sur le tournage du film Fais Danser la Poussière

Marie Dô est danseuse. Danseuse et métisse, de maman bretonne et de père noir inconnu. Enfant dans les années 60, elle se demande pourquoi toute sa famille a la peau blanche et pas elle, et étouffe sous les secrets et les non-dits. Heureusement, la danse est sa passion, et grâce à elle, la petite fille s’épanouit, elle peut enfin être elle, au delà des préjugés et des différences. Très vite, Marie-Dô part à la recherche de son histoire, et à travers ses rencontres, ses expériences, elle parvient à se hisser au sommet de son art. Dans les années 80, Marie Dô danse aux Ballets Jazz de Montréal et au célèbre Alvin Ailey American Dance Theater de New York.

En 2006, riche d’un parcours hors-normes, elle décide de partager son histoire en écrivant « Fais danser la poussière« .  L’adaptation télévisée de son roman est actuellement en cours de réalisation entre Paris et Montréal, et grâce à une fée pas comme les autres, j’ai eu la chance de pouvoir assister lundi dernier à une des plus grosses journées de tournage !

Danse + cinéma, qu’est-ce qui pouvait me plaire plus que ça ? Je n’ai pas hésité une seule seconde à faire l’aller-retour sur la journée, quitte à me lever à 5 heures du matin, puis à traverser tout Paris pour être en fin de matinée à la maison de la Culture de Bobigny. Vous me connaissez, j’étais comme une folle à l’idée d’approcher les acteurs, les danseurs, de parler avec eux, bref de voir l’envers du décor.

Et là, je peux vous dire que je n’ai pas été déçue… en compagnie de deux journalistes et de l’équipe de com de France 2, j’ai passé un sacré bout de temps sur le plateau où une scène  de duo était tournée, arrêtant de respirer quand le réalisateur Christian Faure clamait d’une voix autoritaire « moteur… action ! » et applaudissant à tout rompre quand la prise était terminée.

Ensuite, nous avons déjeuné avec une bonne partie des acteurs, détendus, bavards, hyper intéressants. J’ai pu ainsi discuter avec la fameuse Marie Dô, une femme magnifique à l’énergie et l’enthousiasme communicatifs, et qui non contente d’avoir co-signé le scenario a également créé les chorégraphies du film, mais aussi avec les danseurs : l’impressionnante Tatiana Seguin (une des danseuses de Kamel Ouali), la sculpturale new yorkaise Stefanie Batten Bland, le facétieux Larrio Ekson (qui joue le rôle d’Alvin Ailey), le charmant Benoît Maréchal… Des artistes aussi talentueux qu’accessibles et gentils, un vrai bonheur.

L’après-midi, nous sommes remontées dans la fournaise du plateau pour les scènes de danse en groupe : une vingtaine de bombes atomiques à moitié dévêtues se déchaînant au rythme hypnotique des percussions de Guem, c’était quelque chose… Au bout de 6 prises, moi j’en aurais voulu encore ! Puis ce fut au tour des figurants de figurer, et la journée était quasi terminée. Comme dans tout tournage qui se respecte, il y avait du retard, je n’ai donc pas pu assister à la scène des auditions et au solo de Tatiana.

Mais qu’importe, ce fut une journée absolument incroyable, géniale à tous les niveaux… le seul problème maintenant, c’est que je crève d’envie de voir le film. Il va me falloir patienter à mort, il ne sera pas diffusé avant le printemps 2010, argh !

Marie Dô et Asha sur le tournage de Fais danser la poussière

(je reviens très vite avec de vraies belles photos du tournage)
(et je remercie encore Violette et Régine pour cette magnifique expérience)

19 Commentaires

  1. Ouahh !! Quelle expérience … Ca devait être vraiment génial …

    :dot: A la frontière du réel, je dirais même !

