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Le Dom est une fête foraine très importante à Hambourg. Elle a lieu trois fois par an pendant un mois, et forcément nous sommes tombés en plein dedans. Autant vous dire qu’avec une petite loute de 9 ans, on ne risquait pas d’y couper. Mais bon, on l’a tellement fait gambader dans les rues, on a eu un peu pitié, et on est allé passer deux petites heures au royaume des manèges et des stands de bouffe (environ une buvette tous les 8 mètres)

Mardi après-midi, il n’y avait pas grand monde et la sono n’avait pas été poussée à fond, c’était finalement plutôt agréable. Et tandis que Mamzelle et son papa faisaient les zouaves dans le palais des glaces, sur les mini grand huit et autres manèges amusants, j’ai pu m’adonner à mon attraction favorite : le safari photo en mode loupiotes et kitscheries…

 

Je n’avais pas mis les pieds à Hambourg depuis 21 ans. A l’époque, j’étais jeune collégienne, et de ces deux séjours linguistiques de deux semaines chacun, je pensais avoir gardé tout un tas de souvenirs très précis de la ville.

Je me suis très vite rendu compte qu’en fait, pas du tout… à part les innombrables grues des chantiers navals alignées au bord de l’Elbe, le Rathaus (la mairie) et sa grande place, je n’ai absolument rien reconnu. Pire, je ne me souvenais absolument pas des nombreux canaux qui sillonnent la ville. Son ambiance citadine particulièrement décontractée, sa grande richesse architecturale, ses espaces verts, sa lumière non plus.

Du coup, pendant trois jours, j’ai redécouvert Hambourg, et j’ai adoré ça. Je vous emmène en balade ?

 

Quand on part en vacances, difficile de ne pas succomber à la tentation du cadeau souvenir, n’est-ce pas ?

En tout cas, moi je n’échappe pas à ce rite consumériste, je m’en délecte, même, puisque je n’aime rien tant que débouler dans une échoppe à souvenir, farfouiller dans les rayons, et dégoter le petit cadeau qui plaira à coup sûr à son heureux (?) destinataire.

Les Irlandais ne sont pas que fortiches en petit-déjeuner… côté goûter, ils ne se défendent pas trop mal non plus. Pour prolonger encore un petit peu le bonheur gustatif d’un tea time amélioré, la veille de notre départ de Dublin, nous avons dévalisé un Marks & Spencer food hall. Bon, du coup, ce n’est plus trop du 100% irish, plutôt du 100% british, mais ne pinaillons pas.

En ce matin du cinquième – et dernier – jour de notre petit séjour en amoureux, je pète littéralement le feu et pour m’assurer encore plus d’énergie, je teste le petit déj au porridge. Une tuerie, je deviens immédiatement et irrémédiablement addict. Dehors, il fait un temps splendide, et c’est sous le soleil que nous partons à pied, bras dessus, bras dessous, pour la distillerie de whisky Jameson.

A l’aube de ce quatrième jour, la fatigue se fait vraiment sentir. C’est bien simple, rien qu’à l’idée d’arpenter les rues de Dublin, mon cerveau envisage sérieusement d’imposer la grève générale à mes membres inférieurs. Nous aurions aimé prendre un bus et aller visiter un peu la côte sud, mais la météo capricieuse et la crainte de nouvelles chutes de neige ne nous ont pas permis de tester l’irish promène-couillon : tous les tour-operator ont pris leur RTT pour la journée…

Si les deux jours qui viennent de passer ont été riches en évènements inattendus et en émotions fortes, les trois suivants vont se révéler bien plus dans la norme. Nous quittons nos habits d’aventuriers de pacotille pour endosser ceux bien confortables de touristes lambda en capitale irlandaise.

Néanmoins, notre réveil ce dimanche matin nous réserve une petite surprise : il a neigé durant la nuit, et Dublin l’endormie est revêtue d’un léger manteau blanc.

Il est près de 10h du matin et nous n’avons pas encore petit-déjeuné ! Un Irish Breakfast de derrière les fagots s’impose !

Nous nous dirigeons vers Temple Bar Street, THE rue où pullulent les pubs qui se respectent. En ce matin de tournoi des VI Nations, elle grouille déjà de supporters, la plupart français. Impossible de les louper ceux-là, ils circulent par groupes de 5-6, un petit sac en papier Carroll’s débordant de souvenirs irlandais à la main, et arborent fièrement le béret basque vissé haut sur le crâne et le polo bleu enfilé sur le pull, froid cinglant oblige.

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