Contrairement aux apparences, ce blog n’est pas en train de se transmuter en blog culinaire… mais comme souvent, il est le fidèle reflet de mes obsessions du moment. Il faut dire que je fonctionne par phase. L’année dernière, à la même époque, je ne jurais que par l’origami, et là, ces temps-ci, je suis au taquet avec les petits gâteaux. Fréquenter deux foodistas en furie comme Requia et Cathy n’est pas sans conséquence, ça a fini par me donner des idées (et causer quelques sueurs froides à mon porte-monnaie !). J’ai donc récemment investi dans tout un tas de petits bidules gourmands, comme la bible des petits gâteaux de Martha Stewart, des emporte-pièces, et même un tampon à cookies…
Les mini cannelés, c’est LA recette fétiche de Cathy. Elle adore gâter ses copines avec ces petites merveilles, et j’ai déjà eu la chance plusieurs fois de les dévorer déguster. C’était tellement bon, et ça n’avait pas l’air trop trop compliqué, alors je me suis dit que moi aussi je devais essayer d’en faire. Et comme je suis une fille qui a de la suite dans les idées, mais qui procrastine aussi beaucoup, j’ai mis six mois à trouver (et acheter) des moules, puis encore trois bons mois à me décider à passer à l’action…
Notre Miniloup n’avait encore jamais fêté son anniversaire avec ses copains. Pour ses cinq ans, du coup, on le lui avait promis / juré / craché, et c’est…
Attention, aujourd’hui, c’est du lourd ! On oublie bien vite le régime bikini et autre légèreté pré-été, et on plonge direct dans du bon dessert qui tient bien au corps. En même temps, on n’est pas obligé de finir le plat du premier coup, hein, ça se garde très bien au frigo, et c’est même plutôt pas mal quand c’est mangé le lendemain.
Samedi matin, quand j’ai ouvert les volets, j’ai poussé un grand cri d’effroi…
– AAAAAAAAAAAAAaaaaaah !!!!
Contrairement à la veille, contrairement à l’avant-veille, contrairement au week-end précédent, contrairement aux normales saisonnières, contrairement à mes prières les plus intenses, il ne faisait PAS beau. PIRE. Samedi, il tombait des TROMBES d’eau.
Stupeur et tremblement dans la maisonnée… A 15h, nous attendons QUATORZE enfants pour fêter l’anniversaire de notre Petitou. Quatorze gamins déchaînés qu’il allait falloir confiner à l’intérieur de notre maisonnée (en travaux, je le rappelle).
Je ne suis pas (trop) du genre maniaco-obsessionnelle, mais j’avoue bien volontiers avoir du mal à me passer de certains petits rituels. Ma sacro-sainte pause de l’après-midi en est un, par exemple. Sur les coups de quinze, seize heures, je mets en marche ma bouilloire, je sors une tasse et je me bidouille un petit réconfort sucré qui va me booster la fin de ma journée.
Je ne pensais pas y être tant accro, mais après avoir carburé tout l’hiver au hot chocolate hyper mousseux, je me suis trouvée fort démunie, à la limite de la crise de manque, quand mon mousseur à lait de compète a rendu l’âme…
A force de surfer sur le web, j’ai fini par rejoindre la secte des adorateurs du mousseur à lait. Tout a commencé par un billet fort alléchant de Coco Cerise, suivi peu de temps après par la version hyper documentée d’Anne-So. Toutes les deux ne jurant plus que par leur mousseur à lait pour se concocter de délicieux Latte comme au Starbucks. Comme je suis moyennement fan de café (le cappuccino Carte Noire Senséo me suffisant amplement), j’ai tout de suite vu une variante encore plus gourmande : le chocolat chaud ultra mousseux.
La célèbre marque bretonne Traou Mad m’a lancé un défi… moi qui suis de notoriété publique une cuisinière aussi piètre que flemmarde, je devais concocter une recette à partir de leurs fameux palets bretons… Allons vérifier tout de suite si j’ai remporté haut l’épreuve haut la main avec ces verrines Traou Mad bananes salidou !