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Pourquoi changer une formule qui gagne ? Si mon père passait des heures et des heures à jouer avec son train électrique, alors enfant dans les années 50, si mes frères ont tout tenté pour récupérer la précieuse collection ferroviaire paternelle (en vain, elle trône désormais dans une vitrine), il n’est guère étonnant que le virus du petit train ait contaminé à leur tour mes Korrigans.

 

Mais comme côté technologie et électricité, ils ont déjà leurs consoles et autres jeux d’ordinateur, nous avons privilégié la chaleur du bois, la simplicité des formes, et les couleurs pétantes. Et ça marche !

 

Hier, Miniloup a fêté son 4ème anniversaire de façon très simple, au cours d’un petit goûter, et autour d’un gâteau de tartines à la confiture de framboises et de quelques bonbons, au retour d’un retour de mariage… Il a soufflé sa bougie Mickey et ouvert la multitude de cadeaux avec son enthousiasme habituel, tellement communicatif. L’espace d’un instant, oubliée la fatigue, rien que de la joie à l’état pur.

 

Eh oui, comme un peu partout en France, pour mes Korrigans aussi, ce matin c’était la rentrée. Une rentrée des plus normales, sans surprise, ou presque… Seules les instits de Mamzelle et Petitou changent, et chacun retrouve ses copains de l’année dernière. Pas de quoi s’en relever la nuit, donc. N’empêche, ils étaient un brin fébriles, ce matin, en huchant leurs cartables flambants neufs et encore tous légers sur leurs petites épaules.

 

Miniloup s’interroge beaucoup sur son passé, ces temps-ci… A l’aube de ses quatre ans, il fouille dans ses souvenirs, et a un irrépressible besoin de savoir ce qu’il faisait quand « zavais deuzan« , quand « zavais unan« . Ce qui le préoccupe le plusIndéniablement, sa période préférée, c’est quand « zétais dans ton ventre, maman« . Ah qu’il était bien, là, au chaud : « ze chantais, ze dansais, ze te faisais des câlins« . Le bonheur, quoi.

 

Mais par moment, Miniloup se pose de drôles de questions.

 

J’aime ces dernières journées estivales qui précèdent le rush de la rentrée. Des journées entre deux eaux. Le soleil, fidèle au poste, offre une lumière particulière, plus douce, comme déjà nostalgique. L’air est vif et changeant. Le Golfe se vide peu à peu de ses touristes, et nous profitons plus que jamais des plages quasi désertiques.

 

Chaque année, on a beau s’y attendre, à peine a-t-on posé ses valises et ôté le sable de ses chaussures qu’il faut déjà se plonger dans la frénésie de la rentrée et préparer le grand retour à l’école, et au travail.

 

En même temps, je ne sais pas vous, mais la rentrée, moi j’adore: c’est la normalité qui reprend son cours, c’est aussi le temps des nouveautés, des découvertes, des bonnes résolutions, avec cette chouette impression que tout est possible. Sans parler du côté madeleine de Proust que me procure inévitablement la vue du matériel de classe tout neuf : quelle joie d’acheter et de déballer cahiers, crayons, trousse (cartable ?). Bon, ok, soyons honnête, j’ai beaucoup plus de mal avec la galère des tonnes de livre à recouvrir… c’est un peu le revers de la médaille !

 

Les Lego, c’est peu de dire que c’est un jeu culte, non ? Je me souviens des heures passées dans ma chambre, enfant, à construire des maisons, des voitures, des… bidules, seule ou avec mes copines. La génération suivante n’est pas en reste, mes Korrigans aimant à leur tour les mythiques petites briques en plastique coloré, idéales pour construire tout un monde miniature, donner vie à son imaginaire et se dégourdir les petits doigts. Le truc en plus, c’est que cet été, ils ont eu la chance de pouvoir tester en avant-première* un nouveau jeu de société lancé par la marque, soucieuse de se diversifier un brin. Autant vous dire qu’ils étaient ravis, et moi aussi : un nouveau jeu, c’est une super aubaine pour occuper ma horde les jours où il ne fait pas assez beau pour aller à la plage.

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