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shopping et Cie

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Comme je le disais l’autre jour, recevoir des produits peut réserver parfois de drôles de surprises… Quand on m’a proposé de tester la nouvelle gamme de déo bio Ushuaïa, j’étais franchement sceptique, mais comme j’avais apprécié (et adopté depuis) les gels douche bio, je me suis dit que j’allais laisser sa chance au produit.

La semaine dernière, c’est la première fois que je me payais le luxe d’avoir des lunettes de soleil adaptées à ma vue. Enfin, je veux dire, c’est la première fois que je sortais ma carte bleue chez un opticien. Il faut bien un début à tout ! Non pas qu’avant je braquais les présentoirs de lunettes avec un mi-bas collé sur la tête et que je sortais en courant par la vitrine, pas du tout, non mais pour qui vous me prenez ? Non, moi j’ai passé une bonne partie de mon enfance dans l’arrière-boutique d’un opticien de grand talent, oui, j’ai nommé mon papa (il me lit, alors j’en rajoute une couche).

Des heures et des heures à contempler les nouveaux modèles, à essayer de vieux rogatons bien moches en pouffant de rire, à jouer à empiler les bannettes des clients, à trier les cordons de lunettes (ceux en micro perles colorées, kitsch à souhait, mes préférés !), à observer les clients, à rêver de jouer à la marchande. A supplier mon père de m’offrir une nouvelle paire de solaires. A désespérer de décrocher systématiquement un 10/10 à chaque œil à chacune de mes visites chez l’ophtalmo. Bien plus tard, même après avoir quitté le nid familial, c’est toujours mon papa qui se chargeait de mes commandes spéciales. J’écumais les boutiques et le net, je lui envoyais les références, et hop, au détour d’une visite familiale ou grâce à la magie du colissimo rembourré, j’avais nouvelle monture à mon nez.

J’ai toujours rêvé d’avoir un trench, un vrai. Il y a quelques années, au détour d’un rayon luxe du Printemps, j’ai même essayé le must du must : un Burberry. Je vous rassure, je l’ai très vite reposé sur son portant, la vue d’une étiquette à 4 chiffres (en euros) m’a ramené les pieds sur terre un peu brutalement, je dois dire.

Quand on part en vacances, difficile de ne pas succomber à la tentation du cadeau souvenir, n’est-ce pas ?

En tout cas, moi je n’échappe pas à ce rite consumériste, je m’en délecte, même, puisque je n’aime rien tant que débouler dans une échoppe à souvenir, farfouiller dans les rayons, et dégoter le petit cadeau qui plaira à coup sûr à son heureux (?) destinataire.

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