A quelques exceptions près (Mamzelle notamment, qui est un véritable moulin à paroles depuis ses 8 mois…), il est rare que les petits nenfants de moins de 1 an possèdent un langage intelligible à nos oreilles d’adultes. A l’avant veille de ses 10 mois, mon Miniloup ne déroge pas à la règle, mais comme il est très très doué (c’est mon fils, hein), il sait parfaitement communiquer avec son entourage, et se faire comprendre sans souci.
Pour cela, il faut maîtriser quelques notions de base, et le tour est joué. L’étendue de son registre verbal est plutôt restreint, et comporte 3 grandes tendances, déclinées comme ceci :
– la joie :
- AkAkAk, façon Mars Attack : l’enfant est heureux et tient à ce que cela se sache. Il exprime sa joie de manière sautillante, rebondit sur ses fesses (schboing schboing trampolline), se trémousse de la couche et agite ses bras en tout sens, l’oeil pétillant d’une joie non feinte.
- ATTAA : synonyme de « regarde ! regaaaaarde ! mais REGARDE je te dis ! » ou encore « yesssss ! j’y suis arrivé !!! ». Le regard est fier et conquérant.
- RRRRRRrrrrrRRRrrr, version Cookie Monster : bonheur suprême, l’enfant est comblé (à cet instant, il n’est pas rare qu’il tienne un morceau de biscotte à la main)
– le dialogue :
- Ich (liebe dich ??) : semble désigner à la fois le père, la mère, la soeur, le frère, voire le chat des voisins. S’accompagne souvent d’un sourire appliqué, d’une petite main levée, et d’un petit doigt pointé sur l’objet désigné si l’on a de la chance.
- FlbFlppFlchFlpp, tendance Flubber : peut facilement se traduire par « miaoumiam, que cette purée est délicieuse, maman, tu veux en goûter ? oooh, et c’est sympa en projections mouchetées sur ton tshirt propre, tu ne trouves pas ? »
– la vive désapprobation :
- GraouGrrr, tel
le Mogwaïle Gremlin nourri après minuit : indique qu’il est temps de sustenter l’enfant, ou de le prendre dans les bras. C’est l’ultime rempart avant la grosse colère. Ne pas sousestimer l’avertissement. - Iiiiiiiiiiiiirk, option Nasgül s’étant coincé les doigts dans une portière, prêt à faire imploser tout un service de verres en cristal de Bohème : l’enfant est certainement totalement épuisé et/ou sévèrement affamé. A ce stade, coucher l’enfant et/ou donner une tétée, aucune autre alternative n’est envisageable. Attention aux tympans, le risque de perte ultérieure d’audition est sérieux.
Qui a dit que les bébés ne savaient pas parler ???
10 Commentaires
je vais tâcher de m’en souvenir pour la prochaine fois que je croiserai un miniloup.
Génial! ce petit manuel « especial » miniloup!
le iiiiiiirrrrkkkk ça arrive à toute age….non?
😉
Depuis que j’ai compris que « patom » signifie « camion » et que « poutout » veut dire « couteau » ma vie est beaucoup plus simple.
Comment ça, Bellzouzou, moi je croyais que j’avais le seul et unique exemplaire mondial de Miniloup !!
Maria, ouaip, c’est un peu le cri que j’ai poussé dimanche matin en me levant !
Bienvenue LeGabian, et merci de ton passage chez moi. Je suis allée voir ton blog, j’ai adoré…
Demande à ton petit bout s’il connait la signification exacte de « coucatise ». Pourrait peut-être m’aider à comprendre mon Arthur…:-)
Aucune idée, désolée, ce mot-là ne fait pas partie de leur répertoire ! ;-))))
🙁
Il doit y avoir plus de dialectes chez les bébés que chez les chinois…;-)
Message pour Miniloup:
« AkAkAk, AkAkAk, AkAkAk, FlbFlppFlchFlpp, RRRRRRrrrrrRRRrrr, FlbFlppFlchFlpp, RRRRRRrrrrrRRRrrr, ATTAA FlbFlppFlchFlpp AkAkAk »
😀
Réponse de Miniloup :
« tout à fait d’accord avec toi, j’aurais pas mieux dit ! » ;-))
La Blogtenbulle, t’imagine la galère quand tu es une maman chinoise ???? 😀
😀