Mamzelle est rentrée d’Avignon samedi matin, descendant du car les yeux brouillés de sommeil, encore humides des larmes du départ et barbouillés du mascara mal démaquillé du spectacle de la veille. Ses cheveux sentaient encore la laque. La première chose qu’elle m’a dite : « c’était trop bien, tu sais, maman, je veux repartir tout de suite ».
Et puis on s’est fait un gros câlin, c’était si bon de la retrouver après ces quatre jours passés loin de nous.