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Il fallait que ça arrive… après 8 années d’école et autant de dernier jour de classe, voilà, c’est fait. J’ai oublié les sacro saints petits cadeaux d’aurevoir aux maîtresses (et aux ATSEM) ! Il faut dire aussi, à ma décharge, que les Korrigans ne m’y ont pas fait penser (excuse bidon n°1). Que je suis vraiment débordée ces derniers temps (excuse bidon n°2) (j’ai quand même eu le temps de faire les soldes). Que je n’avais pas la moindre inspiration (excuse pas si bidon n°3) et que j’étais découragée d’avance à l’idée de prospecter pour cinq personnes (vraie excuse). Même si, deux des maîtresses des Korrigans nous quittent à la rentrée. Résultat ce matin, j’ai rasé les murs en arrivant à l’école…

Les travaux d’aménagements et d’extension de notre petite maison ont commencé depuis un peu plus d’un mois maintenant. Au départ, tout est allé très vite, les premières transformations étant toujours les plus spectaculaires : montage des piliers de béton du futur auvent, perçages du toit et mises en places des structures des futures lucarnes. Et puis ensuite, forcément, on a eu droit à tout un tas de petites péripéties rocambolesques sans lesquels un chantier ne serait pas vraiment un chantier…

 

Ce matin, alors que le charpentier tapait comme un sourd sur le toit et jouait en virtuose de la tronçonneuse en contre ut majeur au dessus de ma tête, ma Freebox a rendu l’âme. Il n’y a, a priori, aucun lien de cause à effet, mais il me faut me rendre à l’évidence : le boîtier d’alimentation a à moitié fondu, et me voilà coupée du monde, enfin, de mon monde virtuel et professionnel.

 

J’ai eu une fin de semaine hyper chargée, avec un aller-retour imprévu à Paris sur la journée de vendredi. Alors comme je suis une fille hyper organisée (?), j’ai commencé à préparer dès le jeudi soir nos costumes pour le spectacle de danse de samedi. Et je pense que j’ai bien fait, car avec deux chorégraphies pour Mamzelle, une pour Petitou et quatre pour moi, pas question de se louper niveau logistique.

Du coup, samedi matin, après une trop courte nuit (rentrée à 2h du mat et réveillée par un coup de fil à 8h, ça pique un peu), je n’étais certes pas très fraiche, mais j’étais plutôt sereine quant au déroulement des opérations. J’avais rendez-vous à 11h au théâtre pour mettre en place les décors et les coulisses avant la grande répétition générale, autant dire que j’étais largement dans les temps.

 

Je sortais de mon relooking, maquillée et coiffée comme une princesse, et il me fallait traverser tout Paris pour retrouver des copines pour le dîner. Taxi ou métro ? OK, j’ai une bouche de métro juste devant moi, je m’engouffre dans les sous-sols et saute dans la première rame qui me passe sous le nez.

Le wagon est blindé, et je me retrouve écrasée contre lui.

 

A l’instar de Dom avec son Wanou, notre petite famille est également équipée en bavarde progéniture. Les chiens ne font pas des chats, me direz- vous (et sans doute n’auriez-vous pas tort). En effet, mais malgré tout, les lois de l’hérédité et de l’évolution sont parfois surprenantes.

Si nous avions tout misé sur Mamzelle et Petitou qui ont commencé très tôt et très fort leur vie verbale, s’exprimant comme des bouquins dès l’âge de deux ans, nous devons nous rendre désormais à l’évidence : le plus bavard de nos trois korrigans est sans conteste le petit dernier. Oui, notre Miniloup national, celui-là même qui a commencé à parler plus tard que la moyenne, celui-là même qui a frôlé les séances d’orthophoniste de près, très près, en raison de ses difficultés à exprimer certains sons et certaines syllabes.

Disons que ceci est désormais de l’histoire ancienne…

 

Depuis que je suis maman, la varicelle, je m’en fais toute une montagne. Vieille réminiscence de ma propre enfance, sans doute.

A l’époque, le plus petit de mes frangins l’avait légèrement chopée pendant les vacances de Pâques. Il avait ensuite refilé une version un peu plus corsée à mon autre frangin, et j’étais arrivée en bout de course avec une varicelle puissance 15. Je m’en souviens comme si c’était hier : j’étais recouverte d’énormes boutons de la tête aux pieds, ça me démangeait horriblement, et je suis restée consignée à la maison deux bonnes semaines…

 

Cela fait presque un mois que j’ai basculé dans le camp des Mac users. Un mois que je me régale, mais aussi un mois que je galère. Mon iMac et moi, c’est un peu Je t’aime moi non plus, si on veut rester dans la métaphore radiophonique…

Ça a pourtant débuté comme un conte de fée… quand j’ai ouvert le grand carton blanc qui abritait mon nouveau bébé, j’ai poussé de grands cris : oh qu’il est beau, oh qu’il est grand. Ensuite je l’ai branché, et l’émerveillement a continué : mazette, il n’y a rien à faire, ou presque, tout marche déjà, c’est magiiiique. Et puis, forcément, passer d’un mini 10 pouces à un écran de 21 pouces d’une qualité hallucinante, le choc rétinien est tel que tu en restes scotché un bon moment, à baver sur ton clavier…

 

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