Je ne suis pas une grande fan de Hip Hop. J’aime bien à petite dose, mais les « battle » me lassent très vite. Les danseurs de Hip Hop m’impressionnent toujours, mais la performance physique juste pour la performance, je finis toujours par décrocher (cela me fait ça aussi avec la gym, le cirque, etc). Pour que je me laisse embarquer, il me faut une histoire, des émotions. Finalement je suis beaucoup plus touchée par la grâce d’un port de tête ou d’un simple mouvement de bras, que par 12000 pirouettes sur la tête suivies d’un saut grand écart à s’en toucher les oreilles…
Je ne savais donc pas trop à quoi m’attendre quand j’ai pris nos places pour le spectacle de Hip Hop « Davaï Davaï » au Centre Culturel de Sarzeau. Ça allait sûrement plaire à mes Korrigans, et puis nos profs du conservatoire nous avaient chaudement recommandé d’y aller. Une compagnie russe de St Petersbourg venue spécialement pour le mois de la Russie à Sarzeau, un chorégraphe français, pourquoi pas après tout ?