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Le ciné club des korrigans

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L’opé Canalplay touche à sa fin… depuis août dernier, je joue à l’ambassadrice et vous présente mes coups de cœur, mois après mois. C’était assez amusant à faire, car cela m’a permis de découvrir de vrais petits bijoux sans sortir de chez moi. Après plus de six mois d’utilisation, je suis vraiment satisfaite de ce système de vidéo à la demande, c’est pratique, rapide, et ne coûte pas très cher (4,99€ au maximum, les films moins récents sont encore meilleur marché). Bref une expérience des plus concluantes… il ne manque qu’une version Mac pour que le service obtienne 10/10 !

 

Comme la rubrique « Ciné-club des Korrigans » peut en témoigner, dans la famille on est un peu accro au lecteur DVD… Vieil atavisme familial, sans doute : petite, ma mère ne m’emmenait pas au bac à sable, mais au cinéma, c’était notre sortie entre filles. En tout cas, question de génétique ou pas, mes enfants sont friands de dessins animés et films pour enfants en tout genre, sélectionnés avec soin, et visionnés, re-visionnés et re-re-visionnés jusqu’à l’épuisement du disque. Heureusement, les cadeaux d’anniversaire et de Noël sont là pour renouveler régulièrement le stock…

Mon voisin Totoro fait partie, avec le Roi et L’Oiseau, de mes dessins animés préférés pour la vie. Il n’est pas si ancien que ça, car s’il est sorti au Japon en 1988, on n’a pu le voir en France que 11 ans plus tard, en 1999. Et pour ma part, je ne l’ai découvert qu’il y a quelques années, en 2004 ou 2005. Mais qu’importe, je trouve que cette petite merveille aimée des petits comme des grands a sa place toute trouvée dans le Ciné Club des Korrigans !

 

Retour de la rubrique du ciné club, après presque 6 mois d’absence… je ne sais pas si c’est la saison des galas de danse qui veut ça, mais aujourd’hui j’ai eu envie de vous parler d’un film culte (une série télévisée des années 60, en fait) qui a fortement marqué mon enfance : L’Âge Heureux, de Philippe Agostini, d’après le livre d’Odette Joyeux.

Quand j’ai appris qu’il était sorti en DVD, j’ai fait des pieds et des mains pour me le procurer. J’ai fini par le dégoter sur ebay, je n’étais pas peu fière de ma prise !

Mamzelle a immédiatement accroché avec cette histoire de petits rats de l’Opéra, malgré le noir et blanc, malgré l’époque qui remonte à l’enfance de ses grands-parents. Alors faisons avec elle une petite balade sur les toits de l’Opéra Garnier, si vous le voulez bien…

C’est peu dire que ce film a bercé mon enfance. A la maison, le Roi et l’Oiseau passait en boucle sur le magnétoscope familial jusqu’à ce que la fragile cassette décède d’usure prématurée. Mes petits frères et moi ne nous lassions pas de le regarder, encore et encore. Au point d’en connaître les dialogues et les chansons par cœur. Au point d’inclure certaines répliques dans notre panthéon personnel et de nous amuser à les échanger dans un clin d’œil de connivence enfantine.

Dorothy est une jeune orpheline, élevée dans une ferme du Kansas par sa tante et son oncle. Son petit chien Toto est persécuté par la méchante Miss Gulch, mais personne ne semble prendre au sérieux les craintes de la jeune fille. Miss Gulch finit par s’emparer de Toto avec l’intention de le tuer. Mais le chien s’échappe et retourne près de Dorothy qui décide alors de s’enfuir. Sur le chemin, elle rencontre le professeur Marvel qui parvient à la persuader de retourner auprès de sa famille.

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