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C’est pas qu’on soit hyper fluent comme famille, mais comme Petitou et Mamzelle font anglais et allemand au collège, ils aiment bien se la ramener, et truffer leur conversation d’expressions et de tournures de phrase étrangères. Passer d’une langue à l’autre, comme ça l’air de rien, ça fait trop hype, tu vois, et surtout ça énerve bien le petit frère qui se retrouve rapidement largué. Déjà que depuis la rentrée, le pauvre n’arrive plus à en placer une à table (pour ceux qui le connaissent, cela semble difficile à croire, et pourtant si !), si en plus il ne comprend plus rien à ce qui se raconte autour de lui, ça ne va plus du tout.

Alors Miniloup s’accroche, nous demande systématiquement la traduction des échanges entre ses aînés. Comme lui aussi a commencé l’anglais à l’école cette année, il ne désespère pas arriver à s’immiscer de nouveau dans les conversations, comme au bon vieux temps.

Mes Korrigans adorent lire, notamment des BD. Ils doivent tenir ça de leur père, ce bédévore de compétition. D’ailleurs ils ne se privent pas pour piocher dans l’énorme collection paternelle ! Petitou est ultra fan du Chat, de Lanfeust, des Trolls de Troy… Quant à Miniloup, son préféré, forcément, c’est Calvin & Hobbes. J’imagine que le processus d’identification joue à plein tube entre ces deux facétieux petits blondinets…

Tout ça pour vous dire qu’hier, il faisait un temps à ne pas mettre un breton dehors (crachin puissance 12), je voulais prendre en photo Petitou et Miniloup pour immortaliser leurs toutes nouvelles tenues offertes par DPAM. Alors j’ai poussé le canapé, j’ai tiré au maximum les rideaux pour faire rentrer le plus de lumière possible, et j’ai installé mes deux fashion kids devant la bibliothèque à BD.

Avant, je montais dans ma voiture, j’allumais la radio, et à part deux ou trois coupures de pub intempestives, j’écoutais ce que je voulais. Je pouvais m’époumoner tranquille sur du M, du Daft Punk ou du Maroon Five. Ou me laisser aller aux grands trémollos en imitant Adèle, Amy Winehouse ou même Vanessa Paradis.

Mais ça, c’était avant. Avant que ma Mamzelle ne mute en véritable ado-qui-ne-veut-plus-écouter-de-la-musique-de-ringue.

Comment ça, ce bon vieux rock des Clash qui tâche et cette Britney pop délurée, c’est de la musique de ringue ? Bon, OK, je veux bien te le concéder ma chérie, RTL2 c’est pas ce qu’on fait de plus moderne hype comme station de radio, mais Virgin, ça va quand même, non ?

La réponse est non, apparemment.

C’est au tour de Miniloup de jouer les mannequins d’un jour avec son super tshirt et son slim (oui, mes garçons ne portent que des slims, c’est ce qui sied le mieux à leurs silhouettes de haricots verts ^__^), le tout offert par CdeC by Cordelia de Castellane, une petite marque qui propose de bien jolis habits de super qualité pour les enfants.

Pierre qui roule n’amasse pas mousse… qui ne connait pas ce fameux proverbe ? Je ne pense pas que cela soit sa signification qui ait aidé Miniloup à choisir sa tenue, mais plutôt l’adorable petit ours qui fait du vélo le museau au vent !

Il faisait tellement beau. Pas un nuage dans le ciel. 32 degrés. La journée la plus chaude de la semaine. Un coup d’œil sur ma boîte mail, un coup d’œil par la fenêtre. Une légère hésitation. Mais après tout, pourquoi pas ?

Alors j’ai enfilé un maillot de bain, j’ai préparé les sacs de plage et un goûter à la va-vite et j’ai embarqué mes Korrigans et un copain direction la côte, Erdeven plus précisément…

Il y a des années où tout est bien organisé, tiré au cordeau, les chambres rangées, parfois même redécorées, les habits triés, on est super prêts.

Il y a des années (un peu plus souvent) où rien n’est prêt, on fait tout à l’arrache, on stresse, on s’énerve, c’est un peu la panique.

Et puis d’autres, comme cette année, où pas grand chose n’est prêt, mais où on prend ça avec philosophie, après tout, on a passé un bel été, il fait beau, hey, ça va, on ne va pas se mettre la rate au court-bouillon pour si peu quand même ?

Franchement, je n’en reviens pas. Pourtant, cette rentrée s’annonçait tendue…

Quand j’étais enfant, le Club Mickey avait quelque chose de drôlement mystérieux… J’habitais alors au Pays Basque, et j’en voyais régulièrement de près lorsque nous allions à la plage, en famille. Les grandes balançoires, les toboggans, les piscines parfois, à deux pas de l’océan, tous ces enfants qui semblaient si bien s’amuser ne manquaient pas de m’intriguer (et m’attiraient beaucoup, aussi).

Finalement il m’a fallu attendre d’être maman pour goûter aux joies du Club Mickey… de l’autre côté de la barrière. Nos copains Aurélie et Serge, profs de danse et de tennis durant l’année scolaire, tiennent tout l’été celui de Port Navalo. Depuis quelques années, mes Korrigans et leurs copains ont la chance d’y passer quelques après-midis, tandis que nous les mamans papotons sur nos serviettes juste à côté.

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