Mamisa détestait de nous voir pleurer. Ça la prenait aux tripes, vraiment, et quand petite, je me faisais gronder, elle pleurait avec moi. Aujourd’hui, j’ai le coeur lourd, pourtant j’essaie de ne pas me laisser submerger par la tristesse de son départ. Les larmes coulent et couleront encore, mais dans quelques temps, je sais que je pourrai penser de nouveau à elle sereinement et n’avoir comme souvenir que son grand sourire, sa voix joyeuse et son beau visage plein d’amour.
Je devais partir cette semaine à Casablanca pour accompagner et aider mon père et ma tante, et ça m’aurait bien arrangé de me dé-connecter quelques jours. Finalement, je reste ici… et je ressens plus que jamais le besoin d’écrire sur mon petit carnet virtuel.
Je ferme les commentaires aujourd’hui encore, je manque de courage. Mais tous les petits témoignages d’affection et de soutien que j’ai reçus ce week-end ont été autant de baumes réconfortants, merci à vous toutes…
Je reviens très vite…
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