  2. T’es toute désignée pour faire partager ton amour de la danse, contente pour toi, comme on a dit déjà ? époustoufée ! :))

    :dot: Et c’est pas du flan ! 😀

  3. Tu es une sacrée veinarde. Vivement 2010, je ne le manquerai pas grâce à toi.

    :dot: Je ne vais jamais réussir à tenir jusque là !! c’est fou comme ça m’a donné envie de voir le résultat final (et de remonter sur scène, aussi)

  4. Je ne connaissais pas cette danseuse et je ne savais pas qu’il y avait un film tourné présentement bien que j’habite Montréal et que je fais de la danse. Demain, je vais demander à ma prof si elle la connaît puisqu’elle a été première danseuse des Ballets Jazz de Montréal. Je ne manquerai pas le film moi non plus, c’est certain !

    :dot: Oh c’est amusant ça, tu me diras si ta prof la connait ? Le tournage en extérieur à Montréal a lieu la semaine prochaine, ouvre l’œil !

  5. Ouawouuuu, quelle chance!!! J’ai devore son livre il y a 2/3 ans, et je l’ai adore!! J’ai hate de voir le film maintenant…. Mon dieu, quel reve de pouvoir assister a ce tournage!!!

    Mimo une passionee de danse.

    :dot: Ça promet d’être très chouette : des danseurs vraiment extras, 15 minutes de chorégraphie en tout (c’est énorme pour un film d’1h30). Marie Dô s’est vraiment investi à fond, à tous les niveaux, le film devrait être très fidèle au livre.

  6. Ca devait etre super enrichissant comme expérience!!!

    :dot: Complètement dingue ! (j’en ai encore des étoiles dans les yeux)

  7. Tes photos sont magnifiques ! Je suis épatée que tu aies réussi à faire ça avec un APN, dans une moiteur absolument terrible.
    Clap clap.

    :dot: Ce sont les 2 seules que j’ai réussi à sauver, en fait ! Un bon recadrage, et hop, je suis heureusement surprise. Mais j’ai quand même super hâte de voir celles de Christophe. Patience, patience 😉

  8. La lectrice de l'ombre Répondre

    Waouh !!
    Et tes cours de danse à New York, tu nous en diras plus un de ces jours ?

    :dot: J’en avais parlé dans un de mes 1ers articles là-bas : shall we dance ? Tu voulais savoir d’autres choses ?

  9. La lectrice de l'ombre Répondre

    Tout, je veux tout savoir !!
    Y-a-t-il une école que tu as préféré ? Quel style de danse tu as fait ? Est-ce que vous etiez nombreux(ses) ? Est-ce qu’il y a des choses que tu as découvert (technique ?)toussa, toussa…
    Quelques photos ??

    :dot: Alors j’ai préféré DNA pour l’ambiance, j’étais un peu impressionnée par les immenses studios de Steps on Broadway. J’ai fait du moderne, et un peu de classique. En cours, ça dépend, on était 10 avec Julie Bour une ancienne danseuse de Prejlocaj, mais facile 40 avec Jana Hicks chez Steps. Les techniques et la structure même des cours sont différentes des cours français, les américains dansent pour eux (et le plaisir de danser), les français sont bcp plus disciplinés, mais moins créatifs, du coup ! Enfin, je schématise, hein 😉
    Et malheureusement aucune photo, c’était strictement interdit dans les écoles.
    Voilà, voilà 😀

  10. Oh la la ça donne envie…..printemps 2010 mais c’est un supplice!!!!!
    En tout cas ça devrait être bien si l’auteur du livre est aussi sur le film…il n’y a que dans ces conditions que le film n’est pas décevant par rapport au livre! Et puis quand ça parle de danse, rien ne vaut des images!!!
    Quelle chance d’avoir pu vivre ça! Moi aussi je suis jalouse 😉 !!!

  11. Hiiiiinnn ça avait l’air méga-intéressant…
    Juste se retrouvrer coincée entre des bombes atomiques, c’est pénible quand même…

  12. C’est un film tres emouvant sur la dans et a part billy eliot celui-ci est mon préféré

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