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Mon voisin Totoro fait partie, avec le Roi et L’Oiseau, de mes dessins animés préférés pour la vie. Il n’est pas si ancien que ça, car s’il est sorti au Japon en 1988, on n’a pu le voir en France que 11 ans plus tard, en 1999. Et pour ma part, je ne l’ai découvert qu’il y a quelques années, en 2004 ou 2005. Mais qu’importe, je trouve que cette petite merveille aimée des petits comme des grands a sa place toute trouvée dans le Ciné Club des Korrigans !

 

La VOD, vous connaissez ? C’est de la vidéo à la demande, pour télécharger des films sur son ordi en toute légalité. Idéale pour ceux qui n’aiment pas se mettre en porte à faux avec la loi, ceux qui n’ont pas de vidéoclub sous la main, ou encore les parents qui n’ont pas les moyens de cumuler séance de ciné et coûteux honoraires de baby-sitter aussi souvent qu’ils le désireraient.

 

Comme je suis une ancienne cinéphile compulsive rangée des voitures et que j’appartiens désormais aux trois catégories pré-citées, j’ai sauté sur l’offre que m’a faite Canalplay : devenir « ambassadrice » du site et tester leur plateforme pendant 6 mois, à raison d’une dizaine de films mensuels. Sympa, non ?

 

Marie Dô est danseuse. Danseuse et métisse, de maman bretonne et de père noir inconnu. Enfant dans les années 60, elle se demande pourquoi toute sa famille a la peau blanche et pas elle, et étouffe sous les secrets et les non-dits. Heureusement, la danse est sa passion, et grâce à elle, la petite fille s’épanouit, elle peut enfin être elle, au delà des préjugés et des différences. Très vite, Marie-Dô part à la recherche de son histoire, et à travers ses rencontres, ses expériences, elle parvient à se hisser au sommet de son art.

Mardi dernier, dans le cadre du programme national Ecole et Cinéma, j’ai accompagné les enfants de cycles 2 et 3 à la dernière séance de l’année (être free-lance n’a pas que des désavantages !). A l’affiche, un véritable petit bijou d’animation, sorti il y a un peu plus de 2 ans et demi et dont je ne crois pas avoir entendu parler : U de Grégoire Solotareff et Serge Elissalde.

Enfin, nous sommes allés voir La Véritable Histoire du Chat Botté au cinéma, tous les cinq, par une après-midi pluvieuse.

C’était très sympa, coloré et déjanté juste ce qu’il faut. Les Korrigans ont adoré, à un seul petit détail près. S’ils n’ont pas eu peur de l’Ogre dont les bras se transmutent en tentacules poulpesques et gluantes, si l’affreux Chambellan ne les a pas non plus effrayés plus que ça, si la traversée de la forêt en pleine nuit noire ne leur a pas tiré le moindre frisson d’angoisse, une scène les a fortement impressionnés…

C’est peu dire que ce film a bercé mon enfance. A la maison, le Roi et l’Oiseau passait en boucle sur le magnétoscope familial jusqu’à ce que la fragile cassette décède d’usure prématurée. Mes petits frères et moi ne nous lassions pas de le regarder, encore et encore. Au point d’en connaître les dialogues et les chansons par cœur. Au point d’inclure certaines répliques dans notre panthéon personnel et de nous amuser à les échanger dans un clin d’œil de connivence enfantine.

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