Tag

Mamzelle

Browsing

Or donc, je vous disais que nous étions revenues, Mamzelle et moi, un peu cabossées de nos vacances…

Pour Mamzelle c’était particulièrement spectaculaire, elle s’est de nouveau luxé l’épaule et n’a pas fait semblant, cette fois l’épaule est complètement sortie de la clavicule (pardon the details >__<). C'était le 13 août, nous n'avions pas fini notre première semaine de vacances dans les Corbières. On n'a rien vu venir, Mamzelle jouait au volley dans la piscine, elle a smashé de toutes ses forces, et... voilà.

15 ans, de l’énergie à revendre, les yeux grands ouverts d’une insatiable curiosité, un sourire et une gentillesse à faire fondre l’univers tout entier, et une détermination à soulever des montagnes. Ces quelques mots pourraient te résumer, ma Mamzelle chérie, et pourtant il y aurait encore tant à dire. J’en ai parfois les larmes aux yeux quand je pense à toi, ma fille, à tout ce que tu es, à tout ce que tu deviens. Si belle, si douce, si joyeuse, si drôle, si futée, si tout. Je mesure notre chance de t’avoir, toi notre si joli rayon de soleil…

Lorsqu’elle était petite, Mamzelle n’a pas vraiment eu de problèmes de sommeil, elle a fait ses nuits assez rapidement, mais bon sang qu’elle se réveillait tôt… Je me souviens très bien, quand il ne faisait pas encore jour et qu’on zonait sur le canapé, la tête dans le U et prêts à dégainer le biberon ou le dessin animé pour grappiller quelques minutes de tranquillité, qu’on marmonnait : « et dire que quand elle sera ado, il faudra la tirer du lit vers midi… » sans trop y croire vraiment. Et puis ça nous semblait tellement LOIN.

Eh bien non les amis, ce jour béni est enfin là, c’est arrivé sans même qu’on y prenne garde.

Le brevet des collèges, c’est dans une semaine. Comme à son habitude, Mamzelle est à fond.

Hier soir, elle s’est livré à un savant calcul en reprenant ses notes de l’année. Et là, toute fière, elle nous lance :

« Héhé, même si j’ai zéro à chaque épreuve, j’ai quand même mon brevet avec mention bien ! »

Et de rajouter, illico…

Je me souviens de mes premières sorties « en ville » avec mes copains, je devais être en troisième… je prenais le bus avec eux et nous allions « en ville », à Toulouse. On s’arrêtait place Esquirol, et on arpentait la rue Saint-Rome, la place du Capitole, jusqu’à la place Wilson où en général nous allions voir un film au ciné Gaumont, et manger après au MacDo. Et après on rentrait en bus.

J’avais treize ans à l’époque (j’avais un an d’avance), soit un an de moins que ma fille aujourd’hui. Mes parents me laissaient partir sans souci je crois, en tout cas je ne me rappelle pas avoir particulièrement bataillé pour obtenir une autorisation… Pourtant, lorsque Mamzelle nous a annoncé vouloir passer l’après-midi « en ville » avec ses copines hier parce que ses profs étaient absents, j’ai senti mes cheveux se dresser direct sur ma tête !

Vendredi dernier, Mamzelle passait les examens de danse du conservatoire en jazz et classique imposés, pour obtenir son CEC (certificat d’études chorégraphiques, validant le 3ème cycle). De grands mots dits comme ça, mais comme Mamzelle passait l’épreuve avec 3 ans d’avance, elle n’avait pas trop la pression, car très peu de chance de l’obtenir.

C’était plutôt pour l’exercice, une sorte de répétition grandeur nature en avance. Travailler les deux chorés imposées avec ses professeurs (et un bras en attelle) pendant plusieurs semaines, et passer sur scène devant un jury (sans attelle, ouf), ce n’est jamais inintéressant, bien au contraire.

Vendredi soir, c’était les portes ouvertes du futur lycée de Mamzelle. L’occasion pour moi de me prendre un bon coup de vieux express (et paf, 25 ans dans ma face), mais là n’est pas le sujet.

Mamzelle grandit vite ces temps-ci, son année de troisième est déjà bien entamée, elle a fait son premier stage professionnel avant les vacances et bosse activement sur son rapport de stage et sa présentation, elle a passé des brevets blancs, on parle beaucoup d’orientation, de dossier d’inscription… Le temps file ma bonne dame ! Les portes ouvertes du lycée, c’est donc la suite logique, et ni elle ni nous ne voulions rater ça…

Pin It