conduite accompagnée 16 ans

C’était son cadeau d’anniversaire pour ses 16 ans, un peu en avance, l’été dernier.

Mamzelle, comme à son habitude, a mis les bouchées doubles pour passer son code de la route le plus vite possible : séances à l’auto-école dès que possible, bachotage intensif sur son petit bouquin et sur internet. En deux mois et demi, c’était plié, Mamzelle avait son petit papier et début octobre, les choses sérieuses pouvaient commencer :

Les cours de conduite.

Moi, naïvement, je pensais qu’on avait le temps de voir venir : 23h de cours, quand comme ma fille on a un emploi du temps de ministre et pas beaucoup de créneaux dispo dans la semaine, ça me paraissait loooong, et dans mon esprit cette histoire de conduite accompagnée restait cantonnée à une sorte de futur très très lointain…

Évidemment, il n’en a rien été, même pas le temps de réaliser vraiment, que hop hop hop, nous voilà convoqués un samedi matin de janvier pour accompagner notre chère fille à son cours de validation !

conduite accompagnée 16 ans

J’avoue que ça m’a fait un peu bizarre de la voir derrière un volant, et d’être à l’arrière avec MrChéri. Ça m’a rappelé pas mal de souvenirs aussi, car j’ai moi-même passé la conduite accompagnée à 16 ans, il y a donc de ça, heu, attendez, heu, 25 ans ? (oui, c’est bien ça) (#coupdevieuxabsolu), et c’était assez folklo. Voilà que j’étais à la place de mes parents, et ma fille à la mienne !

Forcément, elle était un peu nerveuse ma poulette, mais elle a finalement plutôt bien géré. Son moniteur lui a fait faire tout un tas d’exercices, passer quelques tests et on a fait le tour de la ville avec une belle ribambelle de ronds-points. À part un rangement en bataille un peu approximatif, c’était vraiment pas mal. Et elle a obtenu son macaron !

Depuis, fini de rigoler. Mamzelle conduit, nous à ses côtés. On essaye de rester calme, d’être patient et pédagogue. Et ce n’est pas facile.

Ça se passe plutôt bien, hein, en deux semaines elle a pris en assurance et déjà fait des progrès, je trouve. Mais j’ai tout de même perdu quelques trimestres d’espérance de vie la première fois qu’elle a conduit ma (vieille) voiture, et qu’elle a calé à de nombreuses reprises en voulant traverser le boulevard devant son lycée, faisant fumer sérieusement la boîte de vitesse, et paniquer tout le monde.

Mais mis à part ce fâcheux épisode – heureusement sans conséquences – comme je le disais, ça se passe bien. Je me surprends même à être moins speed et beaucoup plus patiente et tolérante qu’on aurait pu croire. C’est pas encore gagné, hein, mais disons que le plus dur est fait !

On en reparle dans 3000 kilomètres ?

21 Commentaires

  1. La lectrice de l'ombre Répondre

    Ahhhhhhhhh, la conduite accompagnée….
    Un excellent exercice pour améliorer sa gestion du stress 😀

  2. j’ai fait la conduite supervisé pour ma part… y a presque 3 ans…

    bon courage pour la suite elle a 2 ans pour prendre de l’assurance

    • Oui je suis confiante… pour l’avoir vécu, c’est vraiment utile je trouve, on a beaucoup plus d’expérience quand on passe son permis et en tant que jeune conducteur.

  3. C’est marrant parce que moi j’ai passé le permis en juin dernier (je voulais le passer avant, mais je l’ai payé seule, et qu’il m’a coûté à peu près 2000euros, donc je n’aurai pas pu le faire avant, même en prenant le prêt permis). Et pourtant j’ai pas trop eu l’occasion de conduire. Ça m’arrive quand je vais rendre visite à mes parents une fois par mois. Ma mère plutôt calme a serré les fesses la première fois, et je calais régulièrement (mais bon quand on passe d’une renault clio 4 diesel à une golf de 1991 essence il y a quand même une différence). Là ça va un peu mieux, mais j’ose pas trop conduire seule encore.

  4. Corinne (Couleur Café) Répondre

    C’est clair que çà fait bizarre de voir votre propre enfant derrière un volant ! C’est une des nombreuses étapes qui nous rappellent qu’ils volent de plus en plus de leurs propres ailes ! Un moment de fierté et de nostalgie en même temps !

  5. ah la conduite accompagnée, que de souvenirs!!
    Je l’ai faite aussi il y a quelques années.
    Avec mes parents on avait du mettre en place une règle: seul le parent assis à la place du copilote a le droit de parler!! ça devenait trop stressant quand mon père me disait « va tout droit » et que ma mère pendant ce temps disait « non passe par la gauche c’est mieux « .
    Quand tu es jeune et que tu manques encore d’assurance, cela peut vite stresser!!

    On garde surtout d’excellents souvenirs de cette conduite accompagnée. Même si cela devait être stressant pour mes parents car quand ça été le tour de mon petit frère 4 ans après, j’ai trouvé ça ppas très rassurant parfois!

    • C’est exactement ce que le moniteur nous a conseillé : c’est le parent devant qui parle et puis c’est tout ! Pas toujours facile à respecter, mais pour l’instant ça se passe bien 🙂

  6. Quand ma fille a eu 6 ans l’an dernier, j’ai dis « Oué dans 10 ans c’est conduite accompagnée quoi » voila a quoi on pense 😉
    Bon je lui donne ma 205 dans 2 ans c’est ça? (et la je te vois dire nooooon 😉 )

    • Nooooooon ! 😆 (pourtant les 205 c’est le top pour commencer à conduire, j’aimais d’amour ma 205XT toit ouvrant récupéré de ma mère !

  7. Anecdote de premier jour de conduite accompagnée : en sortant de l’exam de validation, toute fière, me voilà guillerette, montant du côté conducteur pour conduire mes parents à la maison. Je m’installe au volant, je règle tout bien, très pro, coup d’oeil dans le rétro, je vérifie les angles morts – genre VRAIMENT tout bien quoi. Et j’avance. J’avais juste oublié de regarder devant moi, il y avait un gros plot, que j’ai allègrement embouti. Voilà, temps de sérénité de mes parents avec moi au volant ? Environ 7 secondes… On m’en parle encore, évidemment.

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