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Oh le joli Noël que nous avons passé, au calme, en famille… Après la douce nuit du 24, parents et enfants ont ouvert les cadeaux, puis nous avons passé la fin d’après-midi à nous balader dans la neige, sous un soleil vif et glacé.

Les Korrigans étaient au taquet, les joues rosies par le froid, excités par cette belle journée. La soirée s’annonçait donc calme, une douche rapide, un dîner léger et au dodo.

Il s’en est fallu de peu pour que cela se passe ainsi. Il aurait suffi que Mamzelle mette ses chaussons avant d’aller à table. Mais non, ma mistinguette avait faim, et elle s’est précipitée pieds nus à table… et a croisé d’un peu trop près la vieille petite bibliothèque en chêne…

 

Attention, aujourd’hui billet coup de gueule à forte teneur en termes incompréhensibles et mesquineries administratives… vous êtes prévenus !

On m’avait pourtant mise en garde : se lancer à son compte, c’est bien, mais gérer les tracas administratifs, c’est l’enfer. Mais moi, voyez-vous, je me croyais plus maline que tout le monde. J’avais opté pour le régime le plus simple qui soit (auto-entrepreneur), et je ne comptais gruger personne. Il me suffisait donc simplement, pensais-je, de déclarer mon chiffre d’affaire tous les 3 mois, et de payer mes 21% de cotisations rubis sur l’ongle, et je serai tranquille. HaHaHa, la bonne blague. Quelle naïve petite couillonne j’étais. Parce que évidemment, ça ne s’est pas du tout passé de la sorte. Et au bout de deux années d’activité, je me retrouve dans une merde pas possible.

 

De mes trois korrigans, mon Petitou de 7 ans est sans doute le moins facile à cerner. Il a un côté très scolaire, patient, minutieux, appliqué. Avec son année d’avance, on aurait vite fait de le cataloguer au rayon des tronches. Forcément, à côté de ça, niveau psychomotricité, c’est moins brillant. Non pas qu’il ait les deux pieds dans le même sabot, juste que ce n’est pas un foudre de guerre et qu’il est moyen à l’aise avec certaines activités physiques. On ne peut pas être bon partout.

Par exemple, à 7 ans, il ne sait toujours pas nager, et jusqu’à peu, il ne savait pas non plus faire du vélo sans petites roulettes…

 

Après l’épisode foireux des billets de train, n’allez pas croire que ma folle aventure parisienne s’est arrêtée là. Parce qu’une autre conséquence de cette organisation à l’arrache au tout dernier moment a été de régler l’épineuse question du « bon sang, où c’est qu’on dort ? C’est Galliane qui s’en est chargé, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’a pas eu la tâche facile…

 

Parfois, quand ça veut pas, ça veut pas. Tu as beau lutter, faire ta rebelle face au destin, ya pas moyen. Inutile d’accuser le karma, le modjo, ou n’importe quel bidule un tantinet ésotérique, parfois, le problème, c’est juste toi. Ou moi, en l’occurrence.
Par exemple, en ce début de semaine, je suis à Paris. Une petite expédition prévue depuis un certain temps déjà, mais dont l’organisation s’est avérée un peu plus difficile que prévu…

 

Vous croyez être une âme un peu trop sensible, lisez donc ce que j’ai écrit l’été dernier sur le blog de Fresh’n’Fashion !

« Pendant les vacances, un jour où il pleuvait encore plus que d’habitude, nous sommes allés au cinéma, en famille, voir le dernier opus des productions Disney : Toy Story 3. Grande fan de Woody, Buzz et toute la clique, je connais quasi par cœur les deux premiers épisodes, j’étais donc vraiment super impatiente de les retrouver sur grand écran. Résultat, je ne me suis pas méfiée plus que ça, et à ma grande surprise j’ai fini la séance en larmes, à renifler bruyamment tout en cherchant désespérément un mouchoir dans mon sac… »

 

Quand je suis fatiguée, je n’ai plus de tête, et quand je n’ai plus de tête, je sème mes affaires aux quatre vents. Depuis quelques semaines, je ne compte plus les gilets oubliés à droite et à gauche, les clés que je mets des heures à retrouver, les magazines qui disparaissent, les papiers égarés. Mon dernier exploit en date : perdre en pleine nature mes lunettes de soleil chéries fétiches adorées, qui sont parfaites et que je porte avec amour depuis 3 ans. Une paire tellement parfaite qu’elle en devient irremplaçable…

 

Pendant ce temps-là, les travaux continuent… Nous rêvons toujours d’avoir une fenêtre qui s’ouvre et des volets roulants qui ferment (à moins que ce ne soit l’inverse ?) mais il semblerait que le dieu de la menuiserie ait décidé de tester notre patience, avec les pénalités de retard qui vont bien. Mais nous ne nous laissons pas abattre. En attendant, c’est au tour du garage de reprendre figure humaine…

 

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