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Avec MrChéri, on en rêvait.

Depuis des mois, poser ne serait-ce qu’un orteil sur le parquet de l’étage des enfants relevait du pur exploit (ou de la pure inconscience, au choix). Au fil du temps, le gentil petit bazar d’enfants a viré au gros bordel insupportable. Il y a un moment où tu ne sais pas pourquoi, ni comment, tu franchis une sorte de frontière invisible, et tu as beau ranger régulièrement, c’est de pire en pire. Un peu comme si le tonneau des Danaïdes s’était renversé sur le sol.

Bon, je n’ai pas la main verte, et c’est peu de le dire. J’ai réussi à faire crever un cactus, quand même !

Malheureusement, mon cher et tendre, malgré sa formation étudiante, n’est pas plus doué que moi. Je vous laisse imaginer ce que ça peut donner quand nous sommes 2 à tâter du terreau et de la binette. Heureusement, les précédents propriétaires de notre maison étaient férus de jardinage, nous transmettant un petit bosquet par ci, une jolie haie par là, avec en prime un potager et quelques arbres fruitiers.

De notre virée à Dublin, je n’ai pas ramené que des babioles vertes à forte teneur en trèfle et leprechauns… les pieds bien calés dans mes derbys TopShop, je me balade depuis février une nouvelle habitude alimentaire : le porridge au petit-déjeuner.

Spécialité britannique roborative s’il en est, découverte et grandement appréciée lors d’un des nombreux Irish Breakfast avalés là-bas, j’en avais piqué 2 sachets à l’hôtel et écumé les supérettes dublinoises à la recherche du porridge parfait.

Pas si facile en fait !

Ah, blogueuse c’est pas une vie facile, c’est moi qui vous le dis… Genre, je reçois des tonnes de trucs dans ma boîte mail, du plus sympa au plus improbable, et qui en général ne suffisent pas à faire un billet entier sur le sujet. Du coup, ça s’accumule, ça s’accumule, et certaines infos sympas et/ou utiles passent à la trappe. Dommage, non ? Alors en cette après-midi ensoleillée, j’ai décidé de faire un grand tri parmi tout ce bazar, et de vous donner quelques news, comme ça, en passant, parmi ce qui m’a semblé le plus intéressant !

La semaine dernière, c’est la première fois que je me payais le luxe d’avoir des lunettes de soleil adaptées à ma vue. Enfin, je veux dire, c’est la première fois que je sortais ma carte bleue chez un opticien. Il faut bien un début à tout ! Non pas qu’avant je braquais les présentoirs de lunettes avec un mi-bas collé sur la tête et que je sortais en courant par la vitrine, pas du tout, non mais pour qui vous me prenez ? Non, moi j’ai passé une bonne partie de mon enfance dans l’arrière-boutique d’un opticien de grand talent, oui, j’ai nommé mon papa (il me lit, alors j’en rajoute une couche).

Des heures et des heures à contempler les nouveaux modèles, à essayer de vieux rogatons bien moches en pouffant de rire, à jouer à empiler les bannettes des clients, à trier les cordons de lunettes (ceux en micro perles colorées, kitsch à souhait, mes préférés !), à observer les clients, à rêver de jouer à la marchande. A supplier mon père de m’offrir une nouvelle paire de solaires. A désespérer de décrocher systématiquement un 10/10 à chaque œil à chacune de mes visites chez l’ophtalmo. Bien plus tard, même après avoir quitté le nid familial, c’est toujours mon papa qui se chargeait de mes commandes spéciales. J’écumais les boutiques et le net, je lui envoyais les références, et hop, au détour d’une visite familiale ou grâce à la magie du colissimo rembourré, j’avais nouvelle monture à mon nez.

Mardi 7 avril, pavillon Baltard à Nogent sur Marne, mes copines et moi piaffons d’impatience devant l’entrée des VIP. Le grand kiosque de fer dresse ses hautes verrières devant nous, il y a déjà un peu de monde, 2h avant le début du premier prime de la Nouvelle Star 2009. Le bus des familles des candidats arrive, les pancartes fleurissent un peu partout, la foule se presse aux grilles. En véritables touristes, Dom trimballe sa lourde valise, Camille porte le pique-nique et moi j’ai les pieds en feu d’avoir couru dans Paris toute l’après-midi.

Oui, oui, oui, je sais, j’ai déserté les rangs du blog depuis 3 jours, c’est pas bien du tout ! Mais sachez que j’ai tout plein de bonnes excuses : j’ai passé la fin de mon week-end et une bonne partie de mon lundi à finir de boucler mon premier contrat (plus de cinquante articles à pondre en un mois, un truc de malade, mais yes, I can do it !) et aujourd’hui, je suis dans le train direction…

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