Comme la rubrique « Ciné-club des Korrigans » peut en témoigner, dans la famille on est un peu accro au lecteur DVD… Vieil atavisme familial, sans doute : petite, ma mère ne m’emmenait pas au bac à sable, mais au cinéma, c’était notre sortie entre filles. En tout cas, question de génétique ou pas, mes enfants sont friands de dessins animés et films pour enfants en tout genre, sélectionnés avec soin, et visionnés, re-visionnés et re-re-visionnés jusqu’à l’épuisement du disque. Heureusement, les cadeaux d’anniversaire et de Noël sont là pour renouveler régulièrement le stock…
Voilà une fin d’année qui rime un peu trop avec antibios… aucun de mes trois Korrigans n’y a échappé, et ils sèment allègrement leurs miasmes à tout vent, des fois qu’en partageant cela apaise leurs souffrances. Malheureusement, à part engendrer des dégâts collatéraux du côté parental, il n’en est rien, mes petits continuent à cracher leurs poumons et moucher à qui mieux mieux.
Le plus atteint est sans conteste Miniloup, qui comme je vous le disais en début de semaine a écopé d’une bronchite plutôt sévère…
Il y a quelques temps, voilà ce que j’écrivais sur le blog de Fresh’n’Fashion :
« La frange, c’est du boulot !
Depuis deux ans, j’alterne les périodes avec et sans frange.
Environ tous les six mois, ça me reprend, je demande à ma coiffeuse chérie de me couper une frange bien nette, bien épaisse au niveau des sourcils. Tout le monde me dit que ça me va bien, alors je suis ravie. Et puis au bout de trois semaines, ça commence à prendre une tournure un peu moins sympa… Ma frange a poussé, elle est trop longue, et comme je n’ai ni le temps ni l’envie d’aller à ce moment-là chez le coiffeur, je me saisis de mes ciseaux les plus tranchants, et face au miroir de ma salle de bains, je taille dans le vif…
La famille de MrChéri habitant majoritairement la région parisienne et la mienne étant plutôt établie dans la moitié sud de la France, nous avons opté dès le début de notre histoire commune pour une répartition des fêtes de fin d’année aussi diplomatique qu’équitable : une année avec les uns, l’autre année avec les autres.
Tous les deux ans, donc, nous fêtons Noël de mon côté, avec mes parents, mes deux frères, mais aussi mon oncle et ma tante, mes trois cousines, leurs maris et leurs enfants. Soit à ce jour vingt trois personnes qu’il faut bien caser quelque part…
Mamzelle se plaignait d’avoir mal aux yeux, le soir. Après inspection méthodique et compte-tenu de l’absence de rougeurs et d’irritations, notre pédiatre a orienté notre petite plaignante vers les urgences ophtalmiques. C’était la semaine dernière, alors que j’étais partie faire la dinde à Paris avec d’autres copines blogueuses.
C’est donc MrChéri qui s’est chargé de la consultation, se prenant au passage une bonne avoinée pour avoir zappé un rendez-vous de contrôle il y a deux ans. Ambiance…
J’ai entendu parler du chlorure de magnésium (MgCl pour les intimes) il y a quelques temps déjà, mais je n’avais jusqu’à présent jamais testé. Mes copines suisses m’en avaient dit grand bien, comme quoi c’était souverain en début de rhume ou de toute autre maladie infectieuse, que ça permettait de mieux lutter contre les microbes, qu’on récupérait bien plus vite, bref que c’était top efficace et que ça se trouvait dans n’importe quelle pharmacie, bien planqué derrière le comptoir, pour un prix défiant toute concurrence (genre 1,50€ le sachet)…
Où l’on va reparler de ma vilaine bosse, si vous le voulez bien…
Bosse qui tendait à se résorber bien comme il faut, après ma visite chez le doc lundi soir. Mardi, on pouvait même penser que c’était de l’histoire ancienne : je ne ressentais plus qu’une légère douleur localisée, et les médocs pour booster ma tension étaient bougrement efficaces. Du coup, comme j’avais quelques articles à rendre, j’ai bien travaillé, toute la journée et une partie de la soirée…
Il m’est arrivé un truc drôlement pas cool, dans la nuit de samedi à dimanche. J’ai flirté d’un peu trop près avec le carrelage et me voilà pourvue d’une belle bosse à l’arrière du crâne, accompagnée d’une cohorte d’étoiles clignotantes devant les yeux. Comme dans les bandes dessinées.
Pourtant la soirée avait bien commencé.