Saleté d’hiver qui a laissé de sérieuses traces autour de ma taille et de mon auguste popotin. A moins que ça ne soit le fait de bosser chez moi, assise toute la sainte journée devant mon ordinateur, avec le frigo à proximité quasi immédiate ? Quelles qu’en soient les raisons, le fait est que mes jeans tirent la tronche quand j’essaie de les enfiler le matin. Du coup, dans ma grande faiblesse, j’ai basculé du côté obscur de la force. Bon, pas au point d’entamer un régime (les régimes, c’est le mal), mais quand même au point de sortir la balance de dessous le lit où elle prenait la poussière depuis des mois.
Parce que j’avais besoin de rire et de me détendre,
Parce que je voulais fêter la réussite de mon premier contrat,
Parce que de toute façon, on n’a pas besoin d’occasion spéciale pour se faire plaisir,
Parce que je les lis tous les jours depuis un petit bout de temps…
Samedi dernier, au mariage de nos amis… une magnifique journée ensoleillée, de l’amour, de l’amitié, de l’émotion à foison, du champagne aussi. Avec ce qu’il faut de petits fours pour ne pas trop tanguer sur mes talons hauts et rester digne dans ma belle robe.
Miniloup en mode pétage de plomb… à moins qu’il ne s’entraîne pour la finale course en sac de la prochaine kermesse de l’école ?…
Enfin, nous sommes allés voir La Véritable Histoire du Chat Botté au cinéma, tous les cinq, par une après-midi pluvieuse.
C’était très sympa, coloré et déjanté juste ce qu’il faut. Les Korrigans ont adoré, à un seul petit détail près. S’ils n’ont pas eu peur de l’Ogre dont les bras se transmutent en tentacules poulpesques et gluantes, si l’affreux Chambellan ne les a pas non plus effrayés plus que ça, si la traversée de la forêt en pleine nuit noire ne leur a pas tiré le moindre frisson d’angoisse, une scène les a fortement impressionnés…
A la clinique, hier. Miniloup, comme à son habitude, farfouille le moindre recoin de la chambre de son convalescent de Papa. Il tombe sur…
Dans la voiture, sur la banquette arrière, au beau milieu d’une conversation feutrée par le bruit du moteur, un cri indigné retentit : Petitou…