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Je ne fume pas, je ne bois pas souvent et quand c’est le cas, je le fais avec modération (enfin, 99,99% du temps). Je suis plutôt du genre sportif : je danse 4h par semaine depuis des années. Je mange 5 fruits et légumes par jour. Alors si on oublie les tablettes de chocolat lait / éclats de noisettes que j’engloutis un peu trop régulièrement au goût de mon jeans fétiche, on peut dire que je suis une fille plutôt saine et équilibrée.

Sauf que…

Gamine, mes bonnes joues un peu trop rebondies et surtout désespérément rouges quel que soit le temps qu’il fasse me complexaient à mort. On avait beau me répéter que j’avais bonne mine et qu’il vaut toujours mieux faire envie que pitié, je crois que j’ai tout essayé pour me débarrasser de mon look de paysanne ukrainienne. Mes lectures frénétiques me rendaient incollable sur la couperose, l’erythrose, et autres noms barbares qui dénoncent les pommettes un peu trop roses. N’était ma trouille de me retrouver pelée à vif comme une vulgaire tomate, je ne rêvais que de laser et de neige carbonique.

Choisir un parfum, non mais sérieux, quel parcours du combattant ! Moi qui ai toujours été extrêmement sensible aux odeurs, j’ai un mal de chien à en trouver un qui me plaît. D’ailleurs, j’ai souvent préféré ne pas me parfumer plutôt que de m’asperger avec une création écœurante ou trop capiteuse, bref un jus qui ne me ressemblait pas… Par contre, une fois trouvée la fragrance qui me sied, je suis du genre fidèle, je le porte en toute circonstance et pendant des années. Je n’ai finalement eu que peu de parfums à mon actif.

Chaque hiver c’est la même chose : les températures chutent, et la douce peau de bébé de mes Korrigans se transmute illico en cuir de crocodile, option papier de verre tout sec qui les démange. S’ils ne résistent pas à l’appel du gratouillis intempestif, c’est la cata, de vilaines plaques rouges apparaissent.

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