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roxy

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Eh oui, je suis ce genre de fille qui achète un combi-short à manches courtes en néoprène pour faire du surf ou du body board en Bretagne… au mois de février.

Ou encore qui achète un casque de ski au mois de mai… et des boots de neige fourrées au mois de juin !

Non pas que je sois une sorte d’accro au shopping qui achète tout et n’importe quoi, n’importe quand. Parce que si je ne respecte pas vraiment la saisonnalité, mes achats sont tout de même parfaitement réfléchis, et même raisonnés. Si, si, je vous assure !

Je ne vous parle pas de ma tenue de réveillon pour laquelle je n’ai encore aucune idée, mais bien de ma tenue pour le jour de Noël, le 25 décembre. J’ai pris une grande décision cette année, fini les jolies robettes, les escarpins et les collants fragiles… On passe sa matinée à quatre pattes sous le sapin pour distribuer les cadeaux, à midi on mange encore comme quatre et l’après-midi on va invariablement prendre l’air et surtout le frais pour digérer tout ça. Donc cette année, c’est décidé, je privilégie LE CONFORT.

Si j’ai résisté à l’appel du Xmas sweater façon Mark Darcy dans Bridget Jones, j’ai quand même envie de marquer un peu le coup !

Mes parents m’ont très tôt collée sur des skis. J’avais quoi, trois ans ? À l’époque nous habitions au Pays Basque, puis ensuite à Toulouse, les Pyrénées n’étaient pas loin, et la maison de mon grand-père à Lannemezan un pied à terre très pratique. Notre station préférée, c’était Espiaube, à Saint Lary. Nous y allions pendant les vacances d’hiver, mais aussi le dimanche en période scolaire. Départ à 7h30 de la maison, à 9h en haut des pistes, on skiait jusqu’à 15-16h, et ensuite on rentrait à la maison.

Je n’ai jamais été une foudre de guerre sur mes skis, je n’avançais pas forcément aussi vite que je l’aurais aimé, mais je passais partout, avec plus ou moins de style.

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