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(pré)ado

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Je vous le disais l’autre jour, depuis que Miniloup a soufflé ses sept bougies, il régresse à donf. Cela se manifeste notamment par des pleurnicheries incessantes, pour tout, pour rien. Cela a le don d’agacer tout le monde, y compris son frère et sa sœur. Du coup le pauvre ne peut plus émettre la moindre plainte, dès qu’il commence à monter dans les tours, ces derniers lui tombent dessus sans autre forme de procès…

Comme chaque année au moment des vacances de la Toussaint, la grande fête foraine débarque à Vannes… J’ai fini par l’apprécier, cette fête, c’est finalement un bon moment que nous passons en famille et avec nos amis. Il suffit juste de viser le créneau horaire où il n’y a pas trop de monde (en général en tout début d’après-midi), de fixer un budget max pour chaque korrigan qui gère ensuite tout seul sa cagnotte, d’embarquer son appareil photo pour se faire plaisir car c’est quand même un endroit super photogénique, et surtout de fuir à toutes jambes dès les premiers signes de fatigue et/ou de foule intempestive.

Une maison sans musique, c’est un peu comme David sans Jonathan, ou comme Jobi sans Joba comme Vanessa sans Johnny, c’est un peu triste, non ?

En tout cas, chez nous, la vieille chaîne hifi fonctionne à plein régime, pas une journée sans écouter un de nos ouatmilles CDs parentaux…

(parce que oui, à l’ère numérique, alors que nous sommes über équipés en iPhone, iPad, iTunes, et autres iBidules, nous n’avons pas encore investi dans des enceintes ou un système wifi digne de ce nom. Et on capte très mal la radio. Donc dans le salon, c’est CDs et pis c’est tout)

Il fallait bien que cela arrive un jour… Mamzelle d’ailleurs n’attendait que ça, pouvoir me piquer mes chaussures. Sauf que là, c’est plutôt l’inverse qui se produit !

Mercredi nous sommes allées faire le tour des magasins pour lui trouver chaussure d’automne à son pied. Elle a jeté son dévolu sur une paire de sneakers rouges Creeks trop chouettes mais qui hélas ne commençait qu’à la pointure 36. Peu importe, avec de bonnes chaussettes, son petit 35 ne s’y trouve pas si mal, finalement. Et comme il n’y avait vraiment rien d’autre dans cette pointure un peu ingrate, à mi-chemin entre l’enfant et l’adulte, on a embarqué ces sneakers sans autre forme de procès.

Hier soir, j’ai récupéré Mamzelle à l’arrêt de car, les bras et les jambes recouverts de graffitis faits au feutre et au stylo.

C’était le dernier jour de cours avant les vacances, et nos jeunes collégiens s’en sont donné à cœur joie : bonbecs en perfusion dès le matin, frites à la cantoche, gages et jeux en salle de classe, goûter géant sur le terrain de foot… et déclarations d’amour enflammées façon body art !

 

Samedi soir, nouveau petit coup de vieux dans ma face… Nous étions à une pendaison de crémaillère de copains, Mamzelle déboule, en mode greluchette mi paniquée, mi gloussante :

« Mamaaan, ohlala, ohlala, ohlala, c’est affreux, affreux, affreux, il y a la surveillante générale du collège parmi les invités ! »

Je me souviens, quand j’étais gamine, puis ado, j’avais toujours la trouille qu’il m’arrive un truc avec mes fringues. J’avais la hantise du trou, de la tâche mal placés. J’ai longtemps trimballé des affaires de rechange dans mes cartables. Depuis, ça m’est un peu passé, sauf que j’ai toujours un collant neuf dans mon sac quand je suis en short ou en jupe.

Mais il faut croire que ce genre de phobie n’est pas héréditaire, ou alors c’est un gêne sacrément récessif…

Depuis notre retour de Nouvelle Zélande, la question qui revient le plus souvent (après l’incontournable « alors, c’était biiiieeeeennnn ? »), c’est si ça n’a pas été trop dur pour les Korrigans de ne pas nous voir pendant deux semaines et demi. La réponse est déculpabilisante à souhait : non, nos petits chéris n’ont pas eu l’air de souffrir de notre absence, il semblerait même qu’ils aient plus qu’apprécié se faire chouchouter par leurs grands parents…

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