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mes états d’âmes (Eric ?)

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Ces derniers temps, je suis un petit moins présente sur ce blog, et j’en suis vraiment désolée… Il y a des périodes comme ça, un peu folles, où il se passe tellement de choses qu’on se sent vite débordé et qu’on est obligé de faire des choix (et dieu sait que comme ma copine Juliette je n’aime pas choisir !)

Il y a eu de chouettes voyages qui ont occupé pas mal de mon temps ces dernières semaines, il y a aussi Wonderful Breizh qui est une formidable aventure à deux, qui prend pleinement son envol et pour qui nous avons énormément de projets ! Nous y croyons tellement fort et nous avons tellement d’idées que 90% de mon temps de cerveau disponible doit y être actuellement consacré : publications quotidiennes, coulisses à gérer, projets à développer…

Je n’en oublie pas pour autant mon petit blog d’amour, mon Merci pour le Chocolat que je chéris depuis 8 ans et demi. C’est juste que j’ai un plus de mal à me tenir à écrire ici tous les jours. La faute à ces fichues journées que ne comportent que 24 heures ^__^

Lorsqu’on me demande : « mais tu blogues sur quoi, au juste ?’, souvent je suis bien embêtée pour répondre. Parce que depuis bientôt 8 ans qu’il existe, je n’ai jamais réussi à mettre mon blog dans une petite case.

Au tout début, on aurait pu parler de journal « extime », et encore… En 2008, période festival de Romans (période paléolithique du blog quoi), j’avais concouru dans la rubrique « blogs de vie ». C’était pas mal, ça, blog de vie, parce que déjà à l’époque je parlais d’un peu de tout, de ma vie, de celle de ma famille, je testais des trucs, et je voyageais déjà un peu…

Ce matin, quand à la question « vous faites quoi ce week-end » j’ai répondu « rien », ce rien m’a fait un bien fou. À vrai dire, je ne sais plus à quand remonte le dernier week-end où on n’a rien fait. Il y a eu tant de choses ces dernières semaines : il y a eu les séjours express à des kilomètres de chez nous, il y a eu les invitations chez les copains, il y a eu les trails, il y a eu les stages de danse et les spectacles, il y a même eu des vacances, c’était vachement bien, on a passé de super moments, je n’en regrette aucun, mais là, je ne sais pas, rien que l’idée de ce rien chez moi me réjouit au plus haut point.

Mamzelle n’était pas très motivée pour aller à la danse hier après-midi.

Après une matinée de cours au collège, elle se voyait plutôt passer quelques heures sous la couette à lire le dernier Percy Jackson plutôt que d’aller user ses chaussons pendant trois heures au studio de danse. Quelle n’a pas été ma surprise, trois heures plus tard, quand au moment de prendre mon propre cours de classique, j’ai vu ma petite ballerine débouler dans la salle en tenue de petit rat. Pour une fille pas motivée, après un cours de jazz et un cours de classique, elle avait quand même envie d’enchaîner avec une quatrième heure de danse.

Début octobre, il y a seize ans, MrChéri et moi débarquions à Vannes pour y débuter une nouvelle vie à deux.

J’habitais depuis mes sept ans à Toulouse, je venais de terminer ma dernière année d’études à Marseille, et lui commençait un nouveau boulot après une expérience peu concluante à Nevers, dans la Nièvre. Vous dire que mes débuts ici furent faciles serait mentir… Moi la fille du sud ouest, débarquer dans une région inconnue à la météorologie incertaine, sans boulot et sans connaître personne, ce fut un peu rude. Il m’a bien fallu 18 mois pour m’acclimater, dans tous les sens du terme. 18 mois pour me trouver un job, nous faire des amis et apprécier pleinement la magnifique région dans laquelle nous vivons depuis…

Chaque année c’est la même chose. Mais chaque année c’est un peu plus difficile. Trente ans que ça dure, pourtant. Après deux mois d’été, rechausser ses demi-pointes dans un mélange d’envie, d’excitation, et de découragement aussi. On perd tant en deux mois. On est plus raide, moins précis, moins gracieux. L’impression d’être une patate en collants et justaucorps. Mais chaque année, le miracle opère…

 

Si vous me lisez depuis quelques années, vous vous souvenez peut-être de mes histoires de kilos qui me prenaient bien la tête. Le détail est là, si vous en avez le courage, sinon, pour résumer, disons que depuis la naissance de Miniloup, non seulement je n’arrivais pas à retrouver mon poids « d’avant » mais ma balance semblait désespérément bloquée au stade de mon retour de la maternité. J’en étais restée alors au récit mes entrevues avec une nutritionniste plus ou moins adepte de la méthode Zermati, il y a deux ans, mais au final ça n’avait pas donné grand chose. J’avais perdu deux petits kilos très vite repris, et j’ai continué à grossir, lentement mais sûrement.

 

Le jour du gala de danse fait partie de mes journées préférées.

J’aime préparer méticuleusement toutes nos affaires, repasser, étiqueter et ranger sur cintres nos costumes. J’aime vérifier que rien ne manque, ni maquillage, ni épingles à cheveux, ni laque. J’aime arriver au théâtre vers onze heure, et commencer à préparer les coulisses. Positionner les portants, fixer au mur les noms des groupes, les panneaux silence à l’approche du plateau, la conduite du spectacle aux quatre coins des coulisses…

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