Tag

enfantillages

Browsing

Dans toutes les familles, c’est un peu pareil, je pense, juin est un mois marathon. Je me souviens l’année dernière, avec toutes nos activités qui nous occupaient quasi chaque soir de la semaine, nous avions fini l’année sur les rotules. Et juin avait été un véritable cauchemar. Je m’étais dit, plus jamais ça, alors cette année on a essayé d’être un peu plus… modérés ? (en regroupant les activités le samedi par exemple)

Mais c’était un vœu pieux, bien évidemment, la modération n’est pas une qualité que nous possédons. Si j’ai du abandonner la self défense en cours d’année, nous avons rajouté à notre planning déjà bien chargé du rugby à toucher tous les jeudis soirs. Comment résister à une activité en famille avec des copains, après tout ? Malgré cela, nous attaquons la dernière ligne droite de cette année scolaire un peu moins crevés que l’année précédente.

Il en rêvait tellement de cette première médaille, Miniloup… C’est que sa grande sœur en avait déjà tellement dans sa chambre, avec tous ses concours de danse. Et puis son grand frère aussi en avait décroché une, lors de son premier concours de batterie. Mais lui, du haut de ses sept printemps, toujours rien.

Il a bien cru qu’il allait en ramener une à la maison il y a dix jours, lors de l’anniversaire de son frère au bowling. On avait opté pour une formule anniversaire avec des cadeaux à la clé pour les meilleurs joueurs, dont une médaille pour le premier. Hélas, mille fois hélas, c’est un des deux copains de Petitou qui l’a remportée. Limite si ça ne lui avait pas un peu gâché sa soirée… (Miniloup est d’un naturel boudeur)

On le sentait venir, mais cette fois, inutile de se voiler la face… Petitou n’est plus un petit. Ses dix ans ont sonné le glas des anniversaires de minipouss, désormais les choses ne sont plus tout à fait comme avant.

Cela n’était pas tant perceptible que cela le jour J. Une journée d’anniversaire comme les précédentes, finalement, avec des bonbecs-qui-pik plein le cartable pour distribuer aux copains de classe, un goûter fort en chocolat à la sortie de l’école, un apéritif festif pour ouvrir ses (nombreux) cadeaux, et un gâteau recouvert de bougies à souffler à la fin du dîner. La seule différence, finalement, c’était mon Frangibus Barbus, le parrain de Petitou, venu exprès de Toulouse pour fêter la décennie de son filleul (une chouette surprise, et un super week-end passé avec lui, ça faisait si longtemps !)

Non, en fait, c’est le samedi que nous avons réalisé à quel point notre petit était grand. Terminées les fêtes d’anniversaire avec ouatmilles copains dans le jardin tout l’après-midi. Terminés les gâteaux rigolos que je m’amusais tant à faire, terminés les jeux organisés par MrChéri animateur de colo.

Chaque anniversaire compte, mais ceux où l’on passe d’un à deux chiffres ont une saveur un peu particulière… Aujourd’hui, mon Petitou à moi que j’ai, mon Petitou plus si petit, mon Petitou chéri souffle dix bougies. Mon dieu, dix ans, déjà…

Petitou était un gros bébé tout calme, observateur, très câlin… Aujourd’hui il pèse à peine vingt-cinq kilos tout mouillé, c’est un tout petit gabarit. Secret et parfois un peu en retrait, c’est le plus sage et posé de mes Korrigans. Mais il ne faut pas s’y fier, sous des apparences calmes se cache un caractère bien trempé, qui peut exploser à tout moment. Il est souvent là où on ne l’attend pas, et ce n’est pas toujours facile. Nous avons tant de points communs tous les deux que souvent entre nous cela fait des étincelles.

Petitou aime la danse, la musique, la batterie. Il est fan de Star Wars, de E.T. l’extraterrestre, de Harry Potter et de Pirates des Caraïbes.

Durant nos dix jours au Maroc, nous étions entre cousins, et l’ambiance ressemblait de près à celle de cet été, lors de nos vacances parfaites… Des parents à la cool, et leurs enfants (neuf, entre 4 et 12 ans) idem !

Entre les balades et les séances piscine, on n’avait guère nos neuf loustics dans les pattes qui préféraient de loin blablater pendant des heures, se prendre en photo ou jouer aux cartes, planqués sur une terrasse ou dans une chambre. Et au palmarès des jeux qui ont remporté le plus de succès, il y avait tous ces jeux de carte qui ont bercé mes années collège : le Pouilleux, le Kem’s, le Président, la Crapette…

Peinturlurer de mille couleurs une grande pièce toute blanche du sol au plafond, c’est un peu un rêve de gosse, non ? Mercredi dernier, c’est un rêve devenu réalité grâce à l’auteur et illustrateur de livre pour enfant Hervé Tullet qui s’est associé à Petit Bateau et tout plein d’enfants pour repeindre intégralement leur boutique de la rue du Ving-Neuf Juillet à Paris.

J’étais invitée à assister à ce fol atelier grandeur nature, et je peux vous dire que ça valait son pesant d’or ! J’ai adoré voir tous ces petits loups s’activer du pinceau sous les directives du porte-voix de l’artiste. Ils étaient trop mignons, avec leurs petits bols de couleurs, leurs pinceaux, leurs bouilles hyper concentrées et leurs tshirts trop grands censés les protéger.

Le mercredi, le dimanche, c’est un peu à qui restera le plus longtemps en pyjama… Les Korrigans aiment traîner le matin, petit-déjeuner pendant des heures, jouer dans leurs chambres, lire sur le canapé encore en tenue de nuit. Et ce n’est pas le temps (pourri) qui sévit depuis des mois qui les poussent à sortir jouer dehors dès l’aube. Je ne les en blâme pas, je suis pareille, flâner jusqu’à midi fait partie de mes activités favorites !

Et autant faire porter des chaussons à mes vas-nus-pieds reste mission impossible, été comme hiver, autant pour le reste, pas question de zapper la case confort. C’est pour cela que neuf mois sur douze, on ne jure que par des pyj’ bien chauds en velours tout doux, le must pour prolonger la nuit en douceur et glandouiller peinard.

Trois Korrigans et autant de comportements différents face à la douleur…

Petitou, le plus prudent, se fait très rarement mal. Il n’a eu aucun gros bobo, il ne connaît pas les urgences, et quand il lui arrive de tomber ou de se cogner, ça ne va jamais bien loin, un pansement, et hop, c’est réglé.

Miniloup, lui, est beaucoup plus casse-cou (ou maladroit ?). Résultat, il en est à plusieurs points de suture, les bosses et les égratignures sont monnaie courante chez lui. Mais passés les premiers pleurs dans le feu de l’action, sitôt soigné / câliné, il passe très vite à autre chose. C’en est même parfois impressionnant, comme la fois où il s’est ouvert le crâne en tombant de la table basse. Un quart heure après, il déménageait la salle d’attente des urgences pédiatriques en racontant des blagues à tout le monde.

Quant à Mamzelle, heu, comment dire (sans la vexer) ? Disons que ce n’est pas que Mamzelle soit douillette, mais heu, si, quand même, un peu (BEAUCOUP !)

Pin It