonjour, je viens de tout lire-attentivement-
    Je ne suis dans la situation sociale d’aucune d’entre vous : pas d’enfant, seule à la maison, mais les mêmes problèmes poids.
    Je viens de voir une diet adepte de très près du Dr Z. Et là grosse déception, j’ai perdu …120 € (70+50)
    pour entendre ce que je peux lire sur internet et dans vos propos.
    Je ne crois plus en rien, à ce sujet, dois-je me résoudre à avoir pris 20/25 kg en 20 ans, je ne le peux et suis très malheureuse de cela.
    Alors, je me permets un conseil à vous toutes qui êtes encore jeunes, — ne rien prendre, car rien ne se perd—.

    C’était ma petite larme du jour,

  48. Pingback: Zermati, Dukan, LineCoaching et moi… | Merci pour le chocolat !

  49. manger pour tenir comme pdt l’allaitement. MERCI.
    c’est pareil pour moi, ca m’a fait tilt en lisant. MERCI
    j’ai recommancé zermati il y a un gros mois. c’est pas tous les jours facile mais ce n’est que du positif. Je suis archi convaincue par ses explications et sa « methode ». On verra où l’aventure me menera.
    Merci d’avoir partage tout ca

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