Pas besoin d’avoir un âge canonique pour se prendre régulièrement des petits coups de vieux dans la face… Les premiers cheveux blancs, ton petit frère qui se marie, quand tes enfants rentrent à l’école / au CP / au collège / au lycée / passent le bac…
Depuis onze ans maintenant que ce blog existe, et au moins autant de récits de spectacles de danse, je me demande toujours un peu ce que je pourrais vous raconter de nouveau. Cette année notamment, je dois avouer que le cœur y était un peu moins.
Après mon dernier billet bilan, j’ai très envie de me projeter dans cette nouvelle année qui débute. Janvier, c’est un peu comme septembre, avec son petit air de rentrée, de renouveau, de page blanche où tout reste à écrire. C’est aussi traditionnellement le moment des bonnes résolutions, mais j’essaye de lâcher prise un peu avec tout ça, du coup je préfère parler de mes envies, plutôt que de mes objectifs à plus ou moins long terme…
Alors, en 2017, j’ai envie :
♥︎ de voyager, encore et encore…
Entre les giboulées, on sort prendre l’air. Je regarde le bleu du ciel, le vert de l’herbe. Je me chauffe au soleil, aussi, un peu, à l’abri du vent un peu trop frais pour la saison.
Entre les giboulées, je me prends à rêver. Je m’installe sur le canapé, je bois un truc bien chaud, ou un grand verre glacé. Sous mon plaid et adossée à un tas de coussins. J’ai plein d’idées, que je note dans des carnets. Sans doute n’en ferais-je pas la moitié, mais ça fait du bien d’avoir des idées.
Entre les giboulées, je bâtis des plans sur la comète et j’organise un peu nos bricolages de la semaine prochaine, quand MrChéri sera en vacances et moi aussi, si tout va bien.
Je ne sais jamais trop quoi penser de la routine… Très vite étouffante, elle n’en reste pas moins un doux cocon où il fait parfois bon se réfugier.
De par mon métier, et mon statut de freelance, je ne suis pas trop confrontée à la routine. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, je travaille parfois chez moi, parfois pas, les missions se succèdent, je bouge et je voyage pas mal. Il y a bien sûr la petite routine du quotidien, celle de ma famille, les activités des petits et des grands qui rythment nos emplois du temps. Mais finalement c’est pas mal non plus, cela me permet de me repérer dans le temps, de découper mes journées, mes mois, mes semaines. Elle me donne des repères.
Longtemps, j’ai essentiellement été entourée de gens « établis ». Je ne trouve pas le terme exact, mais ce que je veux dire par là, c’est que ces gens me semblaient vraiment à leur place professionnellement parlant. Leurs métiers correspondant à leurs études, leurs formations, leur schéma de vie.
Moi ça n’a jamais été mon cas. De mes 5 années d’études de chimie, je n’ai pas gardé grand chose. J’en ai déjà parlé ici, mais voilà, la vie a fait que j’ai suivi mon chéri en Bretagne sitôt mon diplôme décroché, j’ai cherché du travail ici dans mon domaine, en vain, et puis je suis tombée un peu par hasard dans une agence web. Je me suis débrouillée comme j’ai pu, à l’époque il n’y avait pas de formation pour le poste que j’occupais, et j’avais le profil que recherchaient mes employeurs : j’ai su m’adapter, être autonome. Et quand j’ai été licenciée économique, je me suis lancée dans la grande aventure. Blogueuse, rédactrice web, freelance. Seul maître à bord, à devoir tout faire et n’avoir pas vraiment de vision à moyen ou long terme. Une sorte d’ovni dans mon entourage…
Depuis le début du mois de septembre, j’ai pris l’habitude de noter le soir, avant d’aller me coucher, au moins 3 petits bonheurs que j’ai ressentis durant la journée.
C’est Olivia qui m’a inspirée cette idée, ça faisait un petit moment que j’y pensais, et puis le 1er septembre, la date me paraissait parfaite, alors j’ai commencé à gribouiller sur un petit agenda mignon dégoté pour moins d’un euro au supermarché du coin.
Et depuis 2 semaines, je m’y tiens, et je me régale.
Je suis devenue maman relativement jeune. J’avais à peine 25 ans quand Mamzelle est née, 28 à la naissance de Petitou et 30 à celle de Miniloup… J’ai un peu grillé toutes mes cartouches d’un coup, quoi. Parce que depuis, j’entends souvent la même question : « alors, un petit quatrième ? ».
D’un quatrième, je n’ai jamais eu envie. MrChéri, oui, au début, mais très rapidement, il a trouvé que trois enfants, c’était amplement suffisant. De mon côté, c’était clair…