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Le poulet, c’est un incontournable chez nous. Du plus petit au plus grand, tout le monde aime ça, et nous avons notre filon local pour en dévorer de très très bons. Et pourtant, nous n’en faisons pas si souvent que ça. Parce que le poulet rôti, c’est bon, c’est pas très difficile à préparer, mais après, bonjour le boulot pour récupérer un four potable ! Quand on en a le courage, on réserve ce petit délice au dimanche midi, histoire d’avoir tout l’après-midi pour lancer une pyrolyse salvatrice et surtout AÉRER pendant quelques heures après.

Attention, aujourd’hui, c’est du lourd ! On oublie bien vite le régime bikini et autre légèreté pré-été, et on plonge direct dans du bon dessert qui tient bien au corps. En même temps, on n’est pas obligé de finir le plat du premier coup, hein, ça se garde très bien au frigo, et c’est même plutôt pas mal quand c’est mangé le lendemain.

Samedi matin, quand j’ai ouvert les volets, j’ai poussé un grand cri d’effroi…
– AAAAAAAAAAAAAaaaaaah !!!!

Contrairement à la veille, contrairement à l’avant-veille, contrairement au week-end précédent, contrairement aux normales saisonnières, contrairement à mes prières les plus intenses, il ne faisait PAS beau. PIRE. Samedi, il tombait des TROMBES d’eau.

Stupeur et tremblement dans la maisonnée… A 15h, nous attendons QUATORZE enfants pour fêter l’anniversaire de notre Petitou. Quatorze gamins déchaînés qu’il allait falloir confiner à l’intérieur de notre maisonnée (en travaux, je le rappelle).

Je ne suis pas (trop) du genre maniaco-obsessionnelle, mais j’avoue bien volontiers avoir du mal à me passer de certains petits rituels. Ma sacro-sainte pause de l’après-midi en est un, par exemple. Sur les coups de quinze, seize heures, je mets en marche ma bouilloire, je sors une tasse et je me bidouille un petit réconfort sucré qui va me booster la fin de ma journée.

Je ne pensais pas y être tant accro, mais après avoir carburé tout l’hiver au hot chocolate hyper mousseux, je me suis trouvée fort démunie, à la limite de la crise de manque, quand mon mousseur à lait de compète a rendu l’âme…

A la naissance de Miniloup, ma maman m’a légué la vieille yaourtière familiale vintage, version orange super seventies qui malgré son look un peu désuet et sa prise venue d’un autre siècle marche encore du tonnerre ! A moi les joies des yaourts faits maison… et vue la consommation de laitage de notre famille de cinq gourmands, je peux vous garantir que l’investissement (nul) a été d’autant plus vite rentabilisé !

Ma méthode jusqu’à présent était de mélanger un yaourt acheté dans le commerce avec un litre de lait entier, un peu de sucre et d’extrait de vanille liquide, de remplir mes 8 pots en verre et d’appuyer sur le bouton. Le lendemain matin, la fournée de la nuit était prête à être stockée au frigo, et à être dévorée dans les plus brefs délais. Méthode simple et rapide, donc…

En fait je n’en sais rien, durant mon séjour à New York, je n’ai mangé aucun poulet au coca, nous étions bien trop occupées à arpenter frénétiquement la Grande Pomme et à prendre cours de danse sur cours de danse. Nous n’avons pas mangé grand chose d’autre que des hot-dogs à 2$ (une tuerie malgré tout, j’en rêve encore la nuit !). N’empêche que quand j’ai feuilleté le livre offert par ma belle-sœur (Cuisine un peu si tu l’oses… de Johanna Kaufmann), cette recette m’a sauté aux yeux, et je n’avais qu’une envie : la déguster.

A force de surfer sur le web, j’ai fini par rejoindre la secte des adorateurs du mousseur à lait. Tout a commencé par un billet fort alléchant de Coco Cerise, suivi peu de temps après par la version hyper documentée d’Anne-So. Toutes les deux ne jurant plus que par leur mousseur à lait pour se concocter de délicieux Latte comme au Starbucks. Comme je suis moyennement fan de café (le cappuccino Carte Noire Senséo me suffisant amplement), j’ai tout de suite vu une variante encore plus gourmande : le chocolat chaud ultra mousseux.

La célèbre marque bretonne Traou Mad m’a lancé un défi… moi qui suis de notoriété publique une cuisinière aussi piètre que flemmarde, je devais concocter une recette à partir de leurs fameux palets bretons… Allons vérifier tout de suite si j’ai remporté haut l’épreuve haut la main avec ces verrines Traou Mad bananes salidou !

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