Comme au bon vieux temps des tags de blog, j’ai eu envie de reprendre ce questionnaire de L’Express Styles que j’ai vu également chez Géraldine – Café Mode, un des blogs que je lis depuis le plus longtemps… Alors aujourd’hui, on va parler de mes irremplaçables, toutes ces choses que j’aime et qui en disent sans doute un peu sur ce que je suis, façon portrait chinois !
Moune était la demi-sœur de ma grand-mère paternelle, ma Mamisa dont je vous ai si souvent parlé par le passé. Née en 1925 à Rio de Janeiro, elle vivait au Maroc depuis de longues années.
Moune était un drôle de personnage, sa vie n’était pas à une contradiction près. Elle qui a toujours vécu dans les pays chauds n’aimait rien tant que la pluie…
J’ai fait un rêve étrange cette nuit. J’ai rêvé que j’arpentais les meilleures pâtisseries de France, à la recherche d’un gâteau Russe aussi bon que celui de mon enfance. Le fameux Russe de chez Lacote à Lannemezan. Pas un dimanche d’été chez mes grands-parents sans en déguster une part (ou deux, ou trois) en dessert. Qu’est-ce qu’on a pu s’ennuyer dans cette petite ville au bord des Pyrénées où il ne se passait jamais rien. Heureusement, ce gâteau sauvait de tout, et j’en garde un souvenir ému. Malheureusement ce Russe appartient désormais au passé, la pâtisserie a depuis longtemps fermé, et je n’ai plus jamais mangé de gâteau aussi fin et délicieux que celui-ci…
Oui, je sais, ça ne parle que de bouffe sur ce blog ces temps-ci (et aussi de robes qui rétrécissent mystérieusement, ceci expliquant peut-être cela). Mais que voulez-vous, l’hiver approche, les jours raccourcissent, il faut ce qu’il faut pour résister ! Et chez moi, la bouffe, c’est sacré. A tel point qu’il ne me faut pas plus qu’un tout petit pot de confiture pour me mettre en transe. Mais attention, pas n’importe quelle confiture… la meilleure confiture du monde, ni plus, ni moins. La confiture de figues Aïcha.
Finalement, je crois que je ne suis pas une fille à bijoux. C’est pourtant ainsi qu’aimait m’appeler ma Mamisa quand j’étais petite et que je passais des heures à essayer ses bagues, bracelets, colliers, et surtout ses broches années 30 pavées de diamants, magnifiques.
Vingt-cinq ans plus tard, je ne porte finalement que mon alliance, la bague Chaumet de mes 20 ans, et la bague de Mamisa, offerte pour mes 30 ans. Que de symbôles à mes doigts !
Pause de midi. Entre deux courses de Noël, MrChéri et moi déjeunons sur le pouce dans une sandwicherie quelconque. Nous parlons, nous mangeons, rien…
Ma grand-mère paternelle, Mamisa, est née en 1913 à Buenos Aires (Argentine) et a passé toute son enfance à Rio de Janeiro (Brésil). Elle…
(chez Mamisa, avril 2008) Ce n’est pas facile de parler de la mort à ses enfants. On ne sait pas comment aborder le sujet.…