Tag

sport

Browsing

J’ai emprunté ce titre de billet à ma copine Olivia car c’est elle qui m’a vraiment fait découvrir ce qu’est la défense de rue, et je l’en remercie chaleureusement !

Mais commençons par le commencement, voulez-vous ? Il y a dix-huit mois, j’ai pris quelques cours de self-défense dans un club de karaté pas loin de chez moi. Ça faisait longtemps que j’en avais envie, j’étais motivée à mort, les cours étaient très sympas, mais malheureusement j’ai du arrêter au bout d’un trimestre, je n’arrivais plus à gérer un emploi du temps de plus en plus compliqué. J’étais un peu frustrée quand même, parce que je sentais bien que j’avais appris des choses intéressantes, mais pas suffisamment pour que cela me soit vraiment utile, au cas où. Résultat, je ne me suis pas fait prier quand Olivia m’a invitée à un stage de défense de rue organisé par l’ADAC France (le club où elle pratique) pour quelques blogueurs. Nous nous sommes retrouvés une petite dizaine, un beau dimanche après-midi dans une petite salle parisienne, en tenue de tous les jours, prêts à en découdre lors d’une session mixte de défense de rue.

Voilà, c’est officiel, je suis une runneuse, une vraie ! À raison de deux à trois sorties par semaine, entre 5 et 12 kms chacune, sans compter les trois courses et le trail auxquels j’ai participé. J’ai chopé le virus, je cours même en forêt et dans la boue, et ce grâce à mes copines (et MrChéri) avec qui je cours et qui me motivent quand la flemme pointe le bout de son nez.
Bref, plus rien ne me fait peur, je cours qu’il pleuve (enfin pas trop quand même) ou qu’il vente. Pour cela je suis passée à la vitesse supérieure niveau équipement : j’ai investi dans des fringues de running d’hiver, et franchement, ça change tout !

Ça faisait longtemps que je voulais tester ce type de bidule. J’avais même sérieusement lorgné sur un de ses concurrents l’année dernière, allant jusqu’à l’ajouter (en vain) à ma liste de Noël 2012. Parce que la control freak des chiffres qui vit en moi adore calculer, comptabiliser, analyser, comparer… Et qu’avec le ON Daily, je suis comblée.

Je vous rassure tout de suite, ce petit appareil que je tiens dans ma main n’est pas un thermomètre de poche, ni même un test de grossesse en blue tooth, c’est un compteur d’activité physique journalière. Il suffit de le porter sur soi (dans la poche, autour du cou, ou même dans son sac à main), et il comptabilise le nombre de pas effectués, les calories dépensées, le temps quotidien de marche et de marche active, la distance parcourue.
(billet sponsorisé)

Quand j’ai commencé à courir, il y a 3 ans, le seul équipement spécifique que j’avais, c’était une paire de baskets (trop petites) (l’erreur classique du débutant) et une brassière de sport qui datait de ma grossesse de Mamzelle (soit millésimée hiver 2000, je vous laisse faire le calcul). Ça me semblait être le minimum, et en effet ça l’était. Pour le reste, je me contentais d’un corsaire en coton Reebok qui me servait aussi en cours de danse, et d’un vieux tshirt repêché au pif au fond de mon tiroir à pyjama. Clairement, le look n’était pas ma préoccupation principale.

Néanmoins, très rapidement, je me suis trouvée gênée par ces fringues non adaptées à la course à pied. Le coton, c’est bien, c’est même la matière la plus agréable à porter en temps normal, mais quand on court, on transpire (beaucoup, même, dans mon cas), et le coton mouillé mettant des plombes à sécher et pesant un âne mort, c’est particulièrement désagréable à porter. J’ai donc investi petit à petit dans un équipement beaucoup mieux adapté, et trois ans plus tard, mes affaires de running n’ont vraiment plus rien à voir avec celles de mes débuts.

Avant que ce centième Tour de France ne se termine en sprint sur les Champs Élysées dimanche prochain, ce serait bien que je vous raconte « mon » Tour de France, celui que j’ai vécu de l’intérieur, en Corse, avec Marie, Gazelle et Emmanuel !

Comme je vous le disais dans ce billet, nous étions mandatés par Corsica Ferries pour suivre les coulisses du Tour durant les trois premières étapes. Notre mission était simple : le Tour était l’occasion rêvée pour mettre en valeur cette si belle région qu’est la Corse. À chaque étape, nous nous sommes baladés, avons rencontré les gens, pris des tonnes de photos. Mais nous étions aussi sur le bord de la route à attendre que passe la Caravane, puis les coureurs. Nous avons même eu la chance d’assister à une arrivée d’étape, à Ajaccio, juste au niveau de la ligne.

Alors ce Tour de France, c’était comment ?

Voilà, je crois qu’à l’instar de Marie / Graine de Sportive, ma saison de running est lancée ! Après le test des baskets roses avec Olivia il y a 3 semaines, j’ai récidivé avec MrChéri dimanche dernier en inaugurant un tout nouveau parcours de 7 kms (un record pour moi) et ce matin avec Camille, à Paris ! (10 kms, mais en marchant un peu, alors on ne va pas encore comptabiliser ça à mon petit Guiness Book des Shalirecords perso, okay ?)

Si on m’avait si il y a quatre ans que je mettrais à courir et qu’en plus j’aimerais ça, je ne l’aurais jamais cru !

Parfois la vie se déroule de façon amusante… les hasards et les coïncidences se succèdent et finissent par former une petite histoire qui coule de source. Appelez ça le destin, le karma, savoir reconnaître les signes ou simplement suivre son instinct, c’est comme vous voulez, moi je ne sais pas trop. En tout cas, ma destinée à moi ces trois derniers jours s’est matérialisée sous la forme de ces magnifiques baskets roses (oui, non, je sais, c’est la phrase la plus débile que j’ai pu écrire à ce jour, mais attendez, avant de me rire au nez, je vous explique)…

Pin It