Category

Carnet de santé

Category

Ce début d’année démarre en trombe sous le signe des méchants microbes. C’est MrChéri qui a ouvert le bal en fin de semaine dernière avec une sorte de crève mutante, j’ai rapidement pris le relai lundi avec un rhume éclair, et depuis mercredi c’est au tour de Miniloup et Mamzelle de traîner la patte. Rien de grave, point de gastro ni de grippe, mais pas mal de fièvre qui les rend complètement HS. Alors je ne vais pas vous la faire complainte de la maman free-lance, Isa l’a très bien fait à ma place, et en plus, j’ai eu de la chance, j’ai bouclé mes urgences juste avant que mes deux petits malades ne soient privés d’école…

 

Oh le joli Noël que nous avons passé, au calme, en famille… Après la douce nuit du 24, parents et enfants ont ouvert les cadeaux, puis nous avons passé la fin d’après-midi à nous balader dans la neige, sous un soleil vif et glacé.

Les Korrigans étaient au taquet, les joues rosies par le froid, excités par cette belle journée. La soirée s’annonçait donc calme, une douche rapide, un dîner léger et au dodo.

Il s’en est fallu de peu pour que cela se passe ainsi. Il aurait suffi que Mamzelle mette ses chaussons avant d’aller à table. Mais non, ma mistinguette avait faim, et elle s’est précipitée pieds nus à table… et a croisé d’un peu trop près la vieille petite bibliothèque en chêne…

 

Vous croyez être une âme un peu trop sensible, lisez donc ce que j’ai écrit l’été dernier sur le blog de Fresh’n’Fashion !

« Pendant les vacances, un jour où il pleuvait encore plus que d’habitude, nous sommes allés au cinéma, en famille, voir le dernier opus des productions Disney : Toy Story 3. Grande fan de Woody, Buzz et toute la clique, je connais quasi par cœur les deux premiers épisodes, j’étais donc vraiment super impatiente de les retrouver sur grand écran. Résultat, je ne me suis pas méfiée plus que ça, et à ma grande surprise j’ai fini la séance en larmes, à renifler bruyamment tout en cherchant désespérément un mouchoir dans mon sac… »

 

Quand je suis fatiguée, je n’ai plus de tête, et quand je n’ai plus de tête, je sème mes affaires aux quatre vents. Depuis quelques semaines, je ne compte plus les gilets oubliés à droite et à gauche, les clés que je mets des heures à retrouver, les magazines qui disparaissent, les papiers égarés. Mon dernier exploit en date : perdre en pleine nature mes lunettes de soleil chéries fétiches adorées, qui sont parfaites et que je porte avec amour depuis 3 ans. Une paire tellement parfaite qu’elle en devient irremplaçable…

 

Mon expédition punitive chez Ikea a bien eu lieu aujourd’hui, comme prévu. Ce matin, j’ai déposé les enfants à l’école, j’ai chopé au vol ma copine Sonia, et nous avons pris la route direction Nantes et son temple du meuble en kit pas cher.

J’avais planifié mes diverses emplettes encore plus sérieusement qu’un chef d’état major : les cotes du futur bureau soigneusement consignées dans mon petit carnet, ma liste d’achat repérée sur internet et imprimée stratégiquement dans l’ordre des rayons. Ma carte bleue se tenait au garde à vous dans mon tout-en-un, prête à flamber pour la bonne cause.

 

Je sortais de mon relooking, maquillée et coiffée comme une princesse, et il me fallait traverser tout Paris pour retrouver des copines pour le dîner. Taxi ou métro ? OK, j’ai une bouche de métro juste devant moi, je m’engouffre dans les sous-sols et saute dans la première rame qui me passe sous le nez.

Le wagon est blindé, et je me retrouve écrasée contre lui.

 

A l’instar de Dom avec son Wanou, notre petite famille est également équipée en bavarde progéniture. Les chiens ne font pas des chats, me direz- vous (et sans doute n’auriez-vous pas tort). En effet, mais malgré tout, les lois de l’hérédité et de l’évolution sont parfois surprenantes.

Si nous avions tout misé sur Mamzelle et Petitou qui ont commencé très tôt et très fort leur vie verbale, s’exprimant comme des bouquins dès l’âge de deux ans, nous devons nous rendre désormais à l’évidence : le plus bavard de nos trois korrigans est sans conteste le petit dernier. Oui, notre Miniloup national, celui-là même qui a commencé à parler plus tard que la moyenne, celui-là même qui a frôlé les séances d’orthophoniste de près, très près, en raison de ses difficultés à exprimer certains sons et certaines syllabes.

Disons que ceci est désormais de l’histoire ancienne…

 

J’ai donc lâchement abandonné ma petite famille cette fin de semaine pour aller faire la greluche à Paris. Un petit séjour rapide, programmé de longue date mais sur lequel sont venus, au dernier moment, se greffer tout un tas de rendez-vous supplémentaires. Je peux vous dire qu’avec mon emploi du temps plus que chargé, mon déplacement était largement rentabilisé. Le revers de la médaille, c’est qu’il restait peu de place aux imprévus… Et comme j’ai franchement surestimé mon sens de l’organisation, j’ai passé mon temps à courir partout.

 

Pin It