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Parmi mes petites phobies du quotidien, il y a la Poste. Je déteste la Poste. Résultat, je repousse toujours sans cesse le moment de devoir m’y rendre. Rien ne m’agace plus que de devoir aller perdre mon temps au guichet, affronter l’inévitable – et interminable – file d’attente, le sourire peu amène du ou de la préposé(e), le boulet du jour qui paye ses timbres de collection en pièces d’un centime, ou qui demande un virement dont le montant dépasse forcément le plafond autorisé mais pleure qu’il lui faut ses sous tout de suite, là, maintenant. Ah que je les déteste ces boulets. À croire qu’ils choisissent exprès le moment où je n’ai plus le choix et où je finis par me rendre contre mon gré au bureau de poste, rien que pour m’embêter.

Sauf qu’il ne faut jamais oublier qu’on est toujours le boulet d’un autre. Toujours.

 

Tiens, si on parlait d’un sujet qui fâche aujourd’hui ? Ce sera bien raccord avec mon humeur actuelle, et avec le temps pourri qui nous tombe dessus depuis quelques jours.

Après tout, je vous avais promis de vous donner des nouvelles de mes soucis d’URSSAF, et depuis mon précédent billet, en décembre dernier, les choses ont un peu évolué. Un peu. Mais elles ne sont pas non plus réglées, faut pas rêver…

 

S’il y a bien un truc qui marche à chaque fois avec les enfants, c’est bien le coup des pansements.

Aucun bobo, aucune mini-égratignure, aucune bosse n’y résiste.

Un petit bout de sparadrap, et hop, que la douleur soit réelle, imaginée ou simplement feinte, plus de larmes, plus de cris.

Magique, je vous dis…

 

J’en suis tout à fait consciente, je suis le genre de maman qui s’extasie un peu trop bruyamment à la moindre prouesse de ses chers Korrigans. Vous vous en êtes sans doute rendu compte, à la lecture de ces quelques pages que je ne suis pas la dernière à clamer les bons résultats scolaires de mon cadet, les incroyables prouesses sportives de mon aînée, les adorables progrès de mon petit dernier… Objectivité n’est pas mon second prénom, et vous savez quoi ? Je m’en fiche. Après tout, j’aime mes enfants, j’aime être fière d’eux, et j’aime qu’ils le sachent…

 

Il me restait encore quelques codes Canalplay de l’année dernière, bien rangés dans un coin de mon netbook. Je les avais presque oubliés, à vrai dire, et puis la semaine dernière, en recevant un mail de pub pour la sortie des Petits Mouchoirs en VOD, d’un coup, j’y ai repensé.

Lors de sa sortie ciné, je devais aller voir ce film avec mes copines, mais un surcroît de boulot de dernière minute m’avait empêchée de les rejoindre. Elles en étaient revenues enchantées, et j’avais vraiment regretté d’avoir loupé le coche. Alors à la perspective de rattraper mon retard bien au chaud sur mon canapé, ni une, ni deux, j’ai allumé mon mini PC et je me suis connectée…

 

Miniloup, notre petit dernier, n’est pas du style à se stresser pour rien. Heureux de vivre, débordant d’énergie et perpétuellement enjoué, il est même particulièrement relax de la robeez, dans le genre. Voire même un peu trop. Non pas que j’aimerais qu’il soit tout coincé et timoré, mais disons qu’un peu de retenue ne lui ferait pas de mal, parfois. Mais non, les années passent et l’enfant est à l’aise partout, et avec tout le monde…

 

Un arbre, magnifique, irrésistible. Les enfants qui grimpent dessus, projettent d’y construire une cabane, s’enhardissent, de branches en branches, toujours plus haut. L’après-midi qui touche à sa fin, il est temps de rentrer, allez les Korrigans, on va ranger nos affaires. Mais personne ne veut partir. Le plus petit, qui était resté jusque là très prudent monte un peu plus, mais la mousse glisse, il s’agrippe à une branche, elle casse, il tombe. Une chute en arrière, de près de 3 mètres de haut.

 

Ce début d’année démarre en trombe sous le signe des méchants microbes. C’est MrChéri qui a ouvert le bal en fin de semaine dernière avec une sorte de crève mutante, j’ai rapidement pris le relai lundi avec un rhume éclair, et depuis mercredi c’est au tour de Miniloup et Mamzelle de traîner la patte. Rien de grave, point de gastro ni de grippe, mais pas mal de fièvre qui les rend complètement HS. Alors je ne vais pas vous la faire complainte de la maman free-lance, Isa l’a très bien fait à ma place, et en plus, j’ai eu de la chance, j’ai bouclé mes urgences juste avant que mes deux petits malades ne soient privés d’école…

 

